Lundi 20 Novembre 2017
Prier…
les textes , déjà lus en commençant ma journée,
c’est ce qui guide les
heures et activités, et me fait quitter le moment d’éveil
si souvent triste et
découragé. Véritable shoah avant la lettre : les apostats
l’imposant aux
réfractaires en ayant fait allégeance à Antiochos
Epiphane. La thèse de
l’adaptation : allons,
faisons
alliance avec els nations qui nous entourent. En effet,
depuis que nous avons
rompu avec elles, il nous est arrivé beaucoup de malheurs. Manière de délibérer qu’ont continué les premiers
chrétiens : le
conseil parut judicieux… mais il y a la trahison : quelques-uns
dans
le peuple s’empressèrent d’aller trouver le roi, qui a priori n’était pas demandeur… beaucoup
suivirent volontiers
la religion du roi.
Schéma désastreux de
la révocation de l’édit de Nantes. Enseignements
politiques contemporains que
ces textes, position aujourd’hui
d’Israël en Palestine…cependant, beaucoup en
Israël résistèrent et
eurent le courage de ne manger aucun élément impur. Ils
acceptèrent de mourir
pour ne pas être souillés par ce qu’ils mangeaient, et pour
ne pas profaner
l’Alliance sainte. Et de fait, ils moururent. Le point – pour une transposition aujourd’hui –
n’est évidemment pas
les prescriptions alimentaires ; il est l’Alliance à
maintenir. Le jeune
roi d’Est-Anglia, contemporain ou presque de Charlemagne,
ou ces Franciscaines
aux premiers jours de la Guerre civile espagnole… dont la
mémoire est rappelée.
Débat intérieur qui reste toujours difficile, le psalmiste
y est très
sensible : le salut s’éloigne des impies qui ne
cherchent pas tes
commandements. J’ai vu les renégats : ils me répugnent car
ils ignorent ta
promesse.[1].
L’aveugle
mendiant assis au bord de la route, entendant la foule
passer devant lui… peut-être
Bartimée, aveugle-né, mais ce
dernier abandonne son manteau et court au Christ. Ici, il
ne peut bouger, que
prier. Jésus, fils de David, prends pitié de moi. Comme si
souvent dans les
ambiances chrétiennes, aucune compréhension pratique, ou
bien peu, du message
honoré, quand l’application même banale nous est demandée.
Ceux qui
marchaient en tête le rabrouaient pour le faire taire… Jésus
s’arrêta et
ordonna qu’on le lui amène. La clé du
christianisme nous ma recevons et devons l’étreindre dans
notre main, ici. Ce
n’est pas une philosophie, ce n’est pas un message ou une
transmission. C’est
une personne humaine éminemment attirante, compatissante
et qui se révèle toute
puissante. Une personne qui Se dit Fils de l’homme. La
suite, c’est l’entrée en
vie éternelle. Jésus pose la plus déplacée des question :
que veux-tu que
je fasse pour toi ? Et l’autre, évidemment : Seigneur que je
retrouve
la vue. Et
comme toujours le thaumaturge n’est pas Dieu… comble de
délicatesse
du Seigneur, mais le miraculé. Nous sommes transformés et
tout-puissants du
seul fait de notre foi. Retrouve la vue ! Ta
foi t’a sauvé.
La conclusion
st toute belle et simple. A l’instant-même, il
retrouva la vue et il suivait
Jésus en rendant gloire à Dieu. Comme le lépreux
samaritain.
Nous
vivons maintenant la conclusion de l’entreprise européenne
dans sa dégénérescence
de vingt ans : l’intergouvernemental, au lieu de
l’intégration, qui n’a
abouti qu’au désaveu de l’opinion et même à d’évidents
échecs de gestion :
le Brexit, la tentation catalane, la
résurgence des racismes et des
nationalismes dans la très petite acception du terme. Le
probable retrait de la
Chancelière MERKEL, la montée à davantage encore de
représentation des extrêmes
au Bundestag, un de ses députés a même évoqué le
nazisme…laisse le pays sans
direction mentale et morale, car évidemment c’est la
première réaction, si
spontanée mais juste aussi à terme, quand commença le plus
fort de la migration
par le sud-est vers le centre et l’ouest de l’Europe, qui
coute à Angela MERKEL
sa fin de carrière, sauf miracle (à souhaiter). Déjà, le Brexit a modifié
pas seulement les implantations de grands centres
européens de décision, mais
le jeu des pays entre eux : un « axe » Allemagne-Italie se
forme
à propos des immigrants, alors que nous sommes à juste
titre surtout soucieux
de sécurité et tentons, méritoirement mais seuls, de tenir
le front
sahélien : c’est ce que me montre JMC, tandis que les
Américains, répartis
en plusieurs commandements, et sans lien organique avec
nous, pour ce qu’ils se
sont donnés à faire au Niger, sont insuffisants.
La
manière et une part du caractère d’EM se précisent ces
jours-ci. Sinon, la
bougeotte, du moins le traitement de l’opportunité
immédiate : des Emirats
le saut-de-puce à Ryad et le scenario libanais, tentative
dont nous ne
pouvons encore juger s’il est ou non bénéfique pour la
région, et maintenant le
voyage en Iran, sans doute projeté depuis quelque temps,
mais maladroitement
publié dans une sorte d’ivresse, et aussi de ressassement
d’une pédagogie d e
la féerie. Tandis que la Chancelière allemande est dans
une telle difficulté –
je compte lui écrire que les Français l’ont adoptée et
l’apprécient, sans
relation directe avec le pays qu’elle dirige – la personnalité du
président français n’a pas
encore convaincu outre Rhin : le Spiegel, convoqué ad hoc,
questionne sur l’arrogance.
Il est vrai que « la grande nation », souvenirs de notre
Révolution
et de Napoléon, demeure une façon de nous caractériser :
l’arrogance
française. Le paraître aussi. L’investiture de Christophe
CASTANER sans
qu’aucun bilan de gestion dans ses précédents mandats
locaux ou parlementaire,
ni un charisme et une prestance particulière, ne le
justifient, a donné lieu –
assemblés drôlatiquement par Quotdien
– à de singulières définition de la démocratie, décidément
nouvelle :
éloge des votes à main levée, démonstration de confiance.
Attente que se
cumulent les postes au parti et au gouvernement. Le comble
est le dire de Bruno
LE MAIRE, quii serait « menacé » d’éviction (ce me
semblerait une
erreur, car il est l’un des deux ou trois ministres de
véritable expérience,
qu’a-t-il donc à se reprocher ? alors qu’on a repêché
FERRAND ?)
Voici donc le ministre de l’Economie (qui se présente
comme également celui des
Finances) qui proteste de son allégeance et promet même !
de soutenir la
candidature du président n’ayant encore régné que six
mois, à la prochaine
élection, celle de 2022… Le parti prend les plus vieilles
postures, et
semble-t-il EM personnellement : gagner les
« européennes »,
anticiper déjà 2019. Et se poser en barrage contre les
extrêmismes en Europe,
alors que la « recette » la plus opérante et que je
ressasse depuis
plus de dix ans : le suffrage universel direct pour, non
pas une
assemblée, mais un chef de l’Union… serait non seulement
un garde-fou mais
enfin un élan, un idéal exprimé ensemble. Tout cela, les
institutions et les
pratiques constitutionnelles et politiques est une
apparence, une scène, une
conformation au rite, alors qu’on voulait tout renouveler.
La pièce se joue
ailleurs, la succession à la Caisse des Dépôts, la
nomination d’Eric LOMBARD,
la cession de la Caisse Nationale de Prévoyance à la Poste
sont la réalité de
cette transformation de notre pays selon un modèle qui
nous spolie de
nous-mêmes. L’inspection des Finances, sans mea culpa,
décrit dans un rapport
qu’analyse un « bloggiste » franco-belge que je découvre
avec
admiration [2]: Eric VERHAEGE,
combien est devenu calamiteux
le processus de décision français. Sans compter les
manques à gagner comme le
prix du Pentagone à la française, les marchés et les
dépassements de devis,
défiant toute légalité et tous les usages de contrôle et
de contractation…
Très
pratiquement, l’expérience matinale au guichet de
l’administration
préfectorale. « Plan préfecture nouvelle génération » !!!
(que
je compte attaquer en plein contentieux devant le Conseil
d’Etat). Les cartes
grises ne sont plus modifiées, établies et données
manuellement, en dialogue
mais en procédant sur un site internet. Si l’on n’y
comprend rien, si l’on est
trop âgé, si l’on n’a pas d’ordinateur, on peut se faire
dans un centre ad hoc,
un seul, à une demi-heure de voiture de Vannes, chef-lieu
du département où
nous habitons. Système analogue pour les permis de
conduire. Le personnel est
vent debout, formé au contact avec le public, et l’amant.
Voici un Etat qui
n’est plus que policier (avec des suicides de
fonctionnaires ou des
« sorties de route », ce policier tuant quatre personnes
pour se
faire justice de sa petite amie…) ou virtuel. Où est la
relation humaine ?
L’Europe s’est perdue dans les opinions nationales parce
qu’abstraite ou
empêcheuse, loin de la vie. Notre pays va vivre ainsi, et
cette présence
quotidienne d’EM dans les médias (le Canard
enchaîné et sa
rubrique analysant les
publications d’élus locaux : le concours de « ma trombine
partout ») n’y changera rien, au contraire. Elle va tout
fixer sur lui, le
faisant bouc émissaire et non recours. Je découvre le
portrait officiel du
Président : il est désastreux, les deux drapeaux français
et européens
semblent des vantaux de volets plus épais que le chef de
l’Etat. Celui-ci, les
yeux toujours comme des trous sombres ou des canons de
fusil, alors que leur
bleu devait être donné, a, ce qui se percevait pas jusqu’à
présent un bas de
visage trop important, une mâchoire carnassière. Le
portrait officiel des
prédécesseurs importa peu. GP était ému, mal à l’aise. NS
faisait déjà statue
au musée Grévin, FH caricaturait déjà son quinquennat ne
sachant que faire de
lui-même et de ses mains, ballot… Ici, nous avons un
intrus. Est-ce
voulu : de l’opérateur ou du portraituré ?
Zimbabwe.
Drame des histoires, des vrais rôles mais qui ne savent
pas se rester fidèle, à
quoi excella DG en 1946 et en 1969. Procès aussi des
colonisations-décolonisations
et des régimes d’aujourd’hui : ce pays au 150ème
rang de la
richesse nationale dans le monde et du produit par
habitant était la Rhodésie
du sud enclavée et sous blocus, une des perles de l’Empire
britannique. Mais… passionnant :
c’est un Jésuite de 73 ans qui a peut-être les clés d’un
paisible après-MUGABE [3]
Les
notations et renvois du Huffington
Post. Potins et
commentaires. FF dément
avoir des maîtresses et « escort boys ». Interrogation :
ne faut-il
pas ôter à TRUMP l’arme nucléaire ? Sur ce dernier, je
commence à croire
que nous nous trompons, non seulement parce qu’il incarne
certainement une part
de l’Amérique mais aussi, parce que surtout sans plan, il
montre sur beaucoup
de sujets que le roi est nu. Reste que lui et POUTINE sont
alliés dans la
démolition de cadres qu’on pensait acquis définitivement
pour les relations
internationales : climat, crimes de guerre…
[1]
- lecture du livre des Martyrs d’Israël I 10 à 64
passim ; psaume
CXIX ; évangile selon saint Luc XVIII 35 à 43
[2]
- eric-verhaege-entreprise.news
Je suis né le 9
décembre 1968,
à Liège, en Belgique.
Les Français
connaissent mal
l’identité liégeoise, et pourtant elle existe!
Officiellement, Liège est née
vers l’an mil, de la volonté de l’évêque de Tongres,
Notger, qui choisit de
s’installer sur la Meuse pour faciliter son activité
pastorale. Dans la
pratique, Liège devient vite la dernière ville
francophone avant le monde
germanique au sens large. Cette caractéristique fonde
une grande partie de
l’esprit liégeois, très attaché à la France et à
l’esprit républicain.
Je fais mes études
secondaires
à Liège, à l’athénée Charles-Rogier, où j’apprends le
latin et le grec.
L’athénée est installé rue Charles Magnette.
En 1986, j’arrive à
Paris,
pour faire une hypokhâgne au lycée Henri-IV. J’y fais
aussi une khâgne.
J’échoue au concours
de
Normale Sup et j’entame alors un parcours à l’université
Paris-I, où je
décroche une maîtrise de philosophie (mémoire avec
Françoise Dastur consacré à
« Husserl et la préface à la première édition de la
Critique de la Raison
Pure » – la phénoménologie husserlienne m’a beaucoup
marqué!), et un DEA
d’histoire, en histoire économique contemporaine (dont
Jacques Marseille était
le patron), avec un mémoire sous la conduite de Guy
Pedroncini consacré à
« La première guerre israélo-palestinienne: jusqu’au 15
mai 1948.
Mon fils Max naît en
décembre
1990.
En 1992, je réussis
le
concours d’attaché d’administration de la Ville de
Paris. Mon premier poste est
un peu obscur, mais très formateur: directeur adjoint de
la section locale du
5è arrondissement du Bureau d’Aide Sociale. Le directeur
général du Bureau
d’Aide Sociale est alors Dominique de Legge, devenu
sénateur, qui bénéficie
d’une protection politique suffisante pour ordonner une
remise en ordre des
pratiques régulièrement contestables de Jean Tibéri dans
son arrondissement. Je
fais alors les premières expériences que je connaîtrai
plus tard dans ma
carrière, face à des gens de droite comme à des gens de
gauche: l’exécution de
mandats de gestion ingrats, et la nécessité d’y survivre
en prospérant.
Peut-être raconterai-je un jour quelques détails
croustillants sur cette époque
haute en couleur. En attendant… Dominique de Legge
quitte son poste en juillet
1993, et moi en septembre… La tête haute, et les mains
libres.
Cet épisode m’a
beaucoup
appris. En 1995, je prends en charge la gestion des
carrières du Bureau d’Aide
Sociale, devenu Centre d’Action Sociale de la Ville de
Paris. Je suis promu
attaché principal de la Ville, ce qui, à 27 ans, n’était
pas courant.
En 1998, je réussis
le
concours d’entrée au cycle préparatoire de l’ENA, en
interne. J’y découvre le
droit et l’économie. En septembre 1999, je passe le
concours d’entrée à l’ENA.
Que je décroche.
Je suis élu
représentant des
élèves au Conseil d’Administration de l’ENA, présidé par
Renaud Denoix de
Saint-Marc. Je suis alors – et je le suis encore –
convaincu que cette école
souffre profondément de son manque de diversité sociale,
et d’un excès de
consanguinité. De mon point de vue, ces traits de
caractère sont la
manifestation d’une profonde décadence dans l’idéal
républicain. Je rédige un
mémorandum sur la démocratisation de l’école, qualifié
de
« fariboles » par le président du conseil.
Je fais un stage de 6
mois à
la Préfecture du Nord, dont le préfet, Rémy Pautrat, fut
l’un des initiateurs
de la section CFDT de l’ENA dans les années 70. Je fais
ensuite un stage, où je
connais un vrai et grand bonheur, à l’ambassade de
France à Athènes, sous la
conduite d’un jeune ambassadeur: Jean-Maurice Ripert,
qui devient plus tard
représentant de la France à l’ONU. Je suis notamment les
affaires religieuses
et les affaires sociales. J’y rencontre avec plaisir le
conseiller aux
nouvelles technologies du Premier Ministre grec Simitis,
Georges
Papaconstantinou, qui devint ministre des Finances du
gouvernement Papandréou
tombé en novembre 2011. Le monde est si petit!
Durant l’année de
scolarité à
l’ENA, je m’ennuie. Je pars à Sienne pour apprendre
l’italien.
Je parviens à être
classé 67è
sur 120. Un résultat inespéré, vu mon absence totale
d’investissement. Ma bonne
performance durant mes stages, et ma maîtrise relative
de l’italien, m’ont
sauvé.
A la sortie de
l’Ecole, je
décide d’intégrer l’Education Nationale où je deviens
chef du bureau de la
gestion des personnels d’administration centrale. Dans
la pratique, je suis
chargé de la politique de rémunération et de promotion
pour la tête du
mammouth, y compris la gestion des fonds secrets des
cabinets ministériels,
transformés quelques semaines auparavant par Lionel
Jospin en indemnités de
sujétions particulières.
J’arrive au ministère
le 2 avril
2002. J’assiste donc de l’intérieur, en quelque sorte,
au 21 avril.
Au ministère, je mets
en place
l’évaluation annuelle des fonctionnaires, je développe
la rémunération au
mérite, et je supprime un tiers des postes au sein du
bureau que je dirige (ils
étaient 54 à mon arrivée!). Je ne supporte pas les
états-majors pléthoriques,
quand les services directs aux administrés sont
sous-dotés. On n’a pas inventé
l’administration pour rendre service aux fonctionnaires.
On a recruté des
fonctionnaires pour rendre service au public.
Fin 2004, je suis
promu à la
direction de la maison des Examens, à Arcueil, qui est
une PMI de 300 salariés,
en charge de la diplômation de 400.000 candidats
annuels. J’y mets en place la
LOLF, en qualité de responsable de budget opérationnel
de programme. Je fais
certifier l’ensemble de la Maison ISO 9001, j’obtiens un
prix du ministère de
l’économie pour la démarche qualité, je lance le
baccalauréat sur Internet,
malheureusement non repris par la suite. J’ouvre la
première salle d’examen
pour candidats handicapés.
En octobre 2007, je
suis
recruté à la Fédération Française des Sociétés
d’Assurance (FFSA) en qualité de
directeur des Affaires Sociales. Je suis chargé des
négociations de branche
avec les organisations syndicales.
L’affaire UIMM éclate
à ce
moment-là. Et me voici propulsé au MEDEF en même temps
que je négocie à la
FFSA.
Je m’investis dans
des
négociations passionnantes: modernisation du marché du
travail, réforme de la
représentativité, gouvernance des groupes de protection
sociale, formation
professionnelle. Mon idée est simple: il faut instaurer
une démocratie sociale
en France, y compris en accordant de vraies
responsabilités dans la conduite
stratégique des entreprises aux représentants des
salariés, comme cela se fait
en Allemagne.
Je cumule les
mandats:
administrateur de l’ACOSS, de la CNAV, de l’UNEDIC, de
Pole Emploi, de l’AGIRC,
de l’ARRCO, président de l’APEC, mais aussi trésorier de
l’OPCA de l’assurance,
administrateur de B2V.
La crise de 2008
change la
donne. Courant 2009, une sorte de rideau de fer tombe
sur les esprits
patronaux. Les grands espoirs de réforme de 2007/2008
s’effondrent. Ma présence
perd peu à peu son sens, et l’idée de gérer l’héritage
de 1945 ne m’intéresse
pas. 2010 confirme cette tendance, et je décide de
partir.
En janvier 2011, je
publie Jusqu’ici
tout va bien.
En septembre 2011, je
quitte
la FFSA, et je fonde Parménide, cabinet de conseil en
innovation sociale.
En octobre 2011, je
publie Au
coeur du MEDEF.
En avril 2012, je
publie Faut-il
quitter la France?
Bonne lecture!
En commentaire, je
lui écris
Je lis déjà deux de
vos textes - Lombard et
le rapport IGF - rarement rencontré et lu un esprit
aussi perspicace et
travaillant sur le vrai. Merci d'exister.
Heureux d'entrer en
relation au moins
virtuelle avec vous. Athènes de 1982 à 1984. Oui pour
Semitis. Jean-Maurice
Ripert à la suite d'un arrêt du Conseil d'Etat
annulant mon rappel du
Kazakhstan, aurait - sous Jospin - rétablir ma
carrière et ne l'a pas fait.
Conseiller de LJ il ne tarissait pas sur JC traversant
un salon pour le saluer.
Très
chaleureusement et bravo.
[3]
- R.F.I. Sans jamais être sur le devant
de la scène, Fidelis
Mukonori est resté un homme-clé du Zimbabwe et l’est
encore un peu plus ces
dernières heures. Né en 1947, le père Mukonori a
accompagné l'histoire de
l’ancienne Rhodésie du Sud. En 1977 il obtient un
diplôme de théologie à
Berkeley en Californie puis se forme en développement
social au Canada, et
revient au Zimbabwe où il étudie la philosophie et la
résolution des conflits.
En
1979, il participe à la conférence de Lancaster House à
Londres entre les
autorités anglaises et les représentants de la Rhodésie
du Sud, sur l’avenir de
la colonie britannique et travaille à la Constitution
qui sera adoptée en 1980,
la première du Zimbabwe. Mais c’est surtout comme
jésuite que Fidelis Mukonori
est connu dans le pays.
Sa
proximité avec Robert Mugabe lui sera souvent reprochée,
notamment lorsqu’il
célèbre les messes aux grands événements organisés par
le chef de l’Etat.
Durant les années Mugabe, il cherche toujours à
maintenir le dialogue avec le
pouvoir, au risque de se fâcher avec d’autres jésuites
beaucoup plus critiques.
Le père Mukonori a publié un livre sur la genèse de la
violence au Zimbabwe
dans lequel il affirme que la réconciliation est
toujours possible dans le
pays. Il semble être l’une des rares personnes que
Robert
Mugabe
écoute encore.
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