lundi 30 septembre 2019
dimanche 29 septembre 2019
samedi 28 septembre 2019
vendredi 27 septembre 2019
au travail, je suis avec vous… mon Esprit se tient au milieu de vous - textes pour ce jour
vendredi 27 septembre 2019
10 heures 22 +
Semi-grasse matinée et je m’étais couché tôt. Pas ouvert
la télévision depuis le départ de ma chère femme.
Appréciation personnelle des « événements », source : les
titres des « news-letters » diverses auxquelles je suis
abonné. – Eveil laborieux et dans la détresse : la
vieillesse, se vivant en pleine conscience, est un
extraordinaire matériau d’observation de la vie et de
soi-même, ce que n’est pas la jeunesse, un moment, des
jours, des années, de lutte et de combat dont les buts
sont divers mais sans doute de racine unique : notre
dignité, notre âme prenant enfin le dessus, explicitement.
Mais aussi en être, s’en croire victime : diminution, de
l’élan surtout, du goût. Et voici, à l’ouverture de ce
clavier, message de Gilbert L., rencontre intense et mouvement de sa part à la
suite de deux de nos groupes de parole, puis disparition
et silence : beaucoup de temps. 2 Merci Bertrand
pour ta foi, tes révoltes, tes élans , tes espoirs. Tu es
plein d’une vie émouvante. Gilbert. Leçon forte et explicite : je tombe dans pire
que la mort : le néant si j’estime tout selon moi, ainsi
ce que j’ai à faire aujourd’hui, dossier-affiche pour
notre réunion familiale, nécrologie de JC, puis cet
entraînement à un concours de lieutenants-pompiers en note
administrative, et ces mercredi matin à catéchiser des
12-13 ans à Saint-François-Xavier, le poids visuel et
psychologique de notre encombrement en tout dans notre
maison… je tombe de faiblesse, sans plus aucun ressort.
Mais si – merci, Gilbert cher – je considère ce que
j’apporte à autrui, ce qu’autrui peut attendre ou
souhaiter de moi, si je me comprends moi-même comme au
service d’autrui, rencontrés ou alliés pour toujours, mes
aimées, si je reçois cette forte évidence du chemin de
Dieu par des circonstances, des mots, des instants les
plus petits, apparemment, si je suis l’outil de la vie, et
non pas un profiteur épuisé et dilapideur, prodigue de la
vie, alors toute force et tout joyeux devoir au travail me
reviennent. Intensément. Donner, témoigner, écouter pour
donner et transmettre.
11 heures 13 + Voulant le citer pour l’ambiance
autour de JC, je relis le courriel d’Hélène : la chute, cordialement, me glace. A
première lecture, je ne l’avais pas même « « vu ». – Prier … profession
de foi de Pierre, collective, déjà l’Église 3.
Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ?
- Le Christ, le Messie de Dieu. Ce n’est pas encore : tu es le Fils du
Dieu vivant, ou la profession de Marthe accueillant Jésus
trois jours après la mort de son frère. Les circonstances
sont capitales : Jésus, priant, suscite périodiquement la
curiosité, l’interrogation de Ses disciples. Ils Le
cherchent à l’aube, ils entendent Son silence extérieur,
ils Le voient, pas le visage de la Transfiguration, mais
un visage exceptionnel. Jésus remarque leur entourage,
leur cercle, leur perplexité. Une autre fois, il répondra
à leur demande : apprends-nous à prier. Maintenant, c’est l’épreuve. Et qu’ont-ils
comme éléments pour répondre à leur Maître ? « seulement »
de vivre avec Lui. Les intenses moments de foule ou de
dialogue quand se font les miracles ne leur sont pas
propres et les évangélistes ne rapportent pas de réactions
les distinguant. Jésus leur tend la perche : au dire, des
foules qui suis-je ? Pierre tombe juste pourtant, assez juste : Jésus, avec
autorité (comme
si constamment, Il n’en avait pas?), leur défendit
vivement de le dire à personne. Et cette autorité-même n’est pas nécessaire,
car il leur prédit l’affreux et l’incroyable, un
dénouement dépassant tout : Il faut que le
Fils de l’homme
(cette appellation, ce titre : être le fils, le produit de
Sa créature ! l’homme qu’Il adopte tellement, dont Il a
tellement pris la nature, et tout, qu’Il se qualifie par
rapport à celui-ci, et non par rapport à Lui-même, au
Père, à Dieu trois fois Un) souffre beaucoup, qu’il soit
rejeté par les anciens, les grands-prêtres et les scribes,
qu’il soit tué, et que, le troisième, il ressuscite. Et aucun des disciples, pas même Pierre ne
demande pourquoi cette horreur et comment : cette
résurrection ? Il faut que… Eline D. reprend toujours : j’ai besoin de… ce qui est ici éclairant. Tout travail avec Dieu, selon Lui et pour Lui,
la reconstruction du Temple et l’objet, la fin de
celle-ci : la gloire future de cette
Maison surpassera la première et dans ce lieu, je vous
ferai don de la paix. … Au travail, je suis avec vous… Mon
Esprit se tient au milieu de vous… Courage, Josué… courage
tout le peuple du pays ! Discours d’Aggée, le prophète devant une
désolation totale : reste-t-il encore parmi vous
quelqu’un qui ait vu cette Maison dans sa gloire
première ? Eh bien ! Qu’est-ce que vous voyez maintenant ?
N’est-elle pas devant vous réduite à rien ?
12 heures 36 + L’insistance
du prophète Aggée : Rendez votre coeur attentif à vos chemins… , le message d’Olha 4…
Et
maintenant, ma mémoire de Jacques CHIRAC. Je
pleure, sans doute autrement et plus que beaucoup de
Françaises et de Français. Pourquoi ? Parce que cet homme
a fait partie de ma vie, une vie d’analyse politique par
amour de notre pays (qu’il avait certainement lui aussi,
et EM a vu très juste : Nous, Français,
perdons un homme d’État que nous aimions autant qu’il nous
aimait, c’est même
essentiel et le plus vrai hommage qui puisse lui être
rendu, car cela peut … ? tout contre-balancer), parce que
je l’ai rencontré, toujours seul à seul, une seule fois en
réunion (la réception à l’Hôtel de Ville du président du
Kazakhstan quand j’y ouvrais notre ambassade, fin
Septembre 1992, et son discours, lu, était très bien, je
l’en félicitais, ce furent d’ailleurs mes dernières
paroles verbales à son endroit), parce que c’était un
homme dont la mémoire particulière que j’ai et garderai de
lui n’est qu’entre lui et nous, même si maintenant
j’essaye de la dire et de la faire partager. Elle va à
l’encontre des clichés, des hommages de maintenant et
n’est pas non plus celle des combats qu’il mena ou qui
furent menés contre lui. Je pleure quelqu’un que j’ai connu, vraiment,
même si ma vue et mon expérience de lui, sont partiels :
je n’ai jamais travaillé ni avec lui ni pour lui, je n’ai
pas été de son entourage. La dialectique peut se résumer
ainsi : il me remarqua au combat (alors que la plupart des
politiques ne me remarquèrent qu’en me lisant dans Le Monde, notamment : Mars 1972 à Avril 1982), c’était
ma tentative de succéder dans le Haut-Doubs à Edgar FAURE
quittant par sécurité la députation pour le Sénat, ce
qu’il faillit manquer, l’automne de 1980. J’eus presque
aussitôt : Février 1981 à choisir entre lui, une
candidature sous son étiquette à Thionville et contre la
gauche pour les législatives à venir, de date inconnue
puisque dépendant de la présidentielle dont nous étions à
quatre mois, et François MITTERRAND. J’avais choisi FM
depuis Juin 1977 et avant, depuis que je l’avais
vu/entendu à la télévision, en Avril 1966, aux côtés de
« mon » préfet, maître de mon stage ENA à Blois. Choisi en
ce sens que je ne partageais pas la haine méprisante des
« gaullistes » pour lui. J’étais à de GAULLE depuis mes
quinze ans, ceux du retour au pouvoir de celui-ci et
jusqu’aujourd’hui (l’homme du 18 Juin a conduit ma vie et
mon intelligence de la chose publique et de notre pays),
mais après lui ou en dehors de lui, ce serait FM que je
préfèrerai et que je préfère encore. Je refusai donc. Deux
entretiens déjà auparavant. Il avait son candidat
« indépendant » à Pontarlier, choisi par raccroc, médiocre
mais bon camarade qui, élu en Novembre 1980, a du rester
dans la place jusqu’il y a peu (2012 ou même 2017). Pierre
MESSMER, fréquenté depuis sa tentative d’Avril 1974 vers
l’Elysée depuis Matignon, m’avait dit que je ne pouvais
rester seulement en écriture, professionnellement j’étais
attaché puis conseiller commercial près nos ambassades, et
alors à Munich (consulat général), très proche de la
France. Il me pressentit pour Verdun, j’eusse accepté
(PETAIN aussi) mais quelqu’un d’autre vint et PM n’était
que relatif au RPR. Je n’aimais pas (alors) Valéry GISCARD
d’ESTAING, qu’à tort je jugeais depuis 1966, l’anti-de
GAULLE, comme l’immense majorité des « gaullistes » qui
diminua à son élection (Jacques FAUVET entre les deux
tours les qualifia : ce ne sera pas une ruée, ce
sera une ruée sauvage). JC sut, son comportement le plus magistral
avec la « prise » de l’Hôtel-de-Ville de Paris (élection
pourtant créée par VGE et réservée à d’ORNANO, manque
total de discernement), prendre un mouvement qui avait
toujours eu la culture du chef et venait de tomber en
déshérence, mais entreprit sa quête du pouvoir (la
politique, comme cela a été remarqué hier, selon je ne
sais plu quelle dépêche, a un caractère exceptionnel en
France, au contraire de tout autre pays, et sans doute
est-ce notre trait le plus monarchisant, pas la personne
du roi ou son sacré, mais la noblesse du métier au regard
de toutes autres catégories d’emploi et de vocation chez
nous) dans la haine, et celle-ci, dirigée contre VGE, puis
contre FM, ne le quitta jamais. C’était sans doute son
ressort, détester qui est à la place qu’il brigue, pas du
tout – je le crois – par conscience d’une supériorité (VE…
EM…), mais simplement par trajectoire, par conséquence des
opportunités l’ayant placé dans la course, sur la cendrée.
Suivant intensément notre vie politique, depuis mon retour
de quinze mois de service national en Mauritanie, et selon
DG et les éphémérides électoraux, sociaux,
gouvernementaux, je ne le remarquais qu’en fin de la
campagne de 1974. Ministre de l’Intérieur, carte jeune et
maîtresse de Georges POMPIDOU tentant son va-tout pour une
réélection anticipée suffisamment pour que la maladie ne
l’ait pas trop diminué encore. Il avait gagné une
popularité propre en étant ministre de l’Agriculture, y
apprenant une façon de séduction et de proximité qu’il
garda toujours : gouaille et familiarité, photogénique et
chaleureuse à l’antenne. La haine ne venait sans doute pas
de son tréfonds, mais d’un couple qui prétendit le
« formater » sinon le « robotiser », Pierre JUILLET et
Marie-France GARAUD. Un homme sous influence… et écrivant
peu par lui-même… ses Mémoires, et chacun de ses livres…
avec parfois le retournement provoqué par une emprise
passagère : Philippe de SAINT-ROBERT (gaulliste intégral,
plume et discernement exemplaires, mais triste et parfois
médisant, Michel JOBERT me le rappela, à mon endroit) pour
« l’appel de Cochin ». Il avait également inspiré GP lui
faisant citer Kiel
et Tanger
devant un aréopage rue Saint-Guillaume. Haine des deux
compères contre Jacques CHABAN-DELMAS, plus rayonnant que
Georges POMPIDOU leur maître, puis haine de VGE nourrie et
argumentée par sa collaboration avec celui-ci mais en
sous-ordre (Premier ministre). Je n’aimais pas, alors, VGE
mais en 1978 je pris parti pour lui, contre la haine des
« gaullistes » et du R.P.R. Je ne sus que beaucoup plus
tard , par le très généreux Jean CHARBONNEL, la genèse qui me manquait.
Celui-ci élu dans la vague imprévue mais magnifique de
Novembre 1962, à la suite du referendum sur l’élection du
président de la République, désormais au suffrage
universel direct, parraina de Brive-la-Gaillarde à Ussel,
le « jeune loup ». GP en avait lancé beaucoup à l’assaut
du Massif Central tenu depuis près d’un siècle par les
radicaux. JC était alors d’amours et de comportements
d’extrême-droite, en relation indirecte avec les généraux
putschistes emprisonnés à Tulle. Il aura l’honnêteté de
bien dire qu’il était « fana-mili » pendant la guerre
d’Algérie. Auditeur à la
Cour des comptes à sa sortie de l’E.N.A. et au cabinet du
Premier ministre, dans des circonstances que je ne sais
pas, mais l’Auvergne peut-être (mot de COUVE de MURVILLE
sous VGE : trop d’Auvergnats à se succéder au pouvoir), il
séduisit POMPIDOU par une prise de notes en réunion, une
mise au net et des photocopies en sorte que la ou les
pages étaient sur le bureau du Premier ministre, son
arrivée le lendemain matin (je ne sais comment je l’ai
appris, mais bien des vies « notoires » commencent par ce
genre de toutes petites circonstances et par un rapport
pratique avec un puissant). Ensuite, un rôle : secrétaire
d’État à l’Emploi, donc subordonné à Jean-Marcel JEANNENEY
qui m’en dit du bien trente ou quarante ans plus tard. Un
rôle en Mai 1968, des relations avec la C.G.T., un
revolver dans la main, tandis que se préparèrent les
négociations rue de Grenelle, au ministère des Affaires
sociales ? l’homme de POMPIDOU évincé de Matignon, pour
piéger la formation du gouvernement MCM, recommandations
de GP à Alexandre PARODI, vice-président du Conseil
d’État : refuser le ministère du Travail et des Affaires
sociales.
L’homme
qui me reçoit à l’Hôtel de Ville, en plein ma campagne
pontissalienne, aux frais mesurés mais excédant mes
émoluments, est plus que chaleureux, nous parlons de
confiance, il va dans un angle de son vaste bureau,
dissimulé par un lourd rideau, coffre-fort, liasses de
billets le bourrant et me donne 80.000 francs, même si un jour vous
me traitez de tout, de « va-de-la-gueule », je n’en
parlerai jamais. Je remarque la belle photo de Georges
POMPIDOU, portrait devant un monument aux morts pendant sa
propre campagne de 1969 qui sera sa photographie pour les
dossiers de presse, sur fond noir, le contexte effacé, et
évidemment celle du Général, à la Ville de Paris,
compagnon de la Libération. Il n’en a pas une pour
lui-même ni de DG ni de GP, les proches des deux grands
personnages n’ont pas pensé en demander une dédicacée.
Chez aucun des anciens ministres de DG, je n’en ai vue. Il
m’en fait choisir une de lui qu’il dédicace très
chaleureusement. Est-ce à cette première rencontre qu’il
m‘interroge sur sa candidature à la très prochaine
élection présidentielle ? Je lui réponds de laisser courir
Michel DEBRE, il ne court aucun risque et ce sera
honorable. Nous nous revoyons une seconde fois avant le
dénouement : 2,7 % des suffrages exprimés, mais dans les
villages où le contact s’est noué, je suis parfois en tête
devant les deux conseillers généraux rivalisant pour la
place. Je quitte Pontarlier avant les résultats du vote,
en publiant que les électeurs sont majeurs et décideront
sans recommandation pour le second tour. A quatre heures
du matin, je suis déjà dans le midi (Saint-Tropez que
j’affectionne et où je passe quelques jours avant de
regagner mon poste bavarois, dont je m’étais mis en congé
pour un mois), JC m’appelle au téléphone : pour une
première et en solitaire, c’est très bien. La bataille est
au couteau, communiquez que vous soutenez… Impossible,
Monsieur le Premier ministre, j’ai dit que je ne donnerai
pas de consigne. Il
semble ne pas m’en vouloir puisque nous nous revoyons (à
ma demande?) en Février. Je continue alors de rencontrer
FM, seul à seul, rue de Bièvre puis rue de Solférino qui
s’inaugure. Nous apprenons l’un de l’autre, Michel JOBERT
(qui n’a pu recueillir les 500 parrainages!) et moi que nous
faisons le même pari et la même alliance : FM et je porte
à celui-ci deux idées que nous mettons au point et qui
seront prises : quitte à « supprimer » les préfets, leur
titre, dire comme à la Libération ou en 1968, quelques
minutes du 30 Mai, commissaire de la République. Et
marquer la rupture en politique étrangère ou une autre
manière d’être et de faire : le ministère des Relations
extérieures. A l’Hôtel de Ville, le maire et Jacques
TOUBON, l’homme du parti. Thionville, mais je ne veux pas
combattre la gauche surtout si elle est communiste. Je
suis envoyé faire connaissance avec Alain JUPPE, rue de
Tilsitt. C’est de là que j’assiste au lancement officiel
de la campagne de JC.
Nous
correspondons beaucoup quand la mairie de Paris s’oppose à
l’Elysée sur une exposition universelle pour le
bicentenaire de la Révolution : JC calcule les dépenses
incombant à la Ville, j'essaye de l'amener, sur ce point
précis, à FM. Le ton est souvent à la confidence, mais
nous n’allons nous revoir – je suis rarement à Paris
puisqu’affecté à l’étranger, Grèce, Brésil – qu’à
l’Elysée. J’attends d’être reçu par Jean-Louis BIANCO avec
qui FM ayant recommencé à me recevoir à partir de Janvier
1983, m’a mis en relation qui sera durable, pas efficace
mais très informative. Et voici le Premier ministre, JC,
montant l’escalier, apparaissant, venant pour le Président
de la République : il me voit et s’écrie, vous : ici ! Je
n’ai pas l’esprit de répliquer : mais vous aussi. De là,
sans doute, le fossé, le mur. Un aparte en Septembre 1993,
je l’ai déjà dit. Je suis « viré » de « mon » ambassade
d’Almaty et du Quai d’Orsay (je n’y étais que détaché et à
un très mauvais grade, malgré des promesse de BRERGOVOY et
de DUMAS, mais ce ne sont pas les ministres qui règlent
les carrières, surtout là…), et je deviens demandeur,
d’autant que mon administration d’origine (la Direction
des Relations économiques extérieures au ministère de
l’Economie et des Finances) me répudie, que le « privé »,
banques ou avocats, ne me considèrent que si j’apporte du
chiffre et beaucoup. Hâte pour m’exclure, crainte que la
gauche gagne la présidentielle et que je revienne en cour.
Donc, JC : je parviens à l’approcher lors d’une réception
dont une relation amicale (QUENTIN, plume de JC alors et
candidat à la succession de LIPKOWSKI à Royan) me ménage
l’entrée. A parte aisé et sympathique avec le président de
la République : oui pour vous recevoir, voyez avec
VILLEPIN. Sept ou huit ans plus tard, je sus par Bertrand
LANDRIEU, préfet de la Manche, rencontré à la Trappe de
Bricquebec, et dirigeant désormais le cabinet à l’Elysée,
que DdeV, secrétaire général, avait systématiquement
détruit mes correspondances vers JC. Je tentais même – , ce me semblait,
sans emploi, et probablement
contraint de vendre mon seul bien immobilier, acquis à
l’instant de m‘envoler en Asie centrale (Juillet 1992),
vie ou mort ou presque ? - de faire passer une lettre par
Claude CHIRAC. J’attendis plusieurs heures sa sortie, un
soir, rue de l’Elysée, mais sans qu’elle apparaisse. La
lettre fut pour son chauffeur.
Jugement
politique. Critique. Il a introduit la haine en politique,
par pour les idées mais pour les personnes, pour le tenant
du pouvoir, son pouvoir en brigue et en avenir. Peut-être
initialement instillé par Marie-France GARAUD et Pierre
JUILLET, mais avérée et structurelle ensuite. Le discours
du Vel’ d’Hiv. effaçant à l’immense joie des vraies
ennemis du général de GAULLE et de tout le gaullisme en
fondation, en histoire, en gestes, en restructuration du
pays et de notre figure nationale, a été négocié avec les
représentants de la « communauté juive » avant l’élection
présidentielle et pour la gagner. La reprise des essais
nucléaires français, dont Pierre BEREGOVOY à si juste
titre avait déclaré le moratoire, se fait à l’anniversaire
d’Hiroshima : culture du Président et de ses proches ! La
suppression du service national, dont je prêche sans
succès depuis des années le rétablissement et l’extension
aux filles, prive la France d’un outil de cohésion
essentiel et exemplaire. Enfin, erreur majeure ayant fondé
toutes les dérives présidentialistes de ces vingt ans,
avoir accepté la réduction à cinq ans du mandat
présidentiel puis, sans davantage de divination ou de
simple examen, la dépendance désormais de l’élection
législative vis-à-vis de la présidentielle par l’inversion
des calendriers, en considérant une situation fortuite.
Chacune de ces fautes, très difficilement réparables, me
faitt juger que JC a été le plus nuisible de nos
présidents de la République. Il était à le veille de nous
faire réintégrer l’O.T.A.N, quand il manqua la dissolution
d’Avril 1997. Alors, comme le soir du referendum de Mai
2005 sur « la constitution pour l’Europe », il achève son
œuvre de destruction en ne démissionnant pas, donc en
éludant la responsabilité populaire du président de la
République, disposition mentale essentielle de nos
institutions et facteur-clé de notre démocratie, sur le
plan national. De lui et de VILLPIN, ministre pompeux des
Affaires Etrangères en Conseil de sécurité, nous
tiendrions au moins d’être resté à l’écart de l’invasion
de l’Irak par l’Amérique sans mandat des Nations-Unies. Je
ne crois pas à cette version ; de surcroît, DdeV a été
très maladroit avec Colin POWEL qui était, au fond de
lui-même, une « colombe ». La chance a voulu pour la
France notamment que les deux inspecteurs, l’un suédois,
l’autre égyptien, chargé explicitement de découvrir à
Bagdad ou dans tout l’Irak, les armes de destruction
massive qui motiveraient le mandat international sohaité à
Washington, aient le courage (sans doute au risque de leur
vie) de faire un rapport au Conseil de sécurité, concluant
clairement par la négative. Nous n’eûmes donc pas à voter.
L’Elysée avait fait savoir en début d’après-midi de ce
vendredi-là si tendu que – contrairement à l’attitude que
prenait notre ministre des Affaires étrangères à New-York
– la France n’opposerait pas de veto à la résolution
américaine.
Resquiescat
in pace. De très loin, le meilleur livre sur Jacques
CHIRAC est celui de mon condisciple Bernard BILLAUD au
cabinet du maire, où Jean GUITTON prenant celui-ci pour le
sauveur en puissance de la France (chrétienne), l’avait
introduit après l’avoir discerné à notre ambassade près le
Saint-Siège. Bernard dit excellemment comment évolua et
apparut JC à mesure des circonstances et de l’entrée en
influence de Edouard BALLADUR. L’audience puis la messe
privée de Jean Paul II : récit saisissant, l’ennui
affiché, la désinvolture du futur président français,
pourtant préféré à Rome à V.G.E., l’avortement légalisé,
refsué d’audience quant à lui. Il l’attendait, il en était
sûr à l’été de 1995, l’ambassade dans l’Église, parmi les
cardinaux qu’il connaissait tous, la Villa Bonaparte. JC
ne l’y nomma pas. D’un
Chirac l’autre.
Voilà.
Président de la République, on peut beaucoup défaire.
Succès incontestable : avoir su maintenir pendant quarante
ans une même image très favorable d’empathie et de
sincérité. Aucun avant lui et depuis lui, n’y est parvenu.
Au total, l’homme était mystérieux et secret : ses
engouements, les « affaires », ses liaisons qui firent la
méchanceté sinon la haine de Bernadette. Mystère de ses
structures mentales et spirituelles. Aurai-je pu en
approcher en travaillant avec lui, ce que je n’eusse pas
refusé, quand plus rien d‘autres ne me fut à portée, moins
qu proposé : peut-être … Ceci est mon témoignage, sans
doute pas généralisable, sur la personne. En revanche,
certain et argumenté sur la malfaisance politique, sur nos
structures nationales. Exception, son discours sur le
drame dans une de nos banlieues. Villiers-le-Bel, Novembre
2005.
1- Aggée
I 1 à 8 ; psaume CXLIX ; évangile selon saint Luc IX 7 à 9
3-
Aggée 15 à II 9 ; psaume XLIII ; évangile selon saint Luc IX
18 à 22
4- Le 27/09/2019 à 12:11,
: Bonjour Bertrand, le
mardi à 10h30. J'ai un rendez-vous à l'AMISEP Place
Libération. Il s'agit de logement et je le vois déjà,
mais je ne vais m'installer qu'après le 4 octobre.
C'est quelque chose de bien !!! et je veux que vous
sois heureux avec nous !!! Bonne journée.Olha
jeudi 26 septembre 2019
rendez votre coeur attentif à vos chemins - textes pour ce jour
jeudi 26 septembre 2019
2- Le
27/09/2019 à 08:50 Merci Bertrand pour ta foi, tes révoltes,
tes élans , tes espoirs. Tu es plein d’une vie émouvante.
Gilbert
08 heures 53 + Découragé,
sans espérance… les mots ne sont pas adéquats, foi et amour
intacts, peuple de mes rencontres et attaches, règne de ma
chère femme, de notre fille Dieu dans ma vie. Mais vivre et
constater chaque davantage que je suis – comme tant de gens
et de monde à travers notre terre, autour d’elle (le monde :
autant des gens que notre planète, vocabulaire…) - sans
prise sur ce qui m’importe : l’évêque de notre lieu,
platitude de sa biographie et son dédain pour moi, lui ai-je
fait remarquer MAURRAS auquel il est, paraît-il attaché, et
quinze ans de moins que moi, je ne verrai pas sa fin… EM et
sa pantalonnade aujourd’hui et pendant quelques temps,
jusqu’au prochain sujet, et impuissance de tous les
Français : majorité parlementaire, manifestations seront
sans effet ni prise, il n’est pas même démontré que notre
ensemble de régimes de retraite est un système non viable.
Le spectacle et le texte, à défaut de tout autre chose chez
nous et en relations internationales… Aujourd’hui, après mon
entretien au département (cour d’horizon politique et
COULIOU), promenade retardée de nos chiens, et tentative
énième de recours administratif pour le presbytère. La perte
de mon nouveau stylo et de mon « carnet de terrain » me
pèse. L’impuissance enfin : ma chère Mauritanie, tristesse
de son histoire contemporaine… depuis la chute de MoD, un
étau de circonstances, une fatigue aussi, et mon cher
Ousmane, notre correspondance, je le fais « parler » pour
tenter de comprendre son sort, les causes sont une histoire
statique mais millénaire, l’esclavage ou tout comme dans le
sud du pays, mais les remèdes, une prise en charge du dehors
pour une part que nous n’évaluons pas, Eric et moi, de son
déficit en ressources courantes et en investissements…
Textes du jour à vivre et
porter maintenant. Le puissant lui aussi impuissant, Hérode
et le Christ. Dieu et Son peuple selon le prophète Aggée :
rendez votre coeur attentif à vos chemins 1.
Toujours le Temple, encore à reconstruire et en bois… cela
se termine avec le Christ, le vrai Temple, la mise à mort de
Celui-ci, puis Vespasien et la ruine dont il n’a pas été
fait appel : mur des Lamentation...prier d’espérance et de
travail, tout aujourd’hui, de soin de nos chiens aussi… La
perplexité d’Hérode (ce sera aussi l’attitude mentale de
Pilate). Hérode ayant écouté Jean et, celui-ci décapité,
n’est toujours pas quitte : perplexité qui est peut-être sa
façon de prier, comportement sans prévision ni discernement,
sa promesse à la fille d’Hérodiade, il est réduit à
lui-même, donnant pris à tous sur lui, soldats, femmes,
prophète… il a le début d’un bon réflexe : il cherchait à le voir,
la rumeur vient à lui (qui
est cet homme dont j’entends dire de telles choses ?)
mais il ne va pas à Lui. Son père ou son aïeul, Hérode qui
reçut les Rois mages, ne se déplaça pas mais massacra.
Inertie. La nôtre, machinaux : vous avez semé beaucoup, mais récolté peu ; vous
mangez, mais sans être rassasiés ; vous buvez, mais sans
être désaltérés ; vous vous habillez, mais sans vous
réchauffer ; et le salarié met son salaire dans une bourse
trouée. Dieu par Son prophète ne traite pas
directement cette indigence, Il ne propose que Sa présence
et en rappelle les conditions. Allez dans la montagne, rapportez du bois pour
rebâtir la maison de Dieu. Je prendrai plaisir à y demeurer,
et j’y serai glorifié. Le discernement qui n’est
pas statique : rendez
votre coeur attentif à vos chemins.
13 heures 10 + Retour de
promenade, à trois, rythmes différents et moi lent, proche
de l’essoufflement, mais le vent, le plein air au sens
littéral du mot. Le Point et Média
part :
JC est mort, 86 ans, déjà ce qui sera la pierre tombale :
l’obsession du pouvoir mais pour n’en avoir pas fait
grand-chose (la responsabilité populaire du président,
dissolution et referendum perdus sans qu’il démissionne, le
crile mais à l’époque soupçonné et encore moins dénncé par
quasi-personne… sauf moi, en toute modestie : le
quinquennat, la supression du service national enfin) et la
face positive démontrant le talent mais pas forcément l
sincérité : il a inspiré le plus la sympathie des Français
parmi tous nos présidents. J’en écrit davantage et au mode
personnel, ce soir. Pluie probable de témoignages, un
discours d’EM, les Invalides tandis que la pantomime sur les
retraites, son premier jour, sera occultée. - Le Monde, son
indépendance re-regarantie, papier de FENOGLIO, translation
du corps de FRANCO hors de son mausolée et réduction des
lieux et du culte au privé de la famille, Lady HALE et
l’arrêt de la Cour suprême britannique.
Vie : je lâche le volant,
orientation à court terme : au moins ce livre disant amour,
dettes et intimité un peu plus que la seule mienne. Pour le
reste, projets divers en tous genres, écriture compris… tant
d’empêchements et l’inconnu sur la diminution de mes
capacités, grâce que ma volonté et mon libre-arbitre passent
la main… à Dieu, tel qu’Il m’a accompagné et S’est manifesté
toute ma vie, jusqu’à cet instant.
17 heures 45 + A la poste
de Theix, je sonde… sur JC. Deux jeunes femmes : je ne l’ai pas connu, le
président de mon enfance. Un jeune homme : quelqu’un de bien.
18 heures 51 + Courriel de
Saint-Petersbourg, Hélène : Je suis profondément chagrinée par la mort
de Jacques Chirac annoncée aujourd'hui. Avec son départ, c'est
toute une époque de la vie française où la France incarnait un
pays fort, juste et riche de culture, de traditions et des
valeurs humanistes, part avec lui. – … les pigeons amoureux, l’un
ayant manifestement attendu l’autre qui a tardé une
bonne dizaine de minutes.
20 heures 13 +
Tandis que je fais bouillir de l’eau pour les pâtes de
nos chers, je note donc mon entretien avec ... ce matin.
L’homme a épaissi, mais pas grossi. Complet gris clair,
d’été, col ouvert, la décoration de l’immeuble et les
espaces intérieurs réussis, le couloir boisé blanc avec
des soulignures vertes pour des panneaux de portes est
bien. - Tout notre entretien sera ses réponses brèves à
chacune de mes questions, y compris sur lui-même, mais
il donne ainsi une ambiance complète, précise et sans
prendre parti sur ce qu’il énonce comme factuel ou
passé. Très organisé, je le constate il me donne
aussitôt téléphone et internet de F. à qui j’ai aussitôt
couriellé. Il m’avertit d’expérience,
les campagnes électorales, les municipales, il semble
avoir – sans relever mes dires – une opinion médiocre
pour Jo DANIEL et meilleure pour FB : tout le monde
promet pendant ces six mois, mais ensuite…
Renouvellement du conseil départemental : 2021. MN, il
n’élude pas au contraire ma question : un tandem avec
LAPPARTIENT, il semble ne pas croire que celui-ci tienne
à aller au Sénat., les places seront plus chères encore,
puisque le département perd un siège, passant de 3 à 2.
Ici au conseil, elle a fait montre de compétences
réelles et travaille, les fnances, les ressources
humaines. Je n’ai pas embrayé sur sa manière à Surzur :
7 « burn-out », et il n’a pas entendu parler de la
querelle suscitée par sa main-basse sur le presbytère,
encore moins de mon implication. Elle a donc une bonne
image, comme l’avait déjà noté et fait noter Michel P.
Ces sénatoriales ? Courues par des députés ne pouvant
aller à un troisième mandat : je pense à Hervé PELLOIS.
Non, car la loi sur cette interdiction compte les
mandats en cours comme les premiers, même si certains en
sont déjà à leur troisième ou quatrième. C’est la
représentation proportionnelle à l’Assemblée nationale :
97 sièges pourvus de cette façon, qui va faire question
et le département passe de 6 à 4 sièges…. François
GOULARD ? On ne le voit guère ? C’est un choix, plutôt
que de se faire voir, bien gérer, et il le fait. Le seul
département en excédent budgétaire : 50 millions
d’euros, le premier en investissements. Sans étiquette,
mais il a choisi très tôt EM et EP. ROBO a fait de même,
mais bien plus tard. Sa propre carrière ? Études à
Rennes, d’abord en histoire, un maître en période
XVIIème-XVIIIème, LE BRUN dont l’épouse vient de
mourir : Rennes II, puis droit et science politique rue
Jean Macé. Je ne le coupe pas pour lui dire que j’ai
pratiqué ces lieux et comme enseignant. Attaché
parlementaire du député-maire de Perros-Guirrec,
longévité plus que personnalité, lui la navette et la
plume, un premier rapport sur le littoral, puis le
cabinet de François FILLON, ministre de l’Education
nationale. Rien ne laissait présager ce qui est arrivé,
l’époque n’était pas du tout à cela, à l’américaine, la
moindre chose peut faire tomber. Ici, nous avons établi
une règle, tout cadeau de 150 euros et plus doit être
déclaré. Il ne me dit pas s’il était ou non sympathique.
Puis à la région, une petite chose à l’époque et de très
peu de compétences : 260 agents pour aujourd’hui plus de
4.000. Yvon BOURGES, considérable et qui faisait peur.
Puis Josselin de ROHAN. Vous devriez écrire tout ce
parcours et vos observations. Changement de générations
aujourd’hui complet. Avec BOURGES ceux nés dans les
années 1920, GOULARD le début des années 1950. Notre
couple de Saint-Cyriens à la préfecture, il n’en a pas
encore la pratique. Ici peu d’osmose, au contraire
d’autres départements où le préfet et le président du
conseil départemental petit-déjeunent ensemble tous les
lundi. La décentralisation aujourd’hui, j’avais dit mon
expérience de Blois, le préfet pour son « hôtel »
dépendant de son conseil général. Ici jusqu’il y a peu,
la vaisselle pour les dîners à la préfecture était celle
du département, j’y ai mis fin. Ce qui est marquant
aujourd’hui, c’est la disparition ou presque de vraie
culture chez les élus et à l’assemblée, pas ces quatre
ou cinq personnalités qui tenaient tout en séance. Il me
reconduit à l’ascenseur, mon souvenir à GOULARD, mais
celui-ci sait ma visite. Sobriété, calme et clarté qui
m'ont beaucoup plu.
3-
Aggée 15 à II 9 ; psaume XLIII ; évangile selon saint Luc IX
18 à 22
mercredi 25 septembre 2019
regardez ce qu'il a fait pour vous - textes du jour
mercredi 25 septembre 2019
EM et l’immigration. Démonstration, s’il la fallait, qu’il ne pense qu’élection, et toutes élections concourent à la sienne ou l’handicapent. Celui qui devait révolutionner en contenu et en comportement, est au contraire celui qui est le plus immergé dans les vieilles recettes et dialectiques, avec des vues et projets beaucoup plus courts qu’aucun de ses prédécesseurs, sans cohérence ni explicite ni implicite, mais avec des moyens qu’aucun de ses prédécesseurs n’avaient, et avec le formidable atout qu’aucune alternative en paraît au moins dans la sphère de la politique par élection… Cette réforme que je n’aimais pas, celle de NS limitant le nombre des mandats présidentiels (d’affilée ou dans une vie ? à vérifier), met EM hors jeu au plus tard en 2027, sinon nous aurions pu l’ « avoir » pendant vingt ou trente ans… L’issue est de plus en plus imprévisible, la dégénérescence de nos institutions et de la démocratie est en revanche constatable, et de jour en jour s’accentue. Mais je crois que son calcul sur l’immigration 2, s’en approprier le thème, est faux : il conforte et légitime encore plus Marine LE PEN et va perdre ce qui dans notre pays a quelque hauteur, vérité, générosité et intelligence de pensée. – Papier pour MC : l’immigration ne doit pas se penser en situation d’arrivée et d’accueil forcé ou non, mais en son mouvement et en son origine, la répudiation d’une vie telle que vécue par une grande partie de la population mondiale et qui n’a pas de force de contestation. Ainsi, aujourd’hui deux forces immenses dont aucune n’est négative : la contestation des migrants, la vision de la jeunesse dans les pays dits riches ou développés. Ce sont elles qui feront l’histoire des prochaines décennies et même périmer les impérialismes des dictatures actuelles : Chine et Russie.
15 heures 41 + Retour de Questembert : Edith dans le train à une heures et demi, des retraités d’Erstein, ils échangent en alsacien jusqu’à Rennes. SMS me tenant au courant. Nous sommes indéracinables l’un de l’autre, et c’est quand elle est dans la maison que je m’y sens le mieux. - France-Info. CASTANER exige des excuses d’un syndicaliste ni FO ni CGT pour des insultes que celui-ci aurait proférés pendant les manifestations d’hier, et qui peuvent déstabiliser une police déjà tellement à l’épreuve. C’est évidemment le monde renversé : c’est au gouvernement de faire que la norme soit le dialogue social et la satisfaction des revendications, et que la nécessité de maintenir l’ordre seulement exceptionnelle.
22 heures 04 + LARCHER de plus en plus présent, EM recommence demain le « one man show », tant joué pour le « grand débat national » : il va s’agir des retraites : pédagogie. Toujours, depuis des années, vérifier à partir de quand ? ces confidences ou ces analyses du seul homme à compter dans notre vie politique, la page 2 au Canard enchaîné. Confirmation : la grande peur des gilets jaunes. Pas de commentaire sur les velléités du Premier ministre de se porter candidat à la mairie de Paris, ni sur la manière soudaine dont elles ont cessé. G – L’impeachment : l’Ukrainegate. Parmi les multiples novations de notre temps politique et militaire, l’influence de l’étranger qui n’est plus seulement financière dans les campagnes présidentielles, mais thématique. Il est peu parlé du résultat des élections israëliennes, et plus guère des infortunes pétrolières saoudiennes. Les spectacles, les tweets, les gros plans présidentiels l’emportent pour ne rien signifier dès leur lendemain. La prière d’Esdras : conscience d’Histoire, conscience personnelle, puissance motrice d’un constat : il nous a rendu la vie. Les voix, la présence au téléphone, sans doute, mais la présence dans le coeur.
07 heures 16 +
Prier….ils
partirent et ils allaient de village en village, annonçant la
Bonne
Nouvelle et faisant partout des guérisons. Le
Christ, le
rythme, le mouvement qu’Il nous ordonne. Partir mais dans un
but,
pas tant dans une direction, le but le déterminera ; l’univers
entier. L’annonce d’un événement, de L’événement. Le souci
des corps, faire du bien. La dialectique n’est pas celle
miracles
s’accomplissant en présence du Christ et selon la foi du
miraculé
ou de son entourage. Elle est celle d’un soin des autres, mais
aussi l’indication d’un don, d’une puissance conférés à Ses
missionnaires par le Seigneur. Regardez
ce qu’il fait pour vous 1.
Et moi, en terre d’exil, je
lui rends grâce ; je montre sa grandeur et sa force au peuple
des pécheurs. Lecture de l’Histoire et de chaque
événement, y reconnaître l’action bienveillante de Dieu. Dans
cette servitude, notre Dieu ne nous a pas abandonnés : il nous
a concilié la faveur
du roi
de Perse, il nous a rendu la vie pour que nous puissions
restaurer la
maison de notre Dieu et relever ses ruines, afin d’avoir un
abri
solide en Juda et à Jérusalem. Israël et la terre
reçue
de Dieu, mais l’Histoire sainte ne le montre jamais ni en
possession exclusive ni en domination ou en expansion. Le
malheur :notre faute, le bonheur : un don. Je relis notre
évangile : annonce et guérison sont sur le même plan, la même
mission : il les envoya proclamer le règne de Dieu et guérir
les malades. Et la mission s’assortit d’un pouvoir et d’une
autorité : il leur donna
pouvoir et autorité sur tous les démons. Les
démons ?
pour l’époque. Définition en exégèse, et en théologie, le
monde des êtres spirituels, ce ne nous est plus familier.
Pouvoir et
autorité sont du même ordre : ils remédient, ils sont
salvateurs, ils revêtent l’envoyé, le missionnaire, peut-être
nous aussi quand nous inscrivons notre vie, nos actes dans
cette
mission.
09 heures 34 + A réfléchir… les immenses fortunes personnelles d’aujourd’hui sont et seront de moins en moins du type des siècles précédents : industrie, services, réseaux, mais celles des inventeurs d’avenir, d’avenir en techniques et technologies. Si elles ont des conséquences sociales désastreuses pour les main-d’euvres qui leur sont nécessaires, elles engendrent d’intenses progrès sociaux cependant, posent les vraies questions de société et d’éthique, y répondent partiellement. Evidente péremption – en conduite de la société – du politique et des Eglises, de l’Église si les positions et manière de penser, puis de proposer, voire de décider (mais décider à propos de quoi si l’avenir se joue autrement, ailleurs et sans eux?) ne changent pas. D’où l’évidence, celle-là positive, il y a des « trous » dans les évolutions actuelles, des nécessités qui apparaissent : le politique n’est plus l’acteur en tant que tel, il est le gardien, le régulateur, il a un rôle moral, il est défenseur et ordonnateur. Il doit orienter la recherche vers l’humain et le vivant, le plus humain, le plus vivant, renouveau de la collaboration des créatures à la Création. Quant à l’Église, elle a l’apanage de la Révélation, donc du sens, donc du comportement face aux évolutions et selon le concours et l’éclairage de la Révélation. Je ne « raisonne » pas ici sur les nouvelles lois bio-éthiques, sur l’extension universelle de la P.M.A. et sur le trouble dans les filiations. Plus largement, c’est la disjonction entre ces institutions – au temporel pour l’Église, quasiment au spirituel pour la politique, au sens d’une transcendance à toujours approfondir – qui me paraît de plus en plus grande et dangereuse. La société et l’homme sont continus mais les textes sont discontinus.
09 heures 34 + A réfléchir… les immenses fortunes personnelles d’aujourd’hui sont et seront de moins en moins du type des siècles précédents : industrie, services, réseaux, mais celles des inventeurs d’avenir, d’avenir en techniques et technologies. Si elles ont des conséquences sociales désastreuses pour les main-d’euvres qui leur sont nécessaires, elles engendrent d’intenses progrès sociaux cependant, posent les vraies questions de société et d’éthique, y répondent partiellement. Evidente péremption – en conduite de la société – du politique et des Eglises, de l’Église si les positions et manière de penser, puis de proposer, voire de décider (mais décider à propos de quoi si l’avenir se joue autrement, ailleurs et sans eux?) ne changent pas. D’où l’évidence, celle-là positive, il y a des « trous » dans les évolutions actuelles, des nécessités qui apparaissent : le politique n’est plus l’acteur en tant que tel, il est le gardien, le régulateur, il a un rôle moral, il est défenseur et ordonnateur. Il doit orienter la recherche vers l’humain et le vivant, le plus humain, le plus vivant, renouveau de la collaboration des créatures à la Création. Quant à l’Église, elle a l’apanage de la Révélation, donc du sens, donc du comportement face aux évolutions et selon le concours et l’éclairage de la Révélation. Je ne « raisonne » pas ici sur les nouvelles lois bio-éthiques, sur l’extension universelle de la P.M.A. et sur le trouble dans les filiations. Plus largement, c’est la disjonction entre ces institutions – au temporel pour l’Église, quasiment au spirituel pour la politique, au sens d’une transcendance à toujours approfondir – qui me paraît de plus en plus grande et dangereuse. La société et l’homme sont continus mais les textes sont discontinus.
EM et l’immigration. Démonstration, s’il la fallait, qu’il ne pense qu’élection, et toutes élections concourent à la sienne ou l’handicapent. Celui qui devait révolutionner en contenu et en comportement, est au contraire celui qui est le plus immergé dans les vieilles recettes et dialectiques, avec des vues et projets beaucoup plus courts qu’aucun de ses prédécesseurs, sans cohérence ni explicite ni implicite, mais avec des moyens qu’aucun de ses prédécesseurs n’avaient, et avec le formidable atout qu’aucune alternative en paraît au moins dans la sphère de la politique par élection… Cette réforme que je n’aimais pas, celle de NS limitant le nombre des mandats présidentiels (d’affilée ou dans une vie ? à vérifier), met EM hors jeu au plus tard en 2027, sinon nous aurions pu l’ « avoir » pendant vingt ou trente ans… L’issue est de plus en plus imprévisible, la dégénérescence de nos institutions et de la démocratie est en revanche constatable, et de jour en jour s’accentue. Mais je crois que son calcul sur l’immigration 2, s’en approprier le thème, est faux : il conforte et légitime encore plus Marine LE PEN et va perdre ce qui dans notre pays a quelque hauteur, vérité, générosité et intelligence de pensée. – Papier pour MC : l’immigration ne doit pas se penser en situation d’arrivée et d’accueil forcé ou non, mais en son mouvement et en son origine, la répudiation d’une vie telle que vécue par une grande partie de la population mondiale et qui n’a pas de force de contestation. Ainsi, aujourd’hui deux forces immenses dont aucune n’est négative : la contestation des migrants, la vision de la jeunesse dans les pays dits riches ou développés. Ce sont elles qui feront l’histoire des prochaines décennies et même périmer les impérialismes des dictatures actuelles : Chine et Russie.
15 heures 41 + Retour de Questembert : Edith dans le train à une heures et demi, des retraités d’Erstein, ils échangent en alsacien jusqu’à Rennes. SMS me tenant au courant. Nous sommes indéracinables l’un de l’autre, et c’est quand elle est dans la maison que je m’y sens le mieux. - France-Info. CASTANER exige des excuses d’un syndicaliste ni FO ni CGT pour des insultes que celui-ci aurait proférés pendant les manifestations d’hier, et qui peuvent déstabiliser une police déjà tellement à l’épreuve. C’est évidemment le monde renversé : c’est au gouvernement de faire que la norme soit le dialogue social et la satisfaction des revendications, et que la nécessité de maintenir l’ordre seulement exceptionnelle.
19 heures 50 + Peut-être,
sur
l’une des branches de notre arbre mort mort mais porteur de
tant de
rencontres, un couple de pigeons, s’embrassant sans trêve. Ils
viennent juste de partir. Le silence depuis mon retour ici.
20 heures 27 + Edith :
Strasbourg, méconnaissable, pas tant de décor que d’ambiance,
que
des étrangers, on n’entend parler que des étrangers. Assaillie
comme je le suppose (et le partage mentalement avec elle) par
tant
d’images et de réminiscences : toute son existence dans cette
ville et presque toute depuis sa pré-adolescence (dates à lui
faire
dire, dans ce petit immeuble) de la Robertsau. – La nuit pas
encore
anthracite mais presque.
22 heures 04 + LARCHER de plus en plus présent, EM recommence demain le « one man show », tant joué pour le « grand débat national » : il va s’agir des retraites : pédagogie. Toujours, depuis des années, vérifier à partir de quand ? ces confidences ou ces analyses du seul homme à compter dans notre vie politique, la page 2 au Canard enchaîné. Confirmation : la grande peur des gilets jaunes. Pas de commentaire sur les velléités du Premier ministre de se porter candidat à la mairie de Paris, ni sur la manière soudaine dont elles ont cessé. G – L’impeachment : l’Ukrainegate. Parmi les multiples novations de notre temps politique et militaire, l’influence de l’étranger qui n’est plus seulement financière dans les campagnes présidentielles, mais thématique. Il est peu parlé du résultat des élections israëliennes, et plus guère des infortunes pétrolières saoudiennes. Les spectacles, les tweets, les gros plans présidentiels l’emportent pour ne rien signifier dès leur lendemain. La prière d’Esdras : conscience d’Histoire, conscience personnelle, puissance motrice d’un constat : il nous a rendu la vie. Les voix, la présence au téléphone, sans doute, mais la présence dans le coeur.
1 - Esdras IX 5 à 9 ; cantique de Tobie XIII 2 à 8 ;
évangile selon saint Luc IX 1 à 6
2- le président de la République
est persuadé que l’immigration, la maîtrise des frontières et
l’identité française seront au cœur de la présidentielle de
2022. Il considère que le match retour avec Marine Le Pen est
inévitable. Partant de là, il fait le constat - et c’est
d’ailleurs l’un des aspects exceptionnels de l’extrait que
nous venons de diffuser - que la loi asile immigration de
Gérard Collomb, pourtant votée il y a à peine un an, n’a pas
démontré son efficacité. - Europe 1
mardi 24 septembre 2019
quelle joie quand on m'a dit : "Nous irons à la maison du Seigneur !" - textes du jour
Mardi 24 Septembre 2019
06 heures 42 + Lassitude,
perte du goût de vivre. Nuit noire encore. Réveiller ma chère
femme. - Textes du jour auxquels je reviendrai dans la
journée : les soins de Cyrus, la paix, la célébration :
la Pâque pour… les immolations, le Christ qui
met fin à ces sacrifices, moeurs
et tentatives
de conciliation avec la divinité : ma
mère et mes frères sont ceux qui écoutent la parole de Dieu,
et
qui la mettent en pratique
1.
09 heures 04 + Papier
expédié,
je vais aller promener Fonzy et Lupa, tâchant d’entraîner
aussi
Sam. Je ne me sens pas bien, fatigue et aussi impuissance
(presbytère, municipales, politique nationale… et écrire).
Vraiment, dissiper mes préalables : les recours, piscine,
illégalité pour le presbytère, dossier LCL… avant Paris et un
éventuel circuit avec Marguerite. Notre voyage et nos moments
à
Lourdes. Quelque chose comme cela, chaque année.
10 heures 30 + Tout en
marchant, nos pas le long des haies vives et arborées,
principalement le même itinéraire depuis des années, nos
chiens
vers le Penerf, succession de deux prairies où courir, surtout
Lupa.
Pas de cervidés depuis un mois. Je remonte et songe : la
propriété foncière ? Mais on joue sur les mots, la taxe est
telle que c’est devenu une location à la commune. Même
raisonnement : les impôts sur les successions, et qui ne
distinguent pas selon une assiette familiale ou de société
financière, industrielle. Qu’est-ce qu’une propriété qui ne se
maintient ou ne se transmet que si coûteusement ?
Les successions
présidentielles, cette élection-là qui maintenant encadrent
toutes
les autres, une pratique sans régulation et également sans
esprit
civique de nos institutions par son principal acteur qui
devait être
arbitre et garant, et qui décide de tout. La démocratie n’est
pas
l’élection ni la désignation de mandataires, elle est
essentiellement la pratique pour répondre aux mandats, pour
exercer
les fonctions dévolues, c’est l’entre-deux-élections qui fait
la démocratie ou une dictature pas identifiée comme telle
puisqu’elle n’embrigade pas et n’emprisonne pas, mais elle ne
permet aucune discussion et ne traite des souhaits du grand
nombre
que contrainte et surprise. L’élection, et plus encore depuis
2012, les « primaires » ne donnent par elles-mêmes
aucune légitimité. Nous n’avons eu depuis la novation de notre
République en 1958 que deux personnalités, légitimes par
elles-mêmes, le général de GAULLE évidemment à raison des
services rendus au pays, François MITTERRAND parce que porteur
comme
aucun autre avant lui ni depuis lui d’une espérance
idéologique
considérable à tous points de vue : alors, la gauche. A mon
sens, il faut rétablir la Cinquième République et
l’approfondir :
rétablir par le septennat refaisant des élections
intermédiaires
pendant un mandat présidentiel, et l’approfondissant en
énumérant
dans la Constitution, les matières ne pouvant être légiférées
que par referendum, exactement comme le domaine de la loi est
défini
matériellement. Un apprentissage général de ce qu’est la
Cinquième République et pour que celle-ci soit ré-adoptée (pas
de
referendum, quoiqu’il en faudrait pour la révision-même, mais
l’intelligence, les mises plus à la réflexion partagée qu’au
débat) et vraiment comprise, serait sans doute du temps, de la
diversité et de la liberté en assemblée – nationale ou ad hoc
–
et localement. Peut-être une année, une véritable ambiance de
gravité sur nos institutions pour qu’elle ne soient plus le
jeu
d’un seul...
23 heures 25 + Nations
Unies et « sommet » sur le climat. Greta
THUNBERG tient
la
vedette par sa jeunesse, sa fraicheur, son indépendance et
surtout
sa véhémence, la simplicité de son analyse : vous ne faites
rien, vous nous privez d’enfance et d’avenir à la fois.
Elle est
attaquée
à la fois par TRUMP qui ne vient qu’une dizaine de minutes à
l’Assemblée générale et par EM l’accusant d’ « antagoniser »
L’émission sur la 2 :
Cash Investigation,
de
façon passionnante, une Hélène LUCET respirant force et
équilibre
traite à la fois d’une régression sans précédent du droit du
travail : l’ « uberisation » (les cyclistes
livreurs payés à la course, n’ayant aucun statut et ne pouvant
en
avoir aucun car des mots, selon les aveux de deux anciens
gestionnaires du système pour la France, sont interdits dans
quelque
conversation ou document que ce soit) et son application dans
la
confection de l’intelligence artificielle, dont je découvre le
principe, une répétition des milliers de fois qui inculque au
bout
du compte à la machine des réflexes de tri, d’approbation et
donc
de réponses à des demandes complexes. Les cyclistes appâtés
par
des promesses de bonus, impossibles à obtenir et uniquement
conçus
pour éviter la pénurie de ressource humaine aux heures de
pointe,
au moins 300 euros par mois… sans protection ni sociale ni
physique
puisque les indications d’itinéraire le plus rapide est donné
par
GPS pour une conduite en voiture. Il y aurait 39 % d’accidents
selon l’activité réelle prise en compte. Appliquée à ces
milliers de visualisation et correction sur écran de
programmes
proposés au contrôle, ce détournement du droit du travail
aboutit
à ne payer que 15 centimes de dollars la demi-heure. Dans les
deux
cas, c’est évidemment la liberté et l’indépendance, mais pour
des gains infimes ce qui signifie bien l’extension de la
pauvreté
autant que le défi porté à toute réglementation publique. Un
projet de loi serait étudié et rapporté par une jeune femme
République en marche, on voit aussi la dégénérescence du libre
examen politique dans la nouvelle majorité et la configuration
de ce
parti sans charte, sans ancêtres et sans ancienneté. L’enquête
est menée auprès des dirigeants : savent-ils cette
exploitation ? Le dialogue est impossible avec un pantin
(Lukas
BIEWALD), au rire aussi forcé et mécanique qu’Henri SALVADOR,
mais surtout méprisant comme jamais ne le fut notre homme des
îles
et de scène : fire8
qui, employant plus de 100.000 volontaires, vient d’être vendu
par
le type pour 300 millions de dollars. Un Laurent SOLI,
poursuivi à
la suite de sa prestation irénique en salle Pleyel, se dérobe
carrément, mentant pour assurer qu’il a déjà répondu. Telle
chargée de communication assure ne pouvoir répondre que par
écrit.
Seul, un Olivier BOUSQUET, responsable pour Google
France, accepte le dialogue et même s’engage à des
réformes de comportement. Le « micro-travail », une
responsable du sujet à l’O.I.T., un ancien magistrat à la Cour
de
Cassation opinent et font comprendre. - Est-ce déjà un
« demain »
terrifiant.
Et voici qui me stupéfie.
Après cette intense jubilation de mardi dernier – mon
recrutement
pour la pastorale des 5ème à Saint-François-Xavier – et dès le
lendemain, pour passer à l’exécution, la déception et la
discussion : catéchiser nos très jeunes cadets en binôme,
selon un dossier fort bien fait mais ne visant qu’une culture
et
des connaissance, pour une classe entière de trente-quatre
élèves.
Je cherchais surtout une relation personnelle, chacun
apprenant de
l’autre et j’avais senti, ayant carrément posé la question :
deux groupes ou tous ensemble, la préférence plus que
majoritaire
pour le petit groupe permettant bien davantage de questions,
et prise
de parole, le besoin, explicite chez plusieurs, un Louis,
notamment
s’étant « marqué » sans religion, d’être aimé…
Correspondance avec Paul H. professionnel d’une association
rennaise, très déférent et même délicat en séance, respectant
ma liberté d’intervention, l’appelant même, mais ne démordant
pas du binôme. Après la messe, ce matin, je lui rends le
dossier,
et commençais avant le dîner de lui courrieller le maintien de
mon
souhait, avec cependant la concession de quelques minutes
d’ouverture
ensemble avant de se répartir nos effectifs. La Providence
fait que
je n’ai pu envoyer mon message, appelé par ma chère femme à
monter dîner, puis tellement captivé par l’enquête sur la 2,
et
n’y venant que maintenant. J’ai donc été retenu et ces
heures-ci, j’étais proche d’accepter le binôme tant certains
visages de ces enfants encore loin de l’adolescence, sauf une
ou
deux filles, semblaient m’appeler, sinon me supplier...
Moment heureux au possible,
retrouvaille de Marguerite et une heure de tir à l’arc,
l’ambiance, Nathalie B., Sébastien : au départ de la seconde
vague de petites classes, trois archers seulement qui
devraient être
quatre ou cinq en rythme habituel. Notre fille, tranquille et
précise. Mattéo, de son âge, repéré dès l’an dernier,
persistante d’une vocation d’architecte. Lilou, phénomène d’à
peine dix ans, n’entrant qu’en CM2 et experte manifeste au
concours
d’avant l’été de « tir à l’oiseau » à Auray. Je
l’ai déposée comme convenu au giratoire du roy, la crêperie,
devant laquelle Ambre l’attendait : équipe de maquillage à
SFX, treize plus une monitrice. Marguerite se maquille bien,
sobre et
précise.
La marche de Dieu avec
nous,
et mes pas aujourd’hui, les formes, toujours intimes, du
bonheur et
de la communion.
1- Esdras VI 7 à 20 passim ; psaume CXXII ; évangile selon saint Luc VIII 19 à 21
1- Esdras VI 7 à 20 passim ; psaume CXXII ; évangile selon saint Luc VIII 19 à 21
lundi 23 septembre 2019
faites attention à la manière dont vous écoutez - textes pour ce jour qui finit
Lundi 23 Septembre 2019
06 heures 44 + La vraie misère
du monde. Réponse d’Ousmane 1,
et écho des présentations odieuses des soi-disant donneurs
d’idées « très concrètes, très concrètes » à EM ces jours-ci
pour l’écologie, et pour tout, EM et son « appli » pour
surveiller ses ministres : « si vous ne changez pas, je vais
vous changer ». Et BELLOUBET, garde des Sceaux, interrogée
mercredi à la sortie du conseil des ministres, sur cette
« appli » : « j’aime être surveillée ». Elle et la
pénitentiaire et l’état affreux de nos prisons sur-bondées, et
ces assassins en puissance laissés libres de passer aux
actes : la mère de famille poignardée X fois devant ses
enfants, le chauffard sans permis, tuant les enfants d’une
autre.
07 heures 42 + Lever du jour,
la demi-lune proche du zénith, du gris sur gris au-dessus de
la ligne de faîte de Minnohar, du four-à-pain, des
arbres, le silence sans oiseau, tout à l’heure quelques
pépiements, depuis des semaines il me semble sur nos petites
routes les pigeons ne s’envolent plus que très lentement et
lourdement, sans réflexes à nos arrivées. - Prier, la
reconstruction du Temple, quelles merveilles fait pour eux le Seigneur ! Car à
celui qui a, on donnera, et à celui qui n’a pas, même ce qu’il
croit avoir sera enlevé 2.
Crudité des textes et donc de la prière, le dénuement,
l’adversité, la dureté. Et pourtant l’édit de Cyrus : en tout lieu où résident ceux qui
restent d’Israël, que la population leur vienne en aide… le
Seigneur, le Dieu du ciel, m’a donné tous les royaumes de la
terre et il m’a chargé de lui bâtir une maison à Jérusalem.
Une entr’aide générale, leurs
voisins leur apportèrent de l’aide, argent, or, dons en
nature, bétail, objets précieux en quantité, sans compter
toutes sortes d’offrandes volontaires. Comme une
montée universelle d’une prière matérielle, tous ceux à qui Dieu avait inspiré
cette décision, se mirent en route et montèrent à Jérusalem
pour bâtir la maison du Seigneur. Le spirituel pas
séparé du reste, comme nous le vivons aujourd’hui. Le Christ
et ses énigmes, presque menaçantes, nous appelant à la
responsabilité : rien
n’est secret qui ne doive être connu et venir au grand jour.
Faites attention à la manière dont vous écoutez. La
nudité, la pauvreté qui s’imposent… la chance de prier et
dépendre « à zéro ».
08 heures + Beauté raffinée de
ce lever du jour. Notre fille, déjà en salle de classe, elle
tient à être à l’heure et l’est. Ma chère femme, que j’ai
éveillée trop tard, sa tasse de thé à peine vidée d’une ou
deux gorgées, et moi, confortable dans ce silence et devant ce
clavier, ayant mangé une tartine et confortable « léché » le
blanc des œufs sur le plat dont Marguerite affectionne, à
chaque petit déjeuner ici, les jaunes. Confort et misère se
pensent l’une l’autre. Et là-bas, Ousmane et les siens, la
scolarisation de sa fille, impossible dans l’école publique,
répète-t-il, à peine de viol. – Carlos GHOSN, dix mois de
cachot, rien du pays dont il a la nationalité, quoi qu’il ait
fait. Et Hong-Kong, les suicides maintenant, les tirs de
balles en caoutchouc dont nous savons – DOUCET, interpellé
samedi deux ou trois fois – qu’elles éborgnent. L’intégrale
des communiqués de CASTANER, l’intégrale de nos indifférences.
08 heures 52 + L’énigme du
Padre Pio : réalité assurée de ce qu’il a vécu au physique et
au spirituel, mais apport à l’universel ? et à la foi ? -
Message à AK : Carlos GHOSN toujours, et le hors sujet de
toutes les réunions et déclarations de ces années-ci et de ce
qui va se mimer aux Nations-Unies 3.
– Je pars en promenade canine après avoir téléphoné au « B A
C », sans savoir ce qu’est cet organisme, mais pour allant
avant aux nouvelles d’une promesse de logement pour « mes »
Ukrainiens.
13 heures 12 + Report de
quelques semaines encore pour les CHARETTE. La générosité :
j’en ai fait l’expérience dans les deux sens. Demander, avoir
besoin et recevoir… entendre et comprendre, donner. Ousmane :
la question est difficile à préciser. Donner n’aboutirait pas
et n’a pas abouti autant qu’il le faudrait : l’autosuffisance,
mais refuser fait imaginer la détresse, l’angoisse. – Je me
remets à la suite de mes papiers sur le pouvoir politique en
Mauritanie : les militaires, première version, quatre
personnalités régnant de deux moins de deux mois à plus de
vingt ans.
22 heures 03 + Mon enquête et
ma réflexion dans un champ vivant depuis plus de cinquante
ans… les actualités télévisées : à Paris scènes de violence le
samedi, l’acte 42, les interdictions de manifester couvrent la
carte des vingt arrondissements, l’élection du maire de Paris
va porter sur ces répressions, le préfet de police va être
interrogé devant le conseil de la capitale, ceux qui
soutiendront la manière d’interdire l’expression politique
dans la rue ne pourront gagner. Un exercice du pouvoir en
question de cours et QCM échoue, pas seulement parce que ces
abstractions, qu’on appelle réformes, rédactions de loi sont
destructrices de nos structures dans un univers devenu jungle
(les contrats ferroviaires pour Alstom… Thomas Cook défunt… des milliards de
profits mais pas de moyens nulle part quand il s’agit
d’économie réelle, de trouver 50 ou 200 millions d’euros ou de
livres.
1- Le 23/09/2019 à 00:15, beh
cheibani a écrit :
chere pere onts peuxs pas manifestés ni ripostés tout se qui manifestes finira en prison ou tuer chez nous ses pas la france qui ya la démocracie la liberté et la justice ses tres diferent la semaines passé avec des amis onts nas faits une marche devant la préfecture de barkeol et la resulta arrestation deux jour sans voire nos fammiles et nos cultures qui sont inondés et jai été un de ses jents
2- Esdras I
1 à 6 ; psaume CXXVI ; évangile selon saint Luc VIII 16 à 18
3- Le 23/09/2019 à 08:52,
Bertrand Fessard de Foucault a écrit au secrétaire général de
l’Elysée : l'honneur du drapeau... revenir aux sujets
Monsieur le Secrétaire général, je me permets de revenir au sort de Carlos Ghosn. Quoi qu'il ait fait, qu'avons-nous fait pour lui ? Il y a aussi à réfléchir sur ces destructions d'empire : Vivendi, Renault, liés à des personnalités d'exception, et par-delà à notre désindustrialisation : multitude de cas et grands exemples. Comment ne pas nous interroger et faire s'interroger l'ensemble de la planète des riches sur les effets sociaux et sans doute, indirectement mais certainement, climatiques, de la mondialisation, de la financiarisation. Etat de droit ? état d'humanité ? Hong Kong ... Puisse le Président aux Nations Unies proclamer que la politique, l'économie, la finance actuelles sont dérisoires dans leurs costumes et radicalement malfaisantes par l'obligation qu'elles infligent à la plupart des humains de tolérer l'intolérable. Ne pas continuer à être hors sujet.
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