Samedi 25 Novembre 2017
La fin d’après-midi à la pointe
de Bill, plus qu’un décor, une vie immense t d’une telle
beauté qu’elle semble forcément bienveillante. Notre fille
frigorifiée par ses deux heures sur l’eau. – Deux sujets
que je cherche à « creuser ». L’agression sexuelle, le
harcèlement, la sécurité sexuelle. Echo déjà d’EM : le
sexisme ronge notre société. Hier soir, à ce que nous
avions vu et entendu (les cinquante choristes de Brigitte - chanteuse), il me
sembla que le « remplacement » dénoncé et tant craint par
certains s’était déjà accompli : les barbes noires des
hommes entre 20 et 40 ans (cf. le Premier ministre, le
délégué général de la République en marche et ainsi de suite, les
femmes si sensibles au regard, au toucher, à tous les
signes qu’elles sont aperçues par un homme, des hommes,
souhaitent donc la burka ? Je n’ai pas d’expérience : ni
harcelé dans mon enfance, ni harcelant dans ma vie souvent
donjuanesque. Harcèlement oui, mais épistolaire pour qui
me laisse tomber ou ne donne pas suite, me laissant
nostalgie et souvenirs comme seul acquis. Depuis que la
vieillesse m’apprend la vie, j’ai une liberté plus grande
et je n’hésite pas à complimenter, femme ou homme, pour le
sourire, ou pour le regard. Harcèlement ? pour avoir une
expérience, celle qui mobilise et qui s’avoue ces
semaines-ci, j’ai consulté par courriel mes nièces et
neveux, eux-mêmes, leurs enfants. Je pourrai donc
apprécier la séance d’aujourd’hui et la proclamation d’une
nouvelle grande cause nationale. Quoi que j’apprendrai
d’éventuelles victimes, ou du regard de la jeune
génération sur les diverses récupérations (démagogies ?)
d’un régime autoritaire voulant paraître proche des
préoccupations et des situations, il me semble que la
question reste celle de tout harcèlement, notamment des
enseignants par leurs élèves, ou de tout autre, et donc
trouvant sa réponse dans le Code pénal, au fond de tout
irrespect de la personnalité et de la liberté de l'autre.
Au collège que fréquente notre fille, ce sont des groupes
séparés ou se caricaturant mutuellement. Il n’y a pas
d’individualité ni de sexe, c’est de part d’autre des
univers… compétence : le ministre de l’Education
nationale, des instructions qui circulent par écrit, des
réactions des jeunes : ne pas stigmatiser, ou la
secrétaire d’Etat aux parités, tous les soirs sur un
plateau de télévision ou l’autre, voix (ton et vocabulaire
d’une pré-adolescente), mais pas celle du président de la
République.
En revanche, ce qui devrait
hanter ce dernier plus que l’échéance de 2002… ce serait
la dette publique, ce serait le déficit extérieur du pays,
ce serait l’historique de cet embourbement, ce seraient
les remèdes et ceux-ci à ne pas chercher dans l’imposition
accrue ou dans la dépense publique diminuée. Vrai sujet,
difficile. Traité, il consacrera un homme d’Etat. J’ai
commencé de travailler ce sujet et de le questionner,
découvrant une excellente bloggiste, le rôle très ouvert
de l’Agence du Trésor, mais pas encore ni vraiment les
causes. Sauf, notre faiblesse à l’exportation, qui n’est
pas un manque de compétitivité mais la disparition des
grands groupes qui généraient l’essentiel de nos
excédents. Et puis ces soirs-ci, le devoir du quatrième
président français qu’ait eu la Chancelière allemande
depuis 2005, c’est, avec la discrétion et le tact
souhaités, entourer celle-ci. Par reconnaissance de la
France et de ses trois prédécesseurs pour cette grande
Allemande, et puis – peut-être – par anticipation de son
nouveau règne, et donc d’une initiative forte avec elle :
l’Europe.
Prier…l’histoire humaine, un
récit détaillé, psychologique, ce que ne sont pas aussi
explicitement les récits grecs ou latin. Le martyre mental
et affectif du si cruel Antiochus Epiphane, battu en
personne devant Elymaïs tandis que Lysias se fait refouler
de Judée par les insurgés (les Macchabés) se renforçant
par leurs prises de guerre. C’est la contrition aussi de
David et de bien des puissants qui lutèrent contre le Dieu
d’Israël. De nos jours, les procès de criminels de guerre
ou ayant agi contre l’humanité n’avouent pas ou meurent
avant de comparaître. Convocation des amis par le roi,
comme plus tard Hérode pour se faire piéger par Hérodiade.
Le sommeil s’est
éloigné de mes yeux : l’inquiétude accable mon cœur, et je
me dis : A quelle profonde détresse en suis-je arrivé ? Dans
quel abîme suis-je plongé maintenant ? J’étais bon et aimé
au temps de ma puissance. Mais maintenant je me rappelle le
mal que j’ai fait à Jérusalem : tous les objets d’argent et
d’or qui s’y trouvaient, je les ai pris ; j’ai fait
exterminer les habitants de la Judée sans aucun motif. Je
reconnais que tous mes malheurs viennent de là, et voici que
je meurs dans un profond chagrin sur une terre étrangère. [1]
. Texte magnifique, quelle portée pour nous aujourd’hui ?
la lecture spirituelle de ce que le temps, l’époque, les
travers et les « succès » nous imposent. Le discernement
des liens de cause à effet. L’histoire, en l’espèce celle
d’Antiochus Epiphane se termine lapidairement : la
succession revient à son fils, assurée par l’armée même
mise en déroute, Antiochus V Eupator sera militairement
plus heureux, employant notamment des éléphants. La leçon
est bien celle de l’agonie psychologique du tyran et du
persécuteur, reconnaissant son péché mais sans espérance…
et c’est le psalmiste qui l’exploite et la tire. Ils
sont tombés, les païens dans la fosse qu’ils creusaient ;
aux filets qu’ils ont tendus, leurs pieds se sont pris. Mais
le pauvre n’est pas oublié pour toujours : jamais ne périt
l’espoir des malheureux. Quel écho en donne le Christ : notre condition
mortelle, nos plans et la mort, la veuve et ses maris,
sept frères appliquant la loi mosaïque. Jésus esquisse une
théologie du célibat consacré : ils sont semblables
aux anges, ils sont enfants de Dieu et enfants de la
résurrection. Ils
anticipent notre condition d’éternité. Mais l’essentiel
est dans l’affirmation, pas tant de la résurrection –
certaine – mais de Dieu vis-à-vis de nous : il n’est
pas le Dieu des morts, mais des vivants.
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