mardi 6 juin 2017

ils étaient remplis d'étonnement à son sujet - textes du jour


Mardi 6 Juin 2017


Accueil de la Revue Défense Nationale : les enseignements de ma mission au Kazakhstan, l’ouverture d’une ambassade dans l’ex-Union soviétique, à défaut d’écrire ke livre exhaustif que je pensais commettre, mais ce travail, dans l’état actuel de ma non-notoriété n’aurait pas d’éditeur, la leçon reçue de l’Harmattan m’a instruit, et l’édition que je veux faire de mes productions mauritaniennes, mais en Mauritanie-même se présente mal, puisque les contacts que me donne AoC sont erronés. Mettant, après ma lectio divina, au point mon analyse de ce que nous vivons ce semaines-ci en politique, je vais tenter plusieurs versions de cette réflexion et la proposer à Etudes et à Esprit. Pas collaboré à la première depuis peut-être dix-quinze ans (plusieurs refus : la sainteté, l’Autorité des marchés financiers), et jamais à la seconde. Construire aussi, en bref, ma première « lettre familière » aux maires, ceux qui avaient été destinataires de ma tentative présidentielle : à diffuser demain. L’ensemble, ces mairies, plus celles que je n’avais pas touchés, à régulièrement atteindre ensuite, listes à constituer de plus près, tentative énième de me faire aider par mes destinataires du partage quotidien : textes de la liturgie du jour et journal. Visée : être vraiment prêt pour la prochaine élection présidentielle et donc l’accès aux porte-voix officielles. Je crois cette élection bien plus proche que cinq ans, tant tout est en cause et rien n’est traité qu’un ordre du jour artificiellement décrété par notre prodige d’Avril 2016/Mai 2017, tant aussi les institutions et la pratique démocratique vont être en quelques mois davantage incomprises et mises à mal que depuis vingt ans…
Pas possible de commencer à développer cette réflexion déjà schématisée en plusieurs étapes sur mon carnet depuis jeudi dernier… sans d’abord revenir aux textes pour ce jour. L’âme décapée, non du quotidien, socle de tout, mais de mes dispersions. Puis habitée. Alors, vétu et structuré, réfléchir… après avoir prié et donc reçu. Le Père d’ANSELME ce matin avait choisi une des messes de la Pentecôte : résultat, Marguerite n’a rien mémorisé de l’épître, sinon que celle-ci s’adressait aux Ga… Gau… les Galates et une épître, c’est la première lecture. Quant à l’évangile, ce n’est pas Jésus soufflant sur ses Apôtres, mais il y est question du Saint-Esprit. A l’évidence, Tobith, ses inhumations clandestines et si risquées puis sa sieste dramatique, ou selon l’évangile proposé hier : les meurtres en série commis collectivement par des ouvriers agricoles, croyant ainsi entrer en propriété d’une vigne nouvelle, l’auraient davantage inspirée.
Pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ? [1] C’est la question de toute vie humaine, à son paroxysme, c’est celle de Jésus posée à Saul sur la route vers Damas : pourquoi me persécutes-tu ? L’erreur totale sur Dieu et la posture fausse, inefficace à tous égards qu’elle induit. Le dialogue qu’imposent à Jésus ses ennemis, semble «  à côté » ou « hors sujet », mais nous vaut une maxime bien frappée sur la relation politique/spirituel, relation qui dépend de nous, relation que nous faisons : ce qui est à César, rendez-le à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. Le bon sens, la distinction de deux mondes ? Formule à rapprocher : nul ne peut servir deux maîtres, Dieu et l’argent. La réflexion doit être approfondie. Ne pas nous laisser diviser intimement. Nous sommes gratifiés aussi d’une leçon de dialectique : faites-moi voir une pièce d’argent (les plus petites et d’un autre métal étaient peut-être sans effigie et donc n’offraient pas matière à la réplique choisie par le Christ). Cette effigie et cette inscription, de qui sont-elles ? Souvent la flatterie, voulue comme telle, approche la vérité, surtout si elle est refusée par celui qui s’y livre. L’opposition à Jésus, à qui sont reconnues Ses qualités les plus évidentes humainement, est parfaitement informée, ce qui signifie bien son  illogisme. Nous le savons, tu es toujours vrai ; tu ne te laisses influencer par personne, car ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens, mais tu enseignes le chemin de Dieu selon la vérité. Mais le résultat escompté par les pharisiens et les partisans d’Hérode : lui tendre un piège en le faisant parler, le mettre en contradiction avec Son propre enseignement parce qu’Il craindra sans doute les représailles de l’occupant, aboutit au contraire, et ils étaient remplis d’étonnement à son sujet. Dieu fait homme est insaisissable, aussi bien en dialectique qu’en énoncé de Son identité propre, de sa divinité. Notre adoration est motivée : l’homme parfaitement attirant, nous mettant de Son côté dans Son aventure humaine, et le Dieu se prêtant à nos questions, à nos manœuvres, nos mises à l’épreuve. Ce que tenta Eve : « doubler » Dieu. Notre compagnon quotidien de vie. Justement la vie quotidienne de Tobith et de sa femme Anna. La piété à risques de Tobith, qualité extrême d’Anna qui se « place », exécutait des travaux d’ouvrière, qu’elle livrait à ses patrons, et ceux-ci lui réglaient son salaire. Vérité du couple : qu’en est-il donc de tes aumônes ? qu’en est-il de tes bonnes œuvres ? on voit bien maintenant ce qu’elles signifient ! Exactement, les remarques de la femme de Job. L’authenticité de ce que nous faisons, ce qui nous est prêté. C’est Tobith, le narrateur initial, il témoigne : je finis par devenir complètement aveugle, je restai privé de la vue durant quatre ans.

22 heures 42 + La tentative d’un nouvel attentat dans Paris : le parvis de Notre-Dame. Un étudiant (attardé) en sociologie et d’origine algérienne. Un conseil de défense par semaine. - Anniversaire du débarquement de 1944. Les leurres et le contre-renseignement qui permirent la nécessaire surprise : sur 50 divisions postées en France, 12 ou 16 seulement seront au combat dans les premières semaines, les décisives. Rôle que j'apprends d'un Joan Garcia PUJOL, catalan, motivé par ce qu'il a vu dans son propre pays : FRANCO. L'opération "Fortitude".


[1] - Tobie II 9 à 14 ; psaume CXII ; évangile selon saint Marc XII 13 à 17

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