jeudi 26 avril 2018
mercredi 25 avril 2018
lundi 23 avril 2018
dimanche 22 avril 2018
samedi 21 avril 2018
vendredi 20 avril 2018
jeudi 19 avril 2018
mercredi 18 avril 2018
et moi je le ressusciterai au dernier jour - textes du jour
Mercredi 18 Avril 2018
21 heures 26 + Passage
chez Emmaüs, trois paires de chaussures pour tout aller dans
mon contexte quotidien : 17 euros. Devant la patinoire qui
jouxte l’UCK et l’école de danse de notre fille : même âge,
même réaction rouge au soleil, même nez, les amoureux du
muret devant la patinoire : Dimitri et Flavie : ils ignorent
tout de leur prénom respectif, je les ai cru un instant
frère et sœur, non « seulement amis ». A l’inverse (Huffington
Post « Manuel Valls
annonce la fin de son couple avec Anne Gravoin ».
Politique… le vent se
lève, ou tourne-t-il déjà ? Les suspenses chaque semaine… la
grève à la SNCF, les réactions des usagers et déjà le projet
va devenir loi… l’Assemblée nationale, à qui Edouard
PHILIPPE vient de faire savoir que dans les projets de
réforme, on ne touchera pas au droit d’amendement (qu’EM
voulait « encadrer ») devient le centre de la vie politique
et les syndicats l’acceptent. La rencontre en social et
législateur s’opère à propos de l‘immigration et du projet
de loi « asile et immigration » : le débat est entre nos
valeurs les plus fondatrices et propos à la France d’une
part, et une surenchère de la « droite », WAUQUIEZ et le FN.
Le texte-même de Gérard COLLOMB suscite de l’hostilité
chez les « marcheurs ». Coïncidence, autre vote difficile :
la transposition de la directive européenne sur le secret
des affaires. La pétition de chacune des campagnes
présidentielles d’Alerte LAGUILLER était la légalisation des
alerte et la protection des veilleuses et veilleurs quand ce
sont des salariés. Les multinationales auraient déjà prévenu
qu’elle sera lettre morte chez elles… La synthèse est opérée
au Parlement européen, siégeant à Strasbourg, par un
eurodéputé belge, écologiste : LAMBERTIS. EM répond comme à
PLENEL, je ne peux vous laisser dire des bêtises. Il s’avère
donc que ce que j’avais tout de suite ressenti chez EM : pas
vraiment la mesure de ce que sur la scène internationale et
face aux homologues, on peut vite agacer au point que le
texte devient inaudible tant le comportement, et la pavane,
sont répudiés. C’est ce qu’il se passe, d’autant qu’EM ne
dit pas ce qui justifierait son assurance : refaire les
traités en les écrivant ensemble avec le Royaume-Uni, élire
la présidente ou le président de l’Union au suffrage
universel direct. Confirmation : les Etats-Unis et la
Turquie démentent ce qu’avançait notre président en
commençant l’exercice du palais de Chaillot. – LARCHER à qui
je vais écrire, a compris : révision constitutionnelle
d’accord si c’est pour un Parlement fort.
Prier… la vie de
l’Eglise à ses débuts : le deuil d’Etienne, la persécution
acharnée que dirige Saul (il ravageait l’Eglise, il
pénétrait dans les maisons, pour en arracher hommes et femmes,
et les jeter en prison)
[1]
et pour y échapper, la dispersion qui est autant une annonce
plus générale de la Bonne Nouvelle. Ministère du diacre
Philippe. Jésus, dans les textes que l’Eglise nous donne à
méditer, une fois priés et analysés les témoignages sur Sa
résurrection, va au plus difficile : la foi en Lui, en tant
que pain de vie, et une foi qui nous obtient la vie
éternelle, qu’inaugure ou consacre la résurrection de chacun
de nous. Chronologie, causalité à « creuser » par moi-même,
mais certainement déjà très élucidée et depuis longtemps.
Très beau texte, parce qu’intuitif, le commentaire de cet
évangile par saint Jean XXXIII : la clé du social est le
sourire de la Vierge. Que
l'on ne sépare jamais du cœur de l'homme ce que Dieu, dans
la doctrine catholique et dans l'histoire du monde, a si
merveilleusement uni : l'eucharistie et la Vierge. Et le Christ qui
réplique aux foules : je vous l’ai déjà dit : vous
avez vu, et pourtant vous ne croyez pas, assure : telle
est la volonté de mon Père, que celui qui voit le Fils et
croit en lui ait la vie éternelle ; et moi, je le
ressusciterai au dernier jour.
Crépuscule très doux,
ciel à peine poudré de rose et d’orange, et maintenant le
premier croissant de lune. Les oiseaux que le matin un peu
avant sept heures. Glycines et lilas, violets, ont commencé
de fleurir. Et puis, maintenant le froid après une journée
chaude. – TRUMP rencontrera Kim Jon Un…,
Notre-Dam-des-Landes… changement de ton, pilotage de cette
préfète KLEIN qui, intervenant après EP, quand l’annonce se
fit au renoncement à l’aéroport et venue sur les lieux de
Nicolas HULOT… là-bas et ici, du factice ou du vrai ? Et
puis les mots du jour, c’est FH qui assure que « l’idée
socialiste n’est pas épuisée »… avait-il entendu pour
l’anniversaire de l’assassinat de JAURES, cette femme à
Carmaux lui crier : « vous nous avez volé le socialisme ».
Et les adeptes du grand fatras des parités, des mariages
pour tous, des bio-éthiques à chacun reviennent sur une
proposition ancienne : remplacer dans notre Constitution, fraternité par adelphité.
mardi 17 avril 2018
moi, je suis sûr du Seigneur - textes du jour
mardi 17 avril 2018
08 heures 10 +
Politique… les commentateurs, la
presse… auscultent à plus soif les entretiens avec EM de la
semaine passée,
plus la technique des protagonistes que le contenu. C’est une
profession
devenue nombriliste, alors qu’elle a la mission de chercher,
d’apprendre et
d’informer, de donner du matériau ; non du commentaire. Quand
au héros,
quel rythme ! le voici à Strasbourg, mais tant que nous
n’avons pas le
choix de l‘élection directe, l’Europe sera sans prise ni
attrait pour les
esprits, elle restera dictature inavouée d’un concert
gouvernemental se
défaussant sur une commission qui… et que… etc… ou sur
l’évolution mondialiste
qui… et que… Puis à Epinal pour « lancer » des concertations
citoyennes sur le sujet européen. Quelle sera la prise des
participants sur ce
qu’il se fera ou pas entre gouvernements ? La vraie leçon de
ces jours-ci
– Notre-Dame des Landes, les cheminots interdits de
manifestation pour
« accueillir » EM à Strasbourg – est que ce dernier parfait
pour
comprendre et traiter (sur le papier) tous dossiers, toutes
réclamations, toutes
questions, et ayant pratiquement tous pouvoirs, ne prend pas
sur le pays. Cela
n’embraye pas. Cela pourrit, mais dramatiquement cela pourrit
et meurt, sans
explosion en douceur pour l’ensemble du pays, même s’il y a
ici et là des
inflammations. Les médications vont opérer sur un corps déjà
malade. Le
sursaut, c’est la participation en politique et dans
l’entreprise, c’est la ré-industrialisation
du pays, c’est l’arrêt de l’urbanisation, la diffusion à
nouveau des métiers et
des habitants sur l’ensemble du territoire, notre magnifique
territoire. Quant
à notre cohésion nationale… tous les exemples de traitements
sociaux hier soir à
la télévision étaient de nos compatriotes d’origine
africaine : les seuls
à « se bouger » ?
Dissolution du
cafard. Activité
et prière… hier et aujourd’hui, la demande des contemporains
du Christ. Que
faire ? Donne-nous de ce pain !
08 heures 33 + Ce
qui nous guette
et ce dans quoi nous sommes sans doute déjà entrés : le cafard
collectif,
avec des sauve-qui peut individuels, et des machinalités
collectifs. Le
syndrome grec à partir de 2012, mais le monde entier, les
dictatures, les camps,
l’Europe impuissante à exister en tant que telle, à se
définir, tremblant devant
le bateau prédit par Malthus : bateau bondé. Méditation : le
sursaut
de la jeunesse américaine contre l’absence de législation
s »chat à
a ;source, faute d’outils, la propension au massacre.
09 heures 09 +
Plus aisé parce
que d’appui et d’envie populaires, éradiquer la propension à
la dictature (qui
va de pair avec corruption et accaparement des richesses
nationales, cf.
POUTINE), tandis que pour plusieurs générations, nous
n’empêcherons pas la
propension à émigrer, c’est-à-dire à venir chez nous.
15 heures 57 + Parcours
du Monde :
confirmation, EM veut « encadrer
les droits du Parlement ». Bien entendu, c’est inacceptable et
ne passera
pas sauf achat honteux de voix, à commencer par celle du
président du Sénat.
Vote de la réforme de la SNCF, en première lecture aujourd’hui
à l’Assemblée.
On apprend qu’un supplément de dettes existe (15% de plus, au
moins…)sous
diverses formes et
pour diverses
affectations, mais occulte jusqu’à maintenant. L débat
internes chez les
« marcheurs » continue à propos du projet de loi" Asile et
Immigration ", ce qui est plus que sain : liberté et vote de
conscience, et
donc véritable apport en toute discussion. – Notules du cher
Olivier B. [1]
23 heures 24 + Les
nouvelles télévisées :
la geste réformiste d’EM est présentée comme la tentative de
la France de
satisfaire aux normes européennes, pour ensuite peser davantage
dans l’évolution
de l’Union, et spécialement dans l’esprit de MERKEL. Du texte
prononcé à
Strasbourg et des débats éventuels en hémicycle autour du
président français,
rien encire. Candidature de l’Albanie et du Montenegro. La
question est le
« brexit ». Je suis convaincu que nous ne pouvons « faire »
l’Europe sans la Grande-Bretagne. Les questions migratoires
sans elle, qui est
le but ultime des immigrants, n’en seront nullement
facilitées. Pas de défense
de l’Europe, notamment face à la Russie et en l’absence de
fiabilité –
passagère ? ou pour encore près de sept ans – sans le
nucléaire et sans
présence forte sur mer : donc les capacités françaises et
britanniques à
la disposition d’un chef légitime de l’Union, celle ou celui à
élire au
suffrage de tous les citoyens européens. Je me répète. Tout le
reste est
remplissage. Ce n’est pas le « brexit » qu’il faut traiter,
mais bien
l’Europe dans son ensemble que la sanction anglaise a
diagnostiqué puisque les
opinions dans les autres pays sont du même avis
qu’outre-Manche mais ne peuvent
le manifester aussi démocratiquement. Traite l’avenir, c’est
tout simplement
convenir tous ensemble et avec les Anglais d’une autre loi
fondamentale, précisant
le droit de sécession et celui de retour, et établissant donc
ce mode de
désignation du président ou de la présidente de l’Union. Ne
mentionnant plus
l’Alliance atlantique comme la défausse européenne de notre
propre défense. En
vain, je tâche d’en convaincre EM : celui-ci dit écouter, mais
en
doléances pas en propositions. – Politique, elle va de moins
en moins être de
la gestion, car pour celle-ci il y aura de moins en moins
d’alternative, mais
elle va être de plus en plus de la morale, donc de la
participation :
éthique des dirigeants certes, mais aussi quantités de cas de
conscience en bio-éthique,
en écologie, en choix énergétiques. Ainsi, e soir, les
perspectives ouvertes
par la « médecine prédictive » et donc le risque de
l’eugénisme.
Prier… la mort
exemplaire du
premier martyr de l’Eglise chrétienne, après que son procès
ait tant ressemblé
à celui du Maître. Seigneur Jésus, reçois mon Esprit…
Seigneur, ne leur
compte pas ce péché. Etienne
avait même
dit au même jury que celui qui condamna Jésus que la
persécution des prophètes
état la loi du genre. [2]
Jusques sur la
croix,
le Christ est pressé d’accomplir des signes pour être enfin
cru. Sa réponse ne
varie pas, c’est celle de Son identité. Seigneur,
donne-nous de ce pain-là. …
Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura
jamais faim ;
celui qui croit en moi n’aura jamais soif. C’est ce Christ qui, en
croix, nous dit :
j’ai soif.
[1]
- Le
17/04/2018 à 07:20, o.brisson@orange.fr
a écrit :
Un
oligarque russe a perdu
l’équivalent de 13 milliards d’€ en une journée à la
Bourse. On ne va pas le
plaindre car il avait probablement volé tout cela il y a
quelques années…
Mais comme
le disait
Lavoisier « rien ne se perd , rien ne se crée, tout se
transforme… »
on peut se demander en quelles mains mafieuses ou non est
passé cet argent…
Le
12/04/2018
Relaxe
générale du
« groupe de Tarnac »… qui n’en était pas un…
Quand va
-t-on juger Mme
Alliot -Marie et Mr Marin alors ministre de l’Intérieur
et
Procureur à Paris qui il y a 10 ans ont monté de toutes
pièces cette histoire
d’un dangereux groupe d’ultra gauche clandestin et
violent ?
Le
13/04/2018
Je n’ai
pas les éléments pour
dire s’il fallait ou non intervenir en Syrie.
Mais, si on a eu les moyens d’intervenir militairement , on devrait systématiquement trouver les mêmes moyens pour intervenir au même moment humainement au Sud Soudan , en Somalie ou ailleurs…
Mais, si on a eu les moyens d’intervenir militairement , on devrait systématiquement trouver les mêmes moyens pour intervenir au même moment humainement au Sud Soudan , en Somalie ou ailleurs…
Le
14/04/2018
3 heures
de réponses parfois
biaisées à des questions parfois ardues et une vraie
observation restée sans
réponse sur un fonctionnement présidentiel où l’on entend,
mais où l’on
n’écoute pas…
Le
15/04/2018
Apres
plusieurs mois de
réflexion, la France envisage une procédure de retrait de
la Légion d’Honneur
d’Assad…
…avec
cérémonie officielle
lors du 14 juillet ?
Le
16/04/2018
Le
17/04/2018 à 15:53,
Bertrand Fessard de Foucault a écrit :
Merci, cher Olivier.
Tout le problème est qu'une réelle possession des
dossiers qu'il constitue sur
à peu près tout de la sphère ou de compétence
publiques, le met en situation de
répondre à toutes questions, mais que cela ne lui
donne aucune prise ni sur
l'opinion, ni sur les événements, ni sur les âmes. Et
le comble est la
confirmation de sa volonté de "réduire les droits" du
Parlement.
Tous les lieux de souffrance et de guerre que vous dites, mais il n'y a pas de cible pouvant diminuer celui qui exerce la violence, ou ceux...
Fraternellement.
Tous les lieux de souffrance et de guerre que vous dites, mais il n'y a pas de cible pouvant diminuer celui qui exerce la violence, ou ceux...
Fraternellement.
[2]
- Actes des Apôtres VII 51
à VIII 1 ; psaume XXXI ; évangile selon saint Jean VI 30 à
35
lundi 16 avril 2018
son visage était comme celui d'un ange - textes du jour
Lundi 16 Avril 2018
18 heures 46 + Pour la
première fois
depuis des mois, descendu jusqu’au Loch et en emmenant en
« formation » Sam, celui-ci, Finette, Lola et Lupa. Le
printemps
austère dans des prés à l’herbe présente mais sans souplesse
ni grâce. Lupa
bondissant et courant à faire dix fois notre trajet. Le
Loch, jolie épave
maintenant, plats-bords ajourés, le bois comme cérusé,
décapé par le soleil,
gris cendré. Une œuvre d’art dans un paysage banal, eau,
prés et lisière, du
banal, mais le bateau… non, mi-squelette, mi-ventre repu. Et
surtout le silence
dans nos prés quand c’est l’après-midi, alors qu’au lever du
jour, en ce moment
un peu avant sept heures, ce sont les oiseaux, chant vif et
tranquille. Je me
suis assis devant son lit d’eau, sans pensée, ni prière, ni
réminiscence :
simplement là, le ciel relief, réellement un dessus très
haut pour du sol
banal. La pinède en très mauvais état, la poussée des pommes
de pins à ses
lisières est belle. Peut-être une heure et demi. – Revenu
ici, documenté la
résolution Acheson (3 Novembre 1950). Sans pouvoir
contraindre qui que ce soit
à quoi que ce soit, l’Assemblée générale saisie par sa
majorité ou par neuf
membrs quelconques du Conseil de sécurité peut faire des
recommandations. Cela
joua contre nous et les Anglais pour Suez : faire vérifier
que nous
évcauiions… C’est le cher Jacques LEPRETTE qui commente ces
dispositfs et qui,
représentant permanent aux Nations Unies, en fit sans les
citer un usage
faisant jurisprudence. A l’Assemblée nationale, débat – sans
que soit visé l’article
45 nouveau résultant de la « révision SARKOZY » en Juillet
2008 – sur
nos frappes de vendredi. Eloquence et bonne documentation de
JLM : les
investigations pour preuves n’étaient pas terminées, aucun
autre membres de
l’Union avec nous (ce qui est considérer l’Angleterre comme
déjà une tierce
puissance et oublier que même l’Allemagne n’a pas les
balistiques françaises et
britanniques – vérifier) et surtout l’endroit est
dangereux : réserves de
gaz et de pétrole, plus de 40% du total mondial. Cela ne
convainc pas. Nous
avons eu raison et il est temps que l’humanitaire soit
entendu et que la Russie
comprenne ses limites. Ceux qui réprouvent notre
intervention sont complexes à
comprendre : amour de la paix, peur de la guerre ? les liens
entre la
gauche communiste et l’Union soviétique étaient naturels,
mais ceux de Marine
LE PEN (jusques là se réclamant de l’élection de TRUMP pour
hâter la sienne) et
de JLM au moins au mental, quels sont-ils ?
Depuis plus de vingt ans,
je vis
au bord de ces hectares de prés et de plantations de pins,
de hêtres et de
chênes, à la vue de la ria du Penerf faisant monter et
descendre la pleine eau,
et je pense mondial, histoire, Elysée et grands débats.
C’est ici et dans ces
paysages mentaux, changés à chacun de mes réveils et qui
orientent toute la
journée à vivre, que j’ai ancré mes aimées et que je vis
l’oraison que Dieu me
donne. Prier… [1]
la foule, la pression physique pendant ces années
harassantes du ministère
public du Christ, la haine et les pièges des hiérarchies
locales, la poursuite
par tous. Chacun et tous, intéressés et « bouchés »,
« out » : vous me cherchez, non parce que vous avez vu
des
signes, mais parce que vous avez mangé de ces pains et que
vous avez été
rassasiés. Personne ne
réfléchit : la
foule restée sur l’autre rive se rendit compte qu’il n’y avait
eu là qu’une
seule barque, et que Jésus n’y était pas monté avec ses
disciples, qui étaient
partis sans lui. Mouvement
brownien, être
sur le coup. La jonction des disciples revenant en hâte
d’Emmaüs avec les Onze,
et les versions de chacun sur l’apparition du Christ,
jusqu’à Celui-ci se
manifeste à nouveau. La conjonction des deux groupes s’opère
: la
foule restée sur l’autre rive… d’autres barques, venant de
Tibériade, étaient
arrivées près de l’endroit où l’on avait mangé le pain après
que le Seigneur
eut rendu grâce. Jésus
provoque enfin la
question qu’Il attend : que devons-nous faire pour
travailler aux
oeuvres de Dieu ? On ne
profite plus
de Dieu, on travaille pour Lui. Réponse déconcertante et que
reproduira l’Islam
pour son Prophète : l’œuvre de Dieu c’est que vous
croyiez en celui
qu’Il a envoyé. Une foi
qui peut être
telle qu’elle apparente, trait pour trait, l’aventure et le
martyre du disciple
à ceux du Maître. S’étant saisis d’Etienne à
l’improviste… ils produisirent
de faux témoins qui disaient : « Cet individu ne cesse de
proférer
des paroles contre le Lieu saint et contre la Loi. Nous
l’avons entendu
affirmer que ce Jésus, le Nazaréen, détruirait le Lieu saint
et changerait les
coutumes que Moïse nous a transmises. La
désinformation, tandis que les yeux fixés sur Etienne…
ils virent que son
visage était comme celui d’un ange.
19 heures 48 + Je reviens
encore
sur l’entretien au palais de Chaillot. La démocratie pas
plus que l’art de
gouverner ne réside dans des débats ou des émissions
audiovisuelles. Les
expressions de « grand oral » sont inadaptées. On ne juge
pas un chef
de gouvernement ou d’Etat à ses discours, mais à leur effet
sur les choses et
sur les gens.
22 heures 30 + TV. Les
« nouvelles ». Le débat parlementaire, constitutionnellement
sans
vote, sur nos frappes en Syrie : c’est le PM et non le MAE (LE DRIAN)
qui défend la politique
du gouvernement… et il n’y a pas le cinquième des députés à
leur banc, réédition malheureuse de la commémoration du
traité de l’Elysée. Pendant le
débat : communiqué de l’ambassade de Russie, accès libre
demain à la Goutta
(orthographe). Aveu s’il en est d’une présence, d’une
occupation de fait… Mais
chez nous… images vraiment de guerre : Notre-Dame des
Landes, les CRS
impressionnants. Blocage des facultés, Nanterre,
Montpellier, Toulouse, Rennes
( ?) soit 4 sur 75, mais… Deux tendances, la bloquante
l’emporte, elle a
la contrainte que seule les forces de l’ordre ou des
casseurs peuvent la lui
enlever. Air France pour la 8ème
fois en grève, mais de peu d’impact. La question du fret
pour la
S.N.C.F. : les promesses de BORLOO après le « Grenelle de
l’environnement », plus de camions sur nos roues. Nous avons
manqué la
correspondance rail/conteneur, à laquelle excellent au
contraire les Allemands.
Le manque à gagner d’avoir enlevé les péages-pollution et
les portiques de
contrôle. Tout cela est débilitant. Le comble – tristement –
est donné par
WAUQUIEZ, creux au possible, les valeurs de la droite,
changer de génération
comme l’incarne le PR, et la critique qu’il lui oppose : le
mépris des
retraités. Saisissant, le harcèlement dans les milieux
sportifs : le vase
clos, la famille, constat qu’il est plus difficile de
trouver un bon entraineur
qu’un sportif à entrainer : cas d’école, un… Giscard SAMBA.
Documentaire et débat sur
les
présidents et la religion : très belles images dont je ne
connaissais pas
la plupart, sur DG. La communion seulement en privé ou à
l’étranger pour la
mémoire des martyrs ou des persécutés chrétiens locaux.
Rappel de convictions
sociales fondées sur le magistère de l’Eglise. Indication
que nous aurions
favorisé les élections de Jean XXIII et de Paul VI :
peut-être, mais
surtout parce que le Concile avait été « propagandé » par de
très
grands Français : CONGAR, LIEGE, DANIELOU, LUBAC… La « pilule » et l’appui
donné à
NEUWIRT par DG : l’expérience de couple et de la naissance
d’Anne
trisomique. Témoignages déjà entendus et intelligents de
JLM. NS totalement
brocardé dans sa relation publique avec l’Eglise.
L’extraordinaire 800ème
anniversaire de Notre-Dame de Paris : plus de cinquante
cardinaux, évêques
et archevêques à l’Elysée. Le Te Deum
du 26 Août 1944. DG cependant reconnu comme l’incarnation de
la laïcité,
précisément parce que dans son intimité, il est croyant et
pratiquant.
Images et dialogues
saisissants
entre l’ancien patron du FBI et TRUMP, le premier déclarant
le président inapte
moralement, son mépris absolu des femmes, peut-être un film
compromettant avec
des prostituée, et le second le traitant de « raclure ». –
Turquie : près de 60.000 nationaux emprisonnés, les milieux
culturels.
J’écris tandis que se
donnent les
désaxés, admirable film
noir-et-blanc, tous les géants du cinéma américain : MONROE,
CLIFT, d’autres, la
bande-son, l’excès, la violence,
l’alcool, les chevaux… Puis annonce d’une réflexion sur la
tendance à héroïser,
archétype, le colonel BELTRAME. Et enfin, poursuite des
évaluations sur
l’entretien hier au palais de Chaillot : EM aurait organisé
la
désacralisation de sa fonction. Ce qui nous perd, c’est
l’inculture et
l’amnésie. Le palais de Chaillot, sans doute la déclaration
universelle de
1948, mais surtout l’adresse conclusive du général de GAULLE
enfin à Paris au
Conseil national de la Résistance : 12 Septembre 1944 (texte
toujours pas
numérisés). La réplique, vous n’êtes pas le professeur, nous
ne sommes pas les
élèves, c’est celle de FM à VGE. Et le chiche terminant
l’émission hier, il
avait déjà été donné par EM terminant chez Médiapart à deux jours du second tour. Notre problème, c’est
le commentaire.
Suis-je moi-même dans ce travers ? je note ma réflexion,
j’organise ma
mémoire et peut-être celle d’autres.
dimanche 15 avril 2018
Euthanasie au Cese : la position de mouvements chrétiens interroge La Croix
lacroix.com
Euthanasie au Cese : la position de mouvements chrétiens interroge
Gauthier Vaillant , le 12/04/2018 à 17h48
Mis à jour le 15/04/2018 à 18h43
Mis à jour le 15/04/2018 à 18h43
Le Conseil économique, social et environnemental (Cese) a voté, mardi
10 avril, un avis explicitement favorable à l’euthanasie et au suicide
assisté.
Les mouvements de jeunesse chrétiens siégeant au Cese n’ont pas pris
part à ce vote, tandis que le représentant des Associations familiales
catholiques a voté pour le texte.
La
fin de vie est l’un des sujets les plus débattus dans le contexte des états
généraux de la bioéthique / Vesnafoto/Stock.adobe
Mardi
10 avril, le Conseil économique, social et environnemental (Cese) s’est
prononcé pour l’euthanasie et le suicide assisté, dans un avis voté à une large
majorité (107 voix pour, 18 contre, 44 abstentions). Un texte qui, bien que
n’étant que consultatif, était très attendu dans le contexte des états généraux
de la bioéthique, dont la fin de vie est l’un des sujets les plus débattus.
i Pourquoi lire La Croix ?
- La Croix met en valeur les lieux ou les sujets où se joue la dignité des hommes et des femmes de ce temps.
À
lire aussi
Les mouvements
chrétiens siégeant au Cese lors de ce vote (dont le détail a été rendu public,
selon l’usage en vigueur dans l’institution) ont eu des attitudes diverses. Les
trois mouvements de jeunesse chrétiens représentés dans cette assemblée, à
savoir les Scouts et Guides de France, la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC) et
le Mouvement rural de la jeunesse chrétienne (MRJC) n’ont pas pris part au
vote. Les quatre représentants du syndicat chrétien CFTC ont voté en ordre
dispersé : deux pour, deux contre. Enfin, les Associations familiales
catholiques (AFC), représentées par leur ancien président Antoine Renard, ont
voté… pour le texte.
Ces choix peuvent
surprendre dans la mesure où, la veille au soir, encore, Mgr Georges
Pontier, président de la Conférence des évêques de France, avait rappelé avec
fermeté l’opposition de l’Église à l’euthanasie dans son discours à Emmanuel
Macron au Collège des Bernardins.
Les mouvements de jeunesse « pas compétents » sur le sujet
Contactés par La
Vie dès mardi 10 avril, les trois mouvements de jeunesse ont adopté
la même ligne de défense en s’estimant incompétents sur les sujets de
bioéthique. Interrogé à nouveau par La Croix, le représentant des
Scouts et Guides de France au Cese, Antoine Dulin, assume son choix, de même
que celui du MRJC, Bertrand Coly. « Nous avons voulu être très
prudents », explique ce dernier, qui reconnaît aussi que la polémique
récente autour du MRJC et de l’avortement « reste dans les
esprits ». La JOC n’a pas répondu à nos sollicitations.
À
lire aussi
Les AFC dénoncent une « communication déloyale » du Cese
Une certaine
confusion a par ailleurs entouré le vote des Associations familiales
catholiques (AFC). Leur représentant a en effet voté pour le texte. Mais
mercredi 11 avril, en début de soirée, un communiqué de l’association
affirmait qu’il avait voté contre, « contrairement à ce qui a été
publié par le Cese ». Une déclaration erronée, comme La Croix
a pu en obtenir confirmation, qui manifeste aussi la difficulté, même à
l’intérieur du mouvement, de comprendre ce vote « pour ».
« Les AFC
sont incontestablement opposées à l’euthanasie », affirme Marie-Pierre Gariel, également adhérente des
AFC, qui siège au Cese au titre de l’Union nationale des associations
familiales (Unaf). « Mais Antoine Renard a été à la manœuvre pour
proposer des amendements pour que les termes « soins » et
« médication » ne soient pas associés à l’euthanasie, et pour que le
dissensus soit mentionné clairement. » De fait, un dissensus n’est
presque jamais mentionné dans un avis du Cese, habitué à des votes quasi-unanimes.
Ayant obtenu gain de cause sur ces points-là, le représentant des AFC a donc
décidé de voter le texte.
À
lire aussi
Mais par la suite,
Marie-Pierre Gariel dénonce une « communication déloyale du Cese, qui
n’a pas fait mention du dissensus dans son communiqué suite au vote, ni en
conférence de presse ». De fait, le texte a été reçu, notamment par
la presse, comme explicitement favorable à l’euthanasie et au suicide assisté,
sans nuance spécifique.
« Nous
n’avons jamais voulu voter pour l’euthanasie », répète-t-elle, reconnaissant que ce vote
« pour » est désormais difficile à comprendre de l’extérieur. « Nous
avons travaillé dur pour amender le texte, alors qu’on aurait pu se contenter
de voter contre. Nous ne nous sommes pas défilés, mais nous sommes tombés dans
le piège d’une communication déloyale. Nous en tirerons les conclusions. À
l’avenir, nous ne ferons peut-être plus comme cela, malheureusement. »
Gauthier
Vaillant
© 2018 - Bayard Presse - Tous droits réservés - @la-croix.com est un site de
la Croix Networkà vous d'en être les témoins - textes du jour
dimanche 15
09 heures 45 +
Installation des tréteaux… au palais de Chaillot, une mise
en scène sans précédent, après tant d’autres depuis un an,
elles-mêmes si nouvelles. L’appétit des images, sinon du
grandiose. C’est présenté déjà comme u combat compte tenu
des deux interrogateurs, des gladiateurs ? L’issue est
certaine, EM s’en sortira lisse et sans que se froisse le
costume. – Syrie… enfin. Syrie sur place et au Conseil de
sécurité. Ce qui est également très favorable à EM. Une
première depuis le « contournement » du veto soviétique
(russe aujourd’hui) par la « résolution Acheson ».
18 heures 04 +
Messe dominicale en paroisse. Edith décidément… et moi très
douloureux. Sens de la souffrance morale, de ce que je vis
en conscience intense de ma finitude, de mes limites, en
besoin de partage mais qui serait un fardeau pour mes
aimées, et je n’ai pas le droit de le poser sur leurs
épaules et d’en faire habiter leur cœur. Notre fille, en
jolie servante d’assemblée, m’a paru souvent triste. Je sais
qu’en dynamique ou en inertie, je suis responsable de notre
ambiance familiale. Sourire en fin de messe : une fillette
vient à moi, accompagnée de sa mère. Chloé qui en salle de
réunion à l’U.C.K. côté arts martiaux, judo, etc… se change
et attend tandis que je suis à mon clavier et que Marguerite
est à son cours de danse.
Je reprends les textes de
la messe de ce matin : l’évangile déjà médité à quelques-uns
mercredi dernier [1].
Les évangiles d’après la Résurrection sont ceux du corps
glorieux, propre à l’éternité, sont l’anticipation de ce que
nous serons dans la vie éternelle, tout entiers dans notre
identité et dans la chair, originellement mortelle qui nous
fut donnée. Le corps du Christ, apparaissant à Ses
disciples, est très explicitement – c’est même le point
décisif du récit – celui d’un supplicié. Jésus ressuscité se
fait reconnaître par eux à la fraction du pain : ceux qu’Il rejoint sur
la route d’Emmaüs, et aux autres, il leur montra ses
mains et ses pieds. Mais
il n‘est désormais plus reconnaissable directement. Pas
parce qu’Il aurait changé, mais parce que nos esprits, celui
des Apôtres, le nôtre dans notre vie d’inconscience
partielle de la réalité et du surnaturel, nous n’avons que
des sens amoindris. Il a fallu l’Incarnation, une vie
humble, quotidienne, très fatigante pour qu’ils connaissent
Jésus, mais ils ne L’ont pas reconnu Fils de Dieu. C’est la
Résurrection qui va leur apprendre cette connaissance plus
complète de Jésus. Pourquoi êtes-vous bouleversés ? et
pourquoi ces pensées qui surgissent dans votre cœur ? Voyez
mes mains et mes pieds : c’est bien moi ! Touchez-moi,
regardez : un esprit n’a pas de chair ni d’os, comme vous
constatez que j’en ai. Jésus,
Son corps promis au supplice pendant tout Son ministère
public, une mort affreuse mais aussi la Résurrection : Il le
répète à tous propos, surtout dans les ambiances de
triomphe, d’enthousiasme, de Sa transfiguration. Un corps
promis à la Résurrection. Et le corps qui apparaît aux
disciples est bien celui du supplice et celui de la
Résurrection. Le « scenario » de la route d’Emmaüs est le
même. Jésus se reconnaît et se comprend, par nous, selon les
Ecritures. Alors, il ouvrit lur intelligence à la
compréhension des Ecritures. Un corps indépendant du
temps et de l’espace, mais riche de toute son affectivité. A
vous d’en être les témoins. Ce que font et vont vivre
à la lettre les Apôtres dès la Pentecôte… lui que Dieu
a ressuscité d’entre les morts, nous en sommes témoins. Mais la suite nous
concerne particulièrement. Faute d’être gratifiés des
apparitions physiques du Ressuscité, comme les disciples
jusqu’à cinq cent frères réunis ensemble, nous avons cependant le
moyen de Le connaître. Jean, l’intuitif, reconnaissant le
Seigneur à tous coups pendant ces magnifiques quarante jours
d’après la Résurrection et d’avant l’Ascension, nous le
dit : voici comment nous savons que nous le
connaissons : si nous gardons ses commandements. … Mais en
celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu atteint vraiment la
perfection. Ainsi
soit-il ! Beaucoup demandent : « Qui nous fera voir le
bonheur ? ». Sur nous, Seigneur, que s’illumine ton visage !
20 heures +
J’ « expédie » lectio et politique pour vendredi et samedi,
juste à temps pour avoir pris date avant l’entretien de
maintenant. Grâce manifeste dont j’ai été comblé. J’ai été
exaucé.
20 heures 32 + … Pré-commentaire
et « remplissage » par divers journalistes au Palais de
Chaillot, en attendant l’entretien présidentiel. Leurs dires
et échanges… 67% des Français restent convaincus qu’EM
est le président des riches. En
voeux pour 2018, il annonçait un grand projet social Un air de campagne,
arrivée grandiose, costume supplémentaire : chef de guerre. Degré de concentration à
moins de trois minutes. Prévision de deux heures
d’entretien. Les pièges à éviter : « retrouver le sel »… Images d’EM avec
Brigitte, la main dans la main, les marches dont on ne voit
pas s’ils les montent ou les descendent. Fréquente photo.
Qualités et traits propres au président …. Volonté 35%
et détermination 32%... Nécessité qu’il soit précis. Peut-on
être majestueux et dans l’empathie. EM n’a pas l’habitude
qu’on lui porte la contradiction. Sorti des rails, il a des
propos… Un risque qu’il se montre susceptible. Quand on lui
pose une question désagréable,
ou une critique qu’il juge fondée, qu’il perde son sang-froid.
Ses proches savent que c’est le risque : condescendance,
arrogance… Contre Marine LP, il n’est jamais sorti de… Il
veut que cs deux journalistes le poussent dans ses
retranchements Il a été élu sur un projet transgressif.
J’attends le réformateur opiniâtre. Auprès de ceux qui étaient
enthousiastes et optimistes, rassurer ceux qui commencent à
s’interroger. Le second souffle, l’inventer, une nouvelle
marque de fabrique. Le « et en même temps » s’est essoufflé.
Dire qui il est et ce qu’il fait. Parler au mouvement social.-
41 personnes encore en garde à vue à Montpellier après les
troubles universitaires
20 heures 43, BFM/TV …
(avec RMC et Médiapart)
mise au net de mes
notes presque verbatim et de mes impressions à mesure,
par prochain courriel
23 heures 20 +
Excellent, c’est ce que je courielle à AK et à Phe [2].
L’attitude et parfois la prétention des interrogateurs si
prestigieux dans le métier soient-ils, mais seulement dans
un très petit milieu de presse et de média, a contribué –
contre leur attente sans doute – à faire évaluer très
positivement le PR.
J’ai apprécié le
commentaire de notre intervention en Syrie, clair au
possible en diplomatie et en exploit de technologie
militaire : pas un mort, une répartition à trois des cibles.
J’ai encore davantage apprécié l’observation que ne pas
faire, c’est reculer et encourager l’avance de l’autre. Les
qualifications d’Etats propagandistes, la plupart des
répliques sur le foulard, les radicalisés m’ont plu. La
présentation du « dossier » S.N.C.F., les engagements sur la
date de la Société nationale, sur l’incessibilité au privé
des actions constituant le capital de la future entité, sur
le maintien des cheminots dans leur statut selon qu’ils ont
été embauchés sous son empire me convainquent. Evidemment,
il manque à propos du ferroviaire et de l’hospitalier, une
vue dynamique, prioritaire des solidarités entre régions et
donc d’un ré-établissement de tout ce qui faisait nos
politiques d’aménagement du territoire.
Quant à la
maîtrise de lui-même, et à l’appel, sans abus, au respect de
sa fonction présidentielle, si ce n’est de sa personne, il a
été parfait, et il sait assez tous les sujets – ne pas
connaître à l’avance les questions ne l’a pas handicapé
puisque toutes venaient, sans imagination ni originalité des
deux journalistes, de la stricte actualité – pour avoir
réponse complète sur tous. Je crois à sa sincérité. Il a
donc esquivé les coups bas, et n’en a pas donné, sauf
entrainé par PLENEL, sur les contrôles fiscaux.
Avec constance,
précision et autorité, il a défendu un Etat de droit, en
fait l'Etat-même, c’est-à-dire l’obligation générale de
respecter les règles.
lundi
16
10 heures 57 + Ouvert ce nouveau
cahier : je l’intitule Genèse, car je crois à
un commencement. L’entretien au palais de Chaillot, hier,
m’a libéré. Libéré d’un combat politique au présent parce
que la « prestation » d’EM n’a reçu aucune réplique ni de la
part des journalistes, ni de la part des chefs politiques.
Prestation sans rivale ni comparaison, parce qu’elle est une
suite complète de tout ce qui figure à l’ordre du jour
national, et que chacune des démonstrations, sans annonce ni
effet, est satisfaisante. Ce qui manque est d’un autre
ordre : susciter l’élan d’un peuple, rendre contagieuse la
conviction que l’imagination n’est pas, au contraire même,
dans l’administration mais dans le vécu de notre floraison
d’entreprises, d’associations, tant dans d’échanges et de
parcours de toutes générations et en de multiples lieux
physiques et mentaux. Et évidemment, il manque la clé
remontant la « machine » européenne pour la rendre
« grosse » de sa novation. Mais j’ai expérimenté à satiété
mon impuissance à me faire entendre et recevoir par le
« pouvoir », et le danger que nous courons nationalement,
n’étant apparemment qu’à terme – et EM semblant en avoir
autant conscience que moi – je peux m’émanciper un peu du
jour le jour politique et dois me consacrer à un émergence
personnelle, ou au mieux à la disponibilité posthume de ce
que j’ai vécu en tous genres et compris, sinon appris. Défi
dépendant plus de moi, avec la grâce de Dieu et peut-être à
mesure le soutien de quelques âmes sœurs, qu’une entrée en
politique et au conseil du roi que, en cinquante ans, je
n’ai jamais réussie.
14 heures 06 +
Documenté, tout ce matin, l’entretien d’hier selon les
réactions, y compris des deux anti-héros. Je suis frappé de
la qualité des appréciations et même de la lucidité de
PLENEL et de BOURDIN sur eux-mêmes. Tout le monde est à la
hauteur, acteurs du moment et commentateurs après « coup »
La grandiloquence de leur dessein, tel qu’ils l’expriment,
se détruit d’elle-même : changer l’esprit d’un régime qu’ils
jugent une monarchie, rien qu’en interrogeant sans déférence
le « roi ». Ils oublient, au contraire de ce dernier, que la
personne du président de la République sa vision des choses,
de notre pays, de nous, sa propre place ne tient qu’à son
élection. Libre à lui d’en faire un referendum positif sur
une proposition de programme-mandat. C’est l’interprétation
que donnait Jean-Pierre JOUYET au mandat de NS, qund il en
était le ministre des Affaires européennes (avant de devenir
le secrétaire général de l’Elysée en seconde partie, la
malheureuse et dominée, du quinquennat de FH). C’est plus
explicitement que pour aucun autre des présidents de la Vème
République la conception d’EM. Ce qui lui donne l’aura
démocratique et pas du tout un sacre imprescriptible. Tout –
comme d’ailleurs avec FH et le critère de réussite à
soumettre au scrutin de sa réélection : l’inversion de la
courbe du chômage – s’inscrit entre deux dates et à
l’échelle de l’Histoire est éphémère. Cette conception du
mandat-loi est une force pour une légitimité que les
statistiques électorales n’assurent pas, mais elle peut être
vite une faiblesse : tout le programme et rien d‘autre, donc
ni imagination, ni conscience de limites, de lacunes, de
non-traité. Les sujets sont nombreux, mais l’ordre du jour
parlementaire et la manière de travailler, sinon de penser
(je ne connais ni l’une ni l’autre, et appelant des
témoignages directs, n’en reçoit aucun) empêchent d’en
chercher d’autres. Il est probable cependant que si les
mouvements notamment à la S.N.C.F. et dans les universités
perdurent, deux démonstrations commenceront de se faire dans
l’opinion générale. La raison affectée avec intelligence et
clarté sur une question, jusques là jamais traitée à fond,
ne suffit pas à convaincre ceux qui vivent humainement,
professionnellement. EM privilégie la logique par rapport à
la psychologie… Alors, les dossiers bouclés, ne le seront
plus qu’en théorie ou en légalité. L’entretien d’hier ne
présume ce que sera le Président régnant en cas de « coup
dur ». Son caractère cependant fait augurer, ainsi que
quelques événements depuis son élection, qu’il ne reculera
pas devant l’emploi de la force. Tel quel, l’entretien
d’hier est un tournant dans le quinquennat, pas parce qu’il
marquerait une meilleure ou une moins bonne emprise sur
l’opinion publique, sinon sur le peuple, mais parce qu’il
conclut sans doute une première époque où EM est seul sur la
scène et où c’est sa manière de présenter et de prendre les
décisions, qui le font évaluer. Il est mécaniquement
probable que d’autres acteurs, de vrais compétiteurs, pas
forcément dans le seul registre politique, vont surgir, et
il est certain que des sujets et des questions jusqu’à
présent non réfléchies, vont apparaître.
[1]
- Actes des Apôtres III 13 à 19 passim ;
psaume IV ; 1ère lettre de saint Jean II 1 à
5 ; évangile selon saint Luc XXIV 35 à 48
[2] - Le 16/04/2018 à 00:11,
Bertrand Fessard de Foucault a écrit au secrétaire général
de l’Elysée et au conseiller diplomatique du président de
la République : le débat au palais de Chaillot
Monsieur le
secrétaire général et vous, cher Philippe (la Syrie...),
De bout en bout,
l'entretien avec JJB et EP a été excellent de forme et
de fond de la part du Président, dont je ne suis
pourtant pas inconditionnel. Sans doute malgré leur
attente ? les deux journalistes, trop sûrs et avides de
prendre le Président en défaut - leur regard plus encore
que le simplisme de leurs questions - ont fait apprécier
le Président, par contraste, puis mener à une adhésion
coup par coup. Ne pas donner son titre au président de
la République quand on s'adresse à lui, n'est pas
pardonné par les tiers. Ainsi, le Président a-t-il pu
compléter avantageusement l'idée que nous pouvons nous
faire de sa manière de voir et de vouloir.
L'entrée en
matière donnait d'ailleurs le ton : accord complet avec
que nous faisons pour la Syrie.
Restent cependant
les outils sur lesquels je me permets depuis onze mois
d'insister auprès de lui, outils précisément pour la
cohérence et l'aboutissement de tout ce qui a été dit.
1° un service
national obligatoire universel, long, filles et garçons,
militaire puis coopération.
2° reprendre la
planification pluriannuelle, abandonnée en
1997 : mise en commun entre tous les
acteurs publics et privés des projets, perspectives,
évaluations autant qu'apparition d'espace et de
périodicité organisée par avance pour les grandes
négociations.
3° élection du
président de l'Union européenne au suffrage direct de
tous les citoyens européens. Vérifiez le tract commun à
tous les candidats de la République en
marche. Le mot Europe (six lettres) n'y figure pas.
Veuillez dire au
Président ma compréhension de sa manière et mon adhésion
à ses propos et raisonnements.
Chaleureusement à
vous.
samedi 14 avril 2018
vendredi 13 avril 2018
jeudi 12 avril 2018
nous sommes les témoins de tout cela - textes du jour
mercredi 11
23 heures 03 + Quel
contraste
entre ce matin et ce soir. Il m’a semblé avoir conquis
quelque chose, mais
uniquement par la bonté divine. Sans sieste, quoique, tandis
que nous sommes
« à » la télévision, ma chère femme me trouve rouge et très
gonflé. –
Admirable « documentaire » sur la pauvreté : la Cinq. Pauvres de nous phrases
si profondes et naturelles de chacun de ces pauvres .
multiplicité des causes de la chute . dignité absolue de
chacun . hymne aux solidarités – mise au net prochainement
jeudi 12
10 heures 01 + Bien dormi, le
bras reste douloureux. Je me sens bien faible physiquement
non seulement pour
mes chantiers de vie : autobiographie, débroussaillage et
mise en beauté
de notre domaine, sécurisation de mes aimées, mais pour
l’immédiat de ces
quinze jours avec notre fille. Affectivement et
pratiquement, ma chère femme va
me manquer. – Je pousse Phe. dans ses retranchements.
Toujours amical et
sympathique, il est - quoique digne, j'en suis sûr, et loyal
- devenu d'apparence servile, c’est là la corruption
engendrée par la
monocratie. L’autocrate se corrompt lui-même (pas forcément
par
l’argent) : plaire, les sondages, la démagogie. Ainsi EM
diminue de moitié
le prix du permis de chasse… tandis qu’une jeune marcassin,
recueillie après
que ses parents aient été tués par des viandiers, va être
euthanasiée :
soyons francs et clairs, assumons. Il y a des espèces qu’on
veut faire
disparaître, au moins chez nous : les sangliers, les loups,
les ours.
Quant à l’idéologie dominante, c’est simple : au lieu de
tout organiser,
réglementer, sanctionner pour à toute force adapter l’homme
et la société à
l’économie (l’argent accaparé et pas investi, l’argent
pouvoir et volupté), il
faut adapter, réinventer l’économie pour l’homme, et aussi
pour la vie de la
planète. L’économie pour l’homme. Nous le savons de mieux en
mieux et nous le
faisons de moins en moins. – Je me mets au net, donc aussi
mes correspondants
et destinataires quotidiens, sur la pauvreté et les héros
français du combat
pour son éradication. Inscrire le climat ou les parités
diverses dans la
Constitution ? non, mais des droits sociaux
imprescriptibles : oui.
Droit au logement, droit au travail (dignité, utilité
sociale plus encore que
rémunération), droit à la dignité (ce qui donnerait appui
légal et
juridictionnel à la contestation de toutes les
déconsidérations, maltraitances
morales, y compris le racisme).
12 heures 08 + Matinée
calme,
Camille attachée à un endroit lui plaisant, ma chère femme
partie en soutien
scolaire depuis trois quarts d’heure et avec Andy.
Avant l‘heure d’entretien
d’EM
sur TF1 (contexte pas seulement social, avec un fort accent
sur la pauvreté, mais
inattendues : la polémique sur le discours aux Bernardins,
la
réapparition-revanche de FH), prier… [1]
Le mouvement de notre
vie de foi : la clé du salut, le témoignage reçu et à
transmettre, la
présence-compassion de Dieu. Le Seigneur entend ceux
qui l’appellent :
de toutes leurs angoisses, il les délivre. Il est proche du
cœur brisé, il sauve
l’esprit abattu… Nous sommes les témoins
de tout cela (le
Dieu de nos pères a
ressuscité Jésus),
avec l’Esprit
Saint, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent... Le Père
aime le Fils et il
a tout remis dans sa main. Celui qui croit au Fils a la vie
éternelle. Ce n’est pas
au futur.
13 heures + TF1… entretien du président de la
République avec
Jean-Pierre PERNAUT, salle de classe primaire, village du
Perche : 1.100
habitants notes prises : au net prochainement
14 heures 20 +
Un traitement cas par cas, il est vrai imposé par le genre :
questionné
par un journaliste vétéran et déférent, EM répond sans notes
ni chiffres, sans
hésitation. Mais quelle monotonie ! La démonstration est
toujours la
même : le monde a changé, et change de plus en plus vite.
Rien n’a été
fait ni mené à bout depuis trente ans. Ce qui se fait depuis
un an a été
annoncé en campagne électorale. EM ne fait que tenir des
engagements, et il a
été élu pour les tenir. Nous sommes devant une réflexion
mise en actes
gouvernementaux, sereinement mais inexorablement.
Implicitement, trois
novations : la France n’a plus été gouvernée depuis trente
ans…,
diagnostic de péremption en tous domaines, quoique ce soit
un grand pays…,
objectif présidentiel, la remettre en marche pour les
cinquante ans à venir. Le
cas par cas, considéré et entendu isolément, est
irréfutable. Dans le cas de
l’éducation, la prétention est encore plus grande,
changement total comme
jamais depuis Jules FERRY. Il n’y a donc aucune alternative
ni mentale ni
politique, d’autant que la politique n’existe plus : elle
est
carabistouille ou pincées de sel au détriment du
contribuable. A toutes
les objections données pour faire quelques pauses par des
« tranches de
vie », les questions, plaintes et satisfecit de Françaises
et Français en
situation, EM a réponse. C’est fascinant mais ennuyeux. VGE
lui aussi exposait
et brillamment, sans effets, mais dans l’instant il
convainquait – que de fois,
je l’ai expérimenté, et même reconnue en ouverture de
l’article donné au Monde
et publié en critique, vis-à-vis de la transcription du dire
présidentiel. Ici,
nous avons des démonstrations, qui sont autant
d’affirmations qu’il n’y aura
aucune inflexion. La certitude présidentielle – habilement
dépourvue de
chiffres et de bilans d’étape –est inentamable. Deux lacunes
mais parce
qu’elles sont hors épure, hors sujet : le fonctionnement des
institutions,
la monocratie de fait d’une part et l’Europe, nommée en
toute fin d’exercice
comme une conviction mais nullemnt en cadre, moyen, enjeu.
Quelques instants
d’imprévu : un lapsus de PERNAUT avançant BAYROU pour un
rapport sur la
ville, fait rectifier sans chaleur pour BORLOO et saluer le
premier : mon
ami. Pourtant démissionnaire par force et mis en conséquence
dans la position
de fin de carrière. Mais d’applaudisseur désormais à tous
coups… La maire d’une
commune de 4.000 habitants se plaignant du « salafisme » et
faisant
remarquer que ses lettres au ministre de l’Intérieur
demeurent sans réponse,
fait mentionner COLLOMB, surchagé mais qui aura charge de
répondre. Ce qui
d’ailleurs donne, à mon sens, le seul moment intéressant de
l’entretien :
le traitement du « salafisme », législation nouvelle,
application et
le financement des mosquées qui peut être d’ »origine
étrangère, mais est
ou sera encadré par l’Etat. – Entretien lisse, sans faux
pas, permettant d’approfondir
non une méthode mais une façon de voir. Ma lecture d’EM :
rapport
d’inspection des finances avec paragraphes numérotés mais
sans hiérarchie,
épreuve de QCM, est confortée.
Vue de profil et
à plat, son écriture (le mot souhaité par les élèves de
l’école accueillante)
ressemble aux aigus d’un enregistreur sur rouleau de papier
millimétré. A
l’annulaire droit, les anneaux du bonheur de CARTIER
(trois).
15 heures 30 +
Entretien hors sol. Considération présidentielle pour chaque
groupe ou
catégories de Français, les retraités remerciés pour leur
concours et leur
effort, les agriculteurs ré-analysés pour l’ensemble de ce
qu’ils sont, les
petites communes et la taxe d’habitation, mais de ce qu’il
se passe en ce
moment : hôpitaux, universités, S.N.C.F. notamment, rien
n’est légitime
quoique ce soit entendu et écouté. Je sors au contact, je
lis les lettres (pas
les miennes qui ne sont pas, il est vrai, des réclamations
ponctuelles mais des
suggestions dialectiques d’ensemble, et des propositions de
concours). EM
démontre mais ne dialogue pas.
Les trente ans…
ce n’est pas, je le réalise, une analyse chronologique de
l’oeuvre ou des
lacunes de prédécesseurs (EM ne s’en connaît pas, GP et JC,
FM peut-être sont
évoqués mais seulement à propos des limitations de vitesse
sur les routes
secondaires. C’est tout simplement la profondeur de sa
mémoire et de ses
observations personnelles. Près de quarante ans quand il a
accédé au pouvoir
« suprême », il a eu dix ans, l’âge d’une autonomie mentale
et d’une
observation personnelle, en 1987 : la cohabitation FM/JC et
l’aller-retour
nationalisations/privatisations. Pour moi, personnellement,
mes premiers
souvenirs politiques, après les images d’un rassemblement
sur la pelouse de
Bagatelle à l’écoute du général de GAULLE, on m’en avait
éloigné, c’était
dangereusement communiste et à peu près à la même époque,
donc 1947-1948 mes
4/5 ans, un portrait de ? noir et blanc dans un minuscule
vestibule
sombre, cela semblait secret, quelque bandit (PETAIN). Le
vrai souvenir, la honte :
treize tour en Congrès du Parlement pour élire le second
président de la
République, j’ai dix ans et demi, cortège aux actualités,
les voitures rentrant
de Versailles sur notre seule autoroute, celle dite de
l’Ouest, Décembre 1953.
EM n’a donc personnellement vécu aucun de nos drames
nationaux
contemporains : la paix en Algérie (il la commente, comme
candidat, en
génocide de responsabilité française), Mai 68…il n’est pas
né. Le bloc
soviétique, la guerre du Vietnam… c’est avant sa naissance.
L’histoire commence
pour lui avec la confusion générale entre gestion et
politique, et avec le
terrorisme. Gestion devenue calamiteuse en termes de déficit
national.
Terrorisme venant désormais nous visiter, à domicile. Trente
ans, c’est sa
naissance intellectuelle personnelle, ce n’est pas une étape
de notre vie
nationale, sauf à reconstruire : la fin des « trente
glorieuses » pour l’économie française (le premier choc
pétrolier et nos
réponses avec GP : l‘exclusive nucléaire et la tentative de
partenariat
euro-arabe) n’est que de quatre ans antérieures à sa
naissance biologique.
19 heures 50 +
Marie-Odile A. me fait suivre
une dépêche d’une rédaction que je ne connais pas : le
général de VILLIERS
entrant dans le principal groupe de consultants américains,
le Boston, etc… Cela ne m'étonne pas vraiment. J'avais aussitôt
acheté le livre, pris
langue avec lui par internet, il m'avait répondu qu'il
réfléchissait. Les
premières pages ne me déplaisaient pas, mais montraient
une habitude du milieu
politique qui faisait s'interroger sur la rupture. Puis je
parcourus la suite
sans projet politique et sans originalité sur nos armées,
nos stratégies.
Comble, après lui, les budgets militaires français
sensiblement augmentés par
rapport aux moyennes des deux dernières décennies. J'ai
connu un ministre du
Commerce extérieur passé représentant de Boeing en France
vers 1997-1998, Alain
JUILLET, neveu de Pierre le gaulliste de choc sous GP et
JC avec Marie-France GARAUD…
chargé de « l'intelligence économique » au secrétariat
général de la Défense
nationale (auprès du Premier ministre, alors Dominique de
Villepin) passé aux
Américains (re-vérifier, ou "seulement" une officine
privée fondée par lui selon sa propre expérience). Quand le Monde me publiait, j'ai relevé la trahison du général
STEHLIN,
ancien chef d'état-major de l'armée de l'air jusqu'en
1963, recommandant en
1974 à VGE l'achat d'avions américains. Il se suicida
quarante-huit heures
après mon article qui coïncidait avec la publication d'une
liste tenue au Sénat
américain, des contacts et complicités dans les armées
européennes. - C'est
d'ailleurs un ardent souci d'argent et de prolonger les
carrières qui
caractérisent les notoires : MAILLY, secrétaire général de
FO pour encore
quelques jours, déjà recasé au conseil économique et
social de l'Union
européenne : un ancien ambassadeur près le Vatican,
longtemps chargé de l'Afrique
à l'Elysée, patron un temps de la DGSE passe chez PINAULT
ou BOLLORE pour
superviser les croisières de luxe... VEDRINE au cabinet
JEANTET puis chez
PINAUKT ou cumulant, etc... Plusieurs ambassadeurs
organisant leur supplément
de retraite en prenant des conseils d’administration dans
les entreprises
travaillant dans leur pays d’affectation..
Communication :
PERNAUT à qui j’avais trois fois tweeté en prévision de
l’entretien
présidentiel… les évêques de France à propos du titre
insultant résumant pour Le
Monde l’échange aux
Bernardins :
catholiques, engagez-vous ! … l’actuel secrétaire général de
l’Elysée à
qui je viens de confier ma septième lettre pour EM… de tous
et chacun, pas même
un accusé de réception. On n’a jamais proposé de m’acheter
(je ne valais rien
ni pendant mes missions professionnelles, ni ensuite…) et ce
que je peux dire
ou écrire n’a aucune importance ou aucun intérêt puisque je
ne suis pas
notoire. Je n’en souffre absolument pas, tellement habitué :
je ne le
remarque même plus. Suis-j en vase clos : d’arrivée et
d’expulsion de
l’air que par le haut ? le goulot ?
23 heures 46 +
Résumé de l'entretien selon les différentes chaînes :
remettre les Français au travail par l'ensemble des
réformes. La Sorbonne occupée. Une proposition de loi tendant
à "encadrer" le droit de grève.
Inscription à :
Articles (Atom)