Lundi 18 Décembre 2017
10 heures + Circuit matinal qui
s'achève. Expérience personnelle et textes d'hier dimanche,
homélie aussi. La joie est une prise de conscience. Elle est
de nous. Au contraire toute tristesse est un assaut dirigé
contre nous, la dépression, c'est du dehors notre mise en
état de siège
11 heures 49 + L’entretien
présidentiel hier : j’interroge… ma kiné et d’autres
patients, en salle
d’attente chez mon dermatologue, en compagnie de déchetterie
(verres et
bouteilles), personne ne l’a regardée. Mon dermato., il faut
attendre. A la
déchetterie, les échos favorables de BFM/TV et commentaire
du bonhomme :
il parle bien et sans notes, mais attendre. Marguerite ni ma
chère femme ni mon
beau-frère n’ont regardé/écouté, mais notre fille, tandis
que nous roulons vers
son collège, a noté que mardi matin en récréation, selon les
« réseaux
sociaux », tous les collégiens de France et de Navarre
resteront assis par
terre et silencieux pendant la récréation : protestation
contre la
suppression de deux semaines de vacances, dont il n’est pas
encore su si ce
sera pris un peu partout ou aux grandes vacances.
Concertation dans le milieu
éducatif ! L’observation vaut lus encore pour cette
déception ou d’un
mouvement de désenchantement dans la République en marche.
L’entretien d’hier
soir, qui n’avait pas de thème ni de motif explicite,
va-t-il rasséréner ces
parlementaires ? A part, l’abandon de WAUQUIEZ sans qu’il
soit nommé, à sa
haine personnelle, rien de « politique intérieure » dans la
conversation d’hier. Celle-ci ne dément pas le reproche
global que je fais à la
forme actuelle de l’exercice du pouvoir : même si beaucoup
de formule
tendent à récuser la monocratie, et laissent aussi le
commentaire de l’action
et des postures présidentielles aux commentateurs sans que
cela incombe au
président lui-même, la sensation demeure, les équipes, les
réunions, soit !
mais pour l’intime. Ce qui compte, c’est le fonctionnement
de l’Etat et du
Parlement, la relation avec les collectivités locales,
l’invention de nouvelles
formes de participation à l’heure du numérique trop utilisé
par
l’administration et assez bien pertçu par EM comme une des
taches de l’appareil
public de l’audio-visuel appelé à étendre réseaux et
produits.
Le
rapport à l’Histoire m’inquiète. Ou plutôt l'absence de ce
rapport. EM botte en touche quand LR l’interroge sur
les grandes périodes de la France dont le président voudrait
manifestement que
son quinquennat ou son décennat (rien n’a été évoqué d’une
ambition déjà née de
redoubler en 2022) en soit une nouvelle. Et l’évocation de
Vichy, nous ramenant
à la polémique sur le Vel’d’hiv, n’est pas saisie. C’est
l’homme du moment, de
l’époque, c’est difficilement celui d’un convaincu que le
passé est une
ressource, un ressort. EM est,obsédé par le vide et
l’indolence qui l’auraient
précédé. Les noms propres sont rarissimes dans son dire, au
moins d’hier :
seul, HULOT a été cité. Pas rappel non plus de la journée du
samedi 9, de la
ferveur populaire.et même de son, rôle pour l’exprimer et la
catalyser. Il
fonde calendrier, travail, devoir sur la fidélité à ses
engagements de
campagne, il n’accompagne pas la réflexion qu’il suscite
alors : a-t-il
fait partie dans le cercle intime du gouvernement et de la
décision autour de
FH de ceux qui, précisément, lui ont fait trahir sinon ses
propres engagements
de campagne, du moins l’esprit de celle-ci, et l’espérance
de gauche qui
l’avait porté au pouvoir….
21
heures 36 + Quotidien dit parfaitement notre
mal. Il n’est pas
principalement nos médias, il n’est pas non plus nos rites
politiques, restés
intacts, malgré l’élection présidentielle que nous venons de
vivre ou à cause
de celle-ci. Il est notre obsession du paraître qui engendre
la dérision, et
ainsi une permanente distraction nationale, et en fait du
passéisme au mauvais
sens du terme : croire inventer ce qui a été déjà fait.
Raphaël GLUCKSMAN,
pas antipathique, fils de son père, lace un nouveau magazine
(lancement à 4,90
€), jeter un « regard littéraire sur le monde » et
ressusciter le
type humain, sinon politique de l’intellectuel de gauche. Il
juge non sans un
début de raison, que ce sont les gens étiquetables à droite
qui ont le monopole
de l’expression d’une intelligence. Un organe papier, le
débat… Il prévoit
que les plumes et les talents qu’il
n’appelle ni ne définit vont affluer, mais il est ennuyeux
et déjà entendu. J’achèterai
et enverrai un papier, on verra. L’entretien d’hier est
charcuté et caricaturé,
mais l’explication de la fabrication m’intéresse. Tout a été
fonction du désir
de LD de réaliser ‘entretien, mais sa plage à lui pour le 19
heures, c’est le
dimanche, et l’événement qu’il croit porteur c’est le climat
cinq jours plus tôt.
Initialement ce devait être dix minutes et vers sept heures,
ce sera tourné à
22 heures et durera près d’une heure. Le style : debout et
en se promenant
aurait été interprété déjà en Janvier 2017, TRUMP interrogé
dès son entrée à la
Maison blanche. Le comble du ridicule : le congrès du Modem tenu dans une salle de
classe, il n’y a
plus personne. Le cap eût été de rester indépendant et de
plus en plus depuis
2002 et le presque succès de 2007. Tous les records dans la
flagornerie, toutes
les auto-humiliations sont le ligne à ligne d’un discours de
BAYROU,
surréaliste. Cruauté de ces images, de ces sons. – Miss
France version
Pas-de-Calais, laide.
Mon
enquête continuée sur l’impact télévisuel du moment d’hier
soir… le pompiste de
ma station habituelle n’a regardé-écouté ni l’hommage à
Johnny, ni l’entretien,
c’étaient les Bleues et notre victoire en hand-ball.
L’audimat : 5,7
millions contre près de 10 à la mi-Octobre. Et c’est la
mauvaise palinodie de
GRIESZMAN qui est bien plus commentée que Chambord. Pas
d’interrogation sur la
formation du gouvernement allemand et schématisation
déformante de la nouvelle
combinaison gouvernementale en Autriche. On fait des
comparaisons chiffrés du
nombre des manifestants il y a dix ans et maintenant la même
cause.
Le
point fort est la déclaration de COLLOMB : expulser plus
quoiqu’avec
humanité. Il se peut que le nouveau quinquennat soit un jour
jugé là-dessus.
Prier…
tant de textes de l’Ancien Testament pouvant conforter
Israël dans son
accaparement depuis 1967, car ils
demeureront sur leur sol.
[1]
Est-ce applicable au
Christ ou à la figure que devrait avoir un roi idéal ?
je susciterai
pour David un germe juste : il règnera en
vrai roi, il agira avec intelligence, il exercera dans
le pays le droit
et la justice. De
l’accomplissement de la
prophétie dépend l’ascendance du Christ. Quand Joseph
se réveilla, il fit
ce que l‘ange du Seigneur lui avait prescrit ; il prit chez
lui son épouse. Ce ne
sont pas les apparences qu’il faut
sauver mais la réalité et la continuité en Jésus de la
descendance de David. La
question n’est pas la virginité de la jeune fiancée, mais
l’ascendance royale et
daviddique.de Son Fils. Or Jospeh est manifestement certain
que sa fiancée a fauté : pas de doute, la renvoyer en secret.
Mais l'obéissance va tout changer : ne crains pas de prendre
chez toi Marie, ton épouse et l'apparence ne saura
être démentie. Partout le Christ thaumaturge sera supplié en
tant que fils de David.
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