textes et réflexions, au
jour le jour que je continue quotidiennement - textes
liturgiques, notations de nos dérives et de ce que nous manquons
- seront placés rétrospectivement sur ce blog
dans l'immédiat, aujourd'hui
et demain matin, l'entrée au combat contre le projet de révision
constitutionnelle et ce qui l'accompagne : circulaires aux
parlementaires
premier combat, contre le
quinquennat version Pompidou 1973 - 2ème quinquennat version unanimitaire
et qui a tout figé pour un présidentialisme nous dénaturant
- 3ème combat, la soi-disant
modernisation de nos institutions pour une démocratie
irréprochable, version Sarkozy - 4ème le bis, contre le
Parlement, version Macron
commencé commencé à mes
trente ans, mais j'étais porté par la une du Monde ou son
accueil plusieurs fois par mois, continué sans tribune à mes 75
ans
la participation
(grande leçon de 1968 et synthétisée par de Gaulle) se résume
aujourd'hui à seulement combattre . . .
la démocratie, c'est la
participation de tous aux décisions et plus encore à ce qui les
inspire : imagination et adhésion en dépendent
10
heures 30 + Hier soir, séquence
encore plus belle qu’avant-hier, le coucher du soleil à
Port-Groix, le duo des « filles », Marguerite et son amie
Fanny, l’eau en ondes, le ciel en drapés et en notes
nuageuses, la
bande-son discrète et si présente, puis le gazon anglais.
Prière
ensemble au pied du lit de notre fille : spontanément, Fanny
qui avait retrouvé le texte auquel elle tient, et que je ne
connaissais que partiellement : les pas sur le sable, à la
laisse de mer, au soir de ma vie d’un poète brésilien que je
ne
connais pas, Ademar de BONOS. Les moments splendides d’une
vie sont
sans ceux dont on prend conscience, tant ils nous
convainquent que la
communion, la présence, la beauté sont possibles, nous sont
–
sans cesse – proposés : nous y rendre, y être.
Prier…
1
Amos
et sa légitimité, je
n’étais pas prophète ni fils de prophète ; j’éais
bouvier et je soignais les sycomores. Mais le Seigneur m’a
saisi
quand j’étais derrière le troupeau, et c’est lui qui m’a
dit : »Va, tu seras prophète pour mon peuple Israël ».
Quelle
prophétie ? Quel message encore et surtout aujourd’hui :
la
loi du Seigneur est parfaite, qui redonne vie ; la charte du
Seigneur est sûre, qui rend sage les simples…. Le
commandement du
Seigneur est limpide, il clarifie le regard. Efficacité !
Confiance, mon enfant, tes péchés sont pardonnés. - Celui-là
blasphème – Pourquoi avez-vous des pensées mauvaises ? En
effet, qu’est-ce qui est le plus facile ? Dire « tes
péchés sont pardonnés », ou bien dire : « lève-toi
et marche » ? Tout
miracle, toute guérison avec le Christ en compagnon, Celui
qui nous
suscite et nous révèle à nous-même, sont la combinaison de
la foi
et de la grâce : voyant
leur foi, Jésus dit au paralysé… Eh bien ! Pour que vous
sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir, sur la terre,
de
pardonner les péchés… Lève-toi, prends ta civière, et rentre
dans ta maison.
Notre Dieu, Dieu est simple, présent, aussi intime que fort.
Cela
tombe bien car en ce moment, nous, moi et surtout notre pays
dans un
monde que bouleversent à plaisir des dirigeants, dont les
principaux
cultivent la dictature. Démocratique, s’il en est, après un
inouï
culte et du chef et de la race : la République fédérale
d’Allemagne. Il est vital qu’Angela MERKEL reste à sa tête,
il
est urgent que l’Europe se donne le moyen institution et
l’enceinte
élective pour exorciser puis éradiquer la ronde infernale
des
populismes et des démagogues qui tournent et fat contagion,
hideuse
tache d’huile sur la nappe du banque de Malthus, par
ailleurs pris
d’assaut et de convoitise par « la misère du monde ».
La question des migrants et de leur accueil-intégration
n’est ni
matérielle, ni financière, elle est psychologique, elle est
acceptation de part et d’autre. Haine et peur ne doivent pas
l’emporter, mais les témoignages (ma chère femme et la vie
scolaire) abondent de classes déglinguées par les nouveaux
arrivants : France depuis du temps, Allemagne maintenant,
chute
des niveaux. Le travail des dirigeants n’est pas de suivre
les
hantises de l’opinion mais d’inspirer confiance à tous pour
qu’ensemble nous trouvions cas par cas, lieu par lieu les
solutions
d’adaptation, de tolérance, de convivialité et à terme le
projet
qui nous unira, tous, chez nous et pour notre Vieux Monde.
Le propre
de la dictature est qu’elle est faible, parce qu’elle n’est
pas
dans les esprits du grand nombre : EM va en faire
l’expérience.
La
contrainte et le nationalisme, version des années 30,
version à
Moscou et à Pékin, ne sont pas la vérité de l’homme. Nous ne
devons en rien les accepter, encore moins les honorer. On ne
serre
pas la main d’un chef d’État qui bombarde le sud-est de la
Syrie, déplace 270.000 personnes vers des frontières
fermées, pour
soutenir un bourreau à la silhouette du serpent de
Jean-sans-Terre
dans l’animation de Robin
des bois,
même s’il s’agit d’une demi-finale de foot-ball.
En
vue d’une succession de circulaires-courriel aux
parlementaires,
j’étudie à fond les projets déposés le 9 Mai dernier qui
m’ont
semblé lundi à première lecture comme le baillon mis au
Parlement,
« resserrement » du droit d’amendement, huis-clos parce
que seulement en commissions pour les débats article par
article 2.
Quant aux limitations notamment du nombre des mandats,
c’est un
déni de jugement des électeurs : s’ils veulent
quelqu’une
ou quelqu’un longtemps, très longtemps pourquoi pas ?
Des
juridictions
pour tout « responsable » (la responsabilité pouvant
être évaluée et sanctionnée), je ne veux pas que soit
supprimée
la Cour de justice de la République et que soit
banalisée la
responsabilité ministérielle en cas de délit ou de
crime. Mais
l’essentiel n‘est pas depuis dix ou vingt ans l’atteinte
à des
textes, mais l’atteinte à l’honneur et à la conscience
présumés
habiter et mouvoir nos dirigeants politiques et
économiques :
une Cour d’honneur ou
de l’honneur
avec des renvois possibles en Cour de justice ou en
correctionnelle,
mais d’abord flétrir ceux qui bradent nos entreprises,
nos
industries, ceux qui sourdement mine l’esprit et la
réaction
libertaire et démocratique des Français. Sanction :
le déshonneur, ce qu’on infligea à DREYFUS, bien plus
que le
bagne.
Ambiance :
Nantes, depuis douze ans un peu partout en région
parisienne, mais
maintenant « en province »… une tout autre
démonstration que Mai 68 (sans morts qu’un noyé à
Flins).
L’excès d’images présidentielles, la leçon de la rolex
de NS n’a pas été retenue, la pantalonnade pour HULOT ou
de HULOT
(le film éponyme de Jacques TATI les
vacances de M. Hulot),
la présentation du « plan pauvreté » dépendant de la
victoire des Bleus. Pleure,
ô pays bien-aimé,
l’Afrique du sud en apartheid. Le sens profond des
Français :
EM tombe pour des dépenses somptuaires de mise en valeur
pour son
épouse : la vaisselle, la piscine… Edgard PISANI
félicitant
Mme de GAULLE pour tels bibelots et un salon à
l’Elysée :
mais,
nous ne sommes pas chez nous ! Le
Général timbrant lui-même son courrier personnel et
réglant les
repas familiaux quand il y en avait à l’Elysée.
Prier…
les
préceptes du Seigneur sont droits, ils réjouissent le
coeur.
1-
Amos VII 10 à 17 ; psaume XIX ; évangile selon
saint Matthieu IX 1à 8
Article 41 de la
Constitution
Les amendements – gouvernementaux ou
parlementaires – de nature réglementaire, non normatifs ou
sans lien avec le texte discuté – les « cavaliers
législatifs » – seront déclarés systématiquement
irrecevables, sans attendre que le Conseil constitutionnel
les invalide finalement.
Le Parlement débattra de manière plus
approfondie sur les amendements qui ont une réelle portée et
la loi adoptée sera de meilleure qualité.
Article 4
Article 42 de la
Constitution
Certains textes choisis par les assemblées
pourront être discutés, en tout ou partie, uniquement en
commission. Ils seront ensuite simplement ratifiés en séance
plénière.
Le débat en séance publique pourra ainsi se
concentrer sur les questions les plus essentielles après un
travail approfondi en commission, conformément à l’esprit de
la révision de 2008 qui a engagé ce mouvement et à une
pratique développée au Sénat.
Article 5
Article 45 de la
Constitution
Il est proposé de réduire le nombre de
discussions, qui peuvent aujourd’hui s’élever jusqu’à treize
par texte. Après l’échec d’une commission mixte paritaire,
le dernier mot pourra être donné, comme aujourd’hui, à
l’Assemblée nationale mais selon une procédure plus
resserrée. L’Assemblée nationale pourra reprendre les
modifications du texte apportées par le Sénat.
Articles 6 et 7
Articles 47 et 47-1 de la
Constitution
Les délais d’examen des lois
de finances et de financement de la sécurité sociale seront
resserrés à l’automne pour, en contrepartie, développer le
contrôle de l’exécution du budget dans le cadre d’un «
printemps de l’évaluation ». Les ministres devront rendre
compte de leur gestion devant les commissions des
assemblées.
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