Jeudi 23 Novembre 2017
Emacié et sachant par avance l’hostilité de la salle, EM en terrain
difficile, l’Association des Maires, son congrès, que préside François BAROIN.
Celui-ci a l’habileté de laisser le tour à WAUQUIEZ pour la présidence du
parti. Le président a multiplié les engagements et les mesures d’apaisements.
Remboursement aux communes, au centime près, des recettes générées par la taxe
d’habitation. Pas de modification de la « carte territoriale », et
effets de manche faciles. " Merci pour vos colères et vos exaspérations ". Le texte
n’est pas encore disponible. 63% des sondés estiment qu’EM ne respecte pas
l’autonomie des communes, au moins financièrement.
Témoignages et informations éclairant ce que nous vivons avec notre
fille. Les sites et la télévision, les 12 ans, les 18-25 ans. Problème, les
sites en Amérique où ils sont en grave difficulté financière (facebook, snapchatt, instagram ... orthographe à demander à notre fille, les concepts aussi... ) car leurs supports absorbent l’essentiel des recettes publicitaires, et sont
« incontournables » MARSHABLE vendu cinq fois moins que son achat il
y a quelques mois. Outre-Atlantique comme comme chez nous : buzz face, Huffington Post, Vice. ... creuser, puisque ce qui "fait" l'opinion
publique et la rend également si vulnérable, cf. ce dont est soipçonnée
la Russie, en tant que telle ou selon quelques-uns de ses agents...
Prier…
les textes de la veille, est psychologiquement moins aisé et gratifiant que de
prier ceux du jour-même. Nous les recevons comme une aide et un compagnonnage
actualisés, adaptés, immédiats. La foi a de la mémoire, elle lit une vie, une
histoire entière mais sa tenue-même n’est pas rétrospective, elle se vit, elle
vit au présent, elle nous meut au présent. – Les persécutions d’Antiochus
Epiphane. Respiration de l’Ecriture. Les
hommes envoyés par le roi Antiocos pour contraindre les gens à l’apostasie arrivèrent
dans la ville de Modine pour y organiser des sacrifices [1]. Anticipation de la
mission pour laquelle Saul fait route vers Damas, quelques siècles plus tard. Mattathias,
un chef honoré et puissant dans cette ville, soutenu par des fils et des
frères… s’enflamma d’indignation et frémit jusqu’au fond de lui-même ; il
laissa monter en lui une légitime colère… il s’enflamma d’ardeur pour la Loi… exactement, Jésus chassant les marchands du
Temple, le soupir du psalmiste : le zèle de ta Maison…et une première fondation de l’érémitisme au
désert : il s’enfuit dans la montagne avec ses fils, en abandonnant
tout ce qu’ils avaient dans la vie. Alors, beaucoup de ceux qui recherchaient
la justice et la loi s’en allèrent vivre au désert. Ces évacuations, ces pérégrinations, Loth fuyant Sodome et Gomorrhe. La
ville, sans lien logique avec la première lecture, la présentation de Jésus en
pleurs à Son arrivée devant Jérusalem. La fidélité à une vocation : Ah !
si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix ! Mais
maintenant cela reste resté caché à tes yeux… tu n’as pas reconnu le moment où
Dieu te visitait.
Cette vie économique du numérique fondé sur l’addiction et les habitudes
de consommation de la jeunesse actuelle. Conséquences et vulnérabilités
financières pour les groupes et pour les structures, pour l’imagination des « concepteurs »,
souvent très jeunes, les matériels aussi, les empires qui s’effondrent : Alcatel, qui
sont devenus mondiaux : Nokia. Le phénomène DRAHI, l’effondrement probable d’Altice, comme naguère
Vivendi. L’éloquence de l’aventurier, mais Patrick DRAHI et Jean-Marie MESSIER
sont très différents, pas seulement par la multinationalité de l’un et la
francité de l’autre, même si pas loin du précipice sans encore le savoir, JMM dauba
à New-York « l’exception culturelle française ». DRAHI s’est
construit en services rendus mutuellement avec EM depuis une quinzaine de mois.
Ils se sont édifiés mutuellement, l’empire et le pouvoir. JMM est le produit de
l’inspection des Finances et de l’ambiance animée par Edouard BALLADUR en
1986-1988 ? Le cycle nationalisations-privatisations dont j’ai été vite
convaincu qu’il date le début de la brade et au moins de l’extrême vulnérabilité
de nos patrimoines et actifs industriels et financiers. J’avais souhaité qu’en
1982-1983 les nationalisations se consacrent par referendum. La chute de JMM, comme celle du Lyonnais, a été causée par un manque de solidarité
des grands patrons et des grandes affaires françaises – le secret allemand est
que cette solidarité existe, et qu’elle se prolonge entre grandes et très
petites entités, il y a un bloc mental, de comportement, plus encore que des
liens financiers, outre-Rhin, ce qui dissuade les raiders et mutualise le conseil
et la stratégie. Evidemment, la libido de la puissance par croissance externe
au lieu des laborieuses marches ouvrant des marchés ou de nouvelles voies
technologiques, est la même chez DRAHI et chez JMM. Celui-ci, à la DSK, ne s’est
pas exilé, mais fait du conseil et même de la structuration. En stratégie
française, toujours les mirages américains de Thomson en 1986 à Altice ces
jours-ci… mentalement, c’est du Bibi Fricotin.
La
véritable mise à jour économique et financière, notre retour à l’inventivité et
à l’expansion commerciale, sont des opérations-sincérité. Elles permettront un
retour aussi à la confiance civique et donc l’édification de financements internes
ou européens de nos dettes. Notre progrès et notre indépendance sont là. EM
joue la comédie en paraissant faire de la politique : les échéances électorales
à long terme (les européennes, et même sa candidature en 2022...), les habillages
budgétaires, les discours sur les territoires, sur les gestions communales, etc…
je crois que ce sont des façades. L’affaire DRAHI est la vérité, et surtout les
réformes, les purulences françaises qui ne sont pas traitées. Le fonctionnement
des banques, la confusion des métiers banque et assurance qui enferme l’emprunteur
dans une nasse où il ne bénéficie d’aucune sécurité. Les présidences et
gestions de groupes en cooptations ou à l’hérédité. Un petit-fils FRANCOIS-PONCET,
même prénom que l’éponyme, élu sarthois, agrégé et ambassadeur auprès de HITLER,
arrive à la tête de Wendel. Ces groupes qui survivent aux métiers de leur
fondation historique, et comme les communistes et le trésor constitué dans les
années de pouvoir, sont devenus les oligarques sous ou contre POUTINE (devenu l’un
d’eux aussi par fortune recélée), la Banque
d’Indochine, la Compagnie du Canal de
Suez, les forges de Lorraine n’existent
plus mais l’argent qu’elles avaient généré, souvent par privilège public a fructifié…
A ce monde-là, à ces procédures, EM ne touchera pas. FH et NS n’avaient pas même
l’idée… mais il proteste, encore devant les maires, de la transparence et de l’autonomie
qu’il garantira. – C’est odieux et nuisible.
Naguère et sans doute jusqu’en
Mai 2017… la direction du pays était politique, l’habileté d’un président, d’un
ministre, d’un maire résidait dans sa connaissance des hommes et des
situations, on restait dans l’humain, tout simplement dans le pays. Une
évolution commencée avec Edouard BALLADUR en 1986-1988 aboutit à aujourd’hui où
le pouvoir se partage entre grands « patrons » et l’unique président
de la République. Je ne vois pas d’autres explication psychologique aux
assurances peu dignes et serviles que donne ces jours-ci Bruno LE MAIRE à EM :
il fera le travail d’apparence, celui de l’Etat qui n’a plus de réalité et d’effectivité
que par l’organisation de sa contrainte : sécurité, ordre, fiscalité. Je me
suis longtemps étonné du cynisme de la définition que donnait Georges VEDEL de
l’Etat dans les années 1960 : l’Etat, c’est
le monopole de la contrainte organisée…
oui. Mais ce n’est plus le garant et l’animateur de la nation. Tandis que les grands
« patrons » sont si souvent les auteurs de nos déconfitures : des
erreurs stratégiques qu’une simple et franche délibération en comité d’entreprise,
avec les cadres gravissant tous les échelons d’une « maison » à l’expérience
et à la fidélité, aurait fait éviter. Le métier de dirigeant de très grands groupes
ou entreprises n’est pas une expertise mais un relationnement. On va de siège en
siège. L’Etat commet des erreurs de stratégie, avec l’argent public, de mêmes
dramatiques conséquences : Lagardère dans le capital d’EADS, Bouygues dans
ce lui d’Alstom. Je grossis le trait et
surtout il ne rend compte que des très grandes entités et de leurs échecs. Ce qui
marche en France est à plus petite échelle, et échappe à ces tares. Puisse cela
rester la majorité de nos entreprises et la plus grande part de notre consistance
industrielle. Mais l’arrivée d’un Eric LOMBARD à la Caisse des Dépôts et la volonté
d’EM de « mettre fin à des anachronismes » ne me rassure pas.
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