Hier, lundi 26 après-midi et soir
13
heures 35 + Aller-retour Vannes, il m’est venue l’idée
d’un nouvelle lettre à EM sur le civisme, que
je songe augmenter sur la nécessité d’instituer la
continuité politique et de
représentation chez nous – si nous allons vers un régime
présidentialiste à
mandat court : cela s’il parle devant le Congrès le 3. Et
je suis allé
dans ce moment à l’éventuelle publication de ces lettres,
puis des fragments de
mon journal sur cette prise de pouvoir, encore peu
probable il y a six mois.
Redonner une chance à mon livre en ajoutant à cette
ensemble mon chapitre II
sur la démocratie. Le tout, Au risque de la démocratie,
dédiés aux marcheurs
d’enthousiasme et aux abstentionnistes qui n’en avaient
pas l’habitude. Faire
cela tranquillement et être, cette fois, bien publié. –
Après avoir déposé au
Collège de notre fille les enveloppes pour Méliké et pour
Delphine, passer
arroser au cimetière : coup de fatigue. Lecture en
déjeunant du coq au vin
de Corbières : le Louis XIII de PETITFILS, don évident de
conteur, de
peintre-même. – Je sieste avant de ranger-dégager pour
Bernard P. Tout juste
trois quarts d’heure.
19
heures – Classement du Monde… surtout quand il n’y
a plus la geste de
l’imagination, le passé, même récent devient une mine.
Ainsi [1],
avec un
portrait-photo. évocateur du contraire de l’image
actuelle, du profil et de la
barbe, l’inquiétant EM du début de 2016, recevant le
journal à Bercy. Points de
doctrine et possible anticipation de la suite.
Anticipation qui reste floue et
sans doute pas encore décidée (la France est un peuple
politique beaucoup
plus intelligent que les élites ne le pensent. L’unité doit
venir d’un choix
populaire, d’une mobilisation des énergies davantage que
d’une combinaison
d’appareils… Ce que nos concitoyens veulent, c’est un
discours de vérité et des
politiques courageuses… la clé de la recomposition politique
est là, dans le
fait de donner plus de place à ceux qui sont en dehors du
système et de sortir
de l’entre-soi),
points de doctrine en
revanche très explicatifs de notre présente actualité : notre
stratégie de réindustrialisation passe par une politique de
l’offre et de la
compétitivité. Elle implique une politique d’investissement
privé qui doit
viser une montée en gamme de notre appareil productif.. Seul « trou », la loi Travail par laquelle FH se
coup du
peu base qu’il lui restait et dont EM veut un
aboutissement du même ordre que
sa propre élection présidentielle : la péremption des
syndicats après
celle des partis.
En
revanche, hors propos et projets venant d’ailleurs :
réflexions sur
l’économie numérique. 1° un droit
individuel à la contribution… la participation d’un
travailleur à des programmes
en dehors de son organisation principale ;
2° faisabilité d’un revenu de base ou
revenu d’existence pour faire face aux périodes
d’inactivité. C’est en germe la
proposition du salaire universel de Benoît HAMON, c’était
l’idée de Martin
HIRSCH et je retrouverai des réflexion sur un droit de
naissance au revenu que
j’ai dû écrire en marge de ces soirées de travail au PC,
ou même avant.
Les pieds sur terre,
film censément sur le refus
de l’aéroport prévu à Notre-Dame des Landes, en fait série
de témoignages très
scèniques très gros plan, en monologues successifs, chacun
ayant sa langue et
ses manières de recevoir et vibre une forme nouvelle de
société et surtout
d’indépendance vis-à-vis de ce qu’ailleurs ou autrement,
on est forcé de vivre
et de faire. Filiation évoquée avec le Larzac, une phrase
sur le combat et la
solidarité de maintenant, et Florange. Décor : deux chats,
les moutons
bruns d’Ouessant, un jeune garçon né là qui danse,
l’abattage d’un cochon sans trop
d’insistance. Eloquence sur le sujet parce
qu’il est traité apparemment « à côté » :
la parabole, pourtant concrètement vécue du village de
Liminbont… Il
y a beaucoup moins de maisons, et beaucoup plus de gens,
lieu de
passage… On
s’aperçoit qu’on est du même
bord et qu’on peut s’expliquer… Ils peuvent pas me
sortir de chez moi… Sans
tous ceux qui viennent, on serait encore plus seuls
qu’on est seu… L’espoir est
énorme, la survie est une victoire…La salle 2 de
l’Iris, petite, une vingtaine de spectateurs, que
j’ai essayé de mouvementé : en vain. A la sortie, un
couple :
Jean-Michel et Roselyne, déjà aperçus, et lui me situant
par Maurice ONNO, pas
de façon tout à fait plaisante, faisant devoir d’espérance
puisque l’actuel,
quoiqu’on sache d’où il vient, est ce qui donne de
l’espoir que tout le monde
attend, même… je n’ai pas argumenté contre EM. Et un
tiers, comme sorti de
l’écran, du film. –
Ce film me fait réaliser mon impuissance à appartenir à
une cause, un
groupe, à me faire accepter et à me fondre dans du
pluriel. Tous mes combats
ont été solitaires. Et perdus. Fondés sur mon attachement
et ma compréhension,
mon empathie totale avec DG. Mon livre commencé, au bout
de la plume, mais pas
le temps, chaque jour pris à des riens, ainsi demain, puis
des semaines déjà
programmées. Et pourtant, je parais indisponible et occupé
ce soir du mardi 27
07
heures 53 + La yourte du « village » : les pieds sur terre, et moi en
vingt-deux ans je n’ai pu
monter et faire monter la mienne. – En pleine nuit, trois
heures du matin à
peine ? Edith s’éveille et l’éveille, un chien dehors ?
alors que
j’ai bien rentré les Fanny en fermant tout. Lever,
invasion par nos chers, puis
elle pleure, et moi je suis dans un désespoir total, comme
je crois ne l’avoir
jamais éprouvé. Désespoir, le même, ou analogue,
l’impuissance , la prison,
l’encombrement en tout, mais elle ne peut ni ne veut le
partager avec moi, sans
pour autant ? que je sois cause de tout.
Et moi, je vois bien que je n’ai plus aucune force
et quoique ne faisant
rien, je n’ai pas le temps, plus le temps, par avance : je
n’ai pas le
temps, ne l’aurai pas, au jour le jour, d’année en année,
et je ne l’ai pas eu
depuis mon retour du Kazakhstan. Je n’ai eu de temps que
très occupé. Je ne
saurai écrire ce « nouveau » livre. Je n’écrirai pas le
MCM, je suis
incapable, et je n’ai pas la force.‘
Je
réalise depuis mon lever ou presque que je tiens mon
livre, que c’est cela
qu’il faut écrire, raconter, le désespoir, et toutes
associations dans ma vie.
Vendre mon désespoir, en faire du papier et de l’argent.
Puisqu’il nous faut de
l’argent et qu’il me faut la notoriété non pour la gloire,
mais pour la
tribune, dire de mémoire et de rencontre. – Comme je vais
attendre pour la Zafira chez Norauto, où je vais
maintenant, en commençant par
la pharmacie de Theix, je peux commencer. Deo gratias. –
Seigneur, protège,
bénis-nous, nous deux et notre trésor.
11
heures 29 + Norauto, seulement libre
après-demain ou vendredi.
Je déposerai la voiture jeudi soir. Gratuité du
remplacement de notre carte
bleue.
Je
m’ « y » mets. – La « pastorale » à
Saint-François-Xavier ne sait pas si le Père d’ANSELME
célèbre dans vingt-cinq
minutes : un SMS qu’il a laissé sans réponse.
9
heures 46 + La dizaine de pages, sans plan ni direction,
en pratique une
présentation de personnages, de conditions, de situations,
et de lieux.
J’envisage un second chapitre : fins et commencements, le
spirituel,
l’affectif, l’intellectuel, cela se vérifiant dans tous
les registres, le
permanent et le précaire, pourquoi ? L’opinion de lecture
par Guillaume,
seul fiable pour ce genre de choses, va m’être utile. –
Marguerite, la fin de
sa cinquième, le cas de ... l’empoisonne et trouble ... .
Vadrouille à quatre ou cinq derrière le Monoprix, tandis que je retournais au
Palais des Arts pour le verre égaré. Selon, le préposé :
Dominique, à la
bonne eau de toilette… j’ai le laisser tomber dans la
voiture, la paire était
intacte quand il me l’a donnée, il a poussé la
complaisance jusqu’à faire à
pied mon itinéraire supposé de lui à notre auto. Pneu
arrière-droit à plat
depuis ce matin, crevé : encore un trajet vers Norauto.
Physiquement, j’ai tenu
cette journée…
Prier…
21
heures 16 + Les nouvelles selon Quotidien… les images et le sens
des archives.
Jean-Pierre RAFFARIN quitte la vie politique, ses
attitudes sur EM comiques de
retournement total, sa trahison en esprit économique et
social : la Chine, s'y confirmer pour qu'elle investisse
chez nous selon ses propres normes, FABIUS y ajouta la
pantalonnde de l'accueil de touristes ne le reconnaissant
évidemment pas à leur arrivée d'un si long voygae d'avion.
Son portrait physique de POUTINE. J’y ajoute deux choses :
nous débattîmes ensemble en
1976 quand sortit mon livre sur VGE [2]et
le livre de
celui-ci, donnant sa charte à l’U.D.F. : Démocratie française, il n’était pas
bon, mais pas
antipathique, président des Jeunes Giscardiens. Il n'a pas
répété bien souvent cette origineNous avons correspondu
quand il était à Matignon, sur la question
corse il a été pacifiant. Second point, ainsi que PASQUA,
il a cru à une
stratégie vers l’Elysée via la présidence du Sénat et donc
par intérim, de la
République, la fin donc de FM et peut-être de JC. Ce
dernier totalement oublié
des médias avant des funérailles nationales : la
non-intervention en Irak.
– Le type d’accolade du Premier ministre indien de l’ancien et de la bonhomie, qu’on crut
particulière à sa
rencontre avec EM. – François de RUGY, voix mignonne
affectant la jeunesse et
reprenant les mots d’ordre des marcheurs, la bienveillance
la tolérance,
l’écoute mutuelle à l’Assemblée nationale qu’il va donc
présider. Sketche de
VALLS pour signifier son départ du PS et son congédiement
par le même PS, et
constater que ce parti est mort. En a-t-il jamais été par
conviction et
analyse ?
21
heures 45 + Prier… l’itinéraire d’Abram, les autels à
chaque étape, l’établissement
aux chênes de Mambré, Le traité avec Loth son frère. Deux
notions
importantes : Abram extrêmement
riche en troupeaux, en argent et en or,
il ne lui manque donc qu’une postérité de son sang. Et
d’autre part, les
partages de territoires. Mise en scène de ce qui va
suivre : la trinité à
Mambré, la catastrophe de Sodome. Mais la promesses de
postérité n’est pas
encore proférée nettement, sinon l’évocation très
flatteuse : je
rendrai nombreuse ta descendance, autant que la poussière de
la terre. Si l’on
pouvait compter ls grains de poussière, on pourrait compter
tes
descendants ! [3]
Loth choisit
explicitement et crûment la meilleure part, la terre déjà
préparée et irriguée,
Abram se rabat sur Canaan. L’avertissement messianique, la
porte étroite et ce
constat : elle est étroite, la porte, il est resserré
le chemin qui
conduit à la vie ; et ils sont peu nombreux, ceux qui le
trouvent. La belle, choisie d'emblée par Loth premier
servi, va être celle de la catastrophe. Et Canaan,
secondaire d'apparences, sera la promesse de tout. -
Relire le livre de GIDE. Alissa.. Dans le fichier de mes
lectures des années 60, rien de La porte étroite
ni d'aucun autre de ses romans, que l'apparence d'une
sagesse, bien adolescente, mieux formulée par esthétisme
qu'estampillée par l'expérience, dont celle du bonheur : Les
nourritures terrestres.
Raison de plus de revenir à Alissa
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