Mercredi 11 Juillet 2018
07
heures 44 + Déjà avant-hier, un premier titre après la
séance du
Congrès du Parlement réuni à Versailles : le
capitalisme
populaire, m’avait alerté. Le prôner de la part de
celui qui
désosse le pays et privatise la France m’a paru de la
démagogie,
et une démagogie cyniquement avouée. Je lis de
nouvelles dépêches :
« Macron devant le Congrès : bâtir l'État-providence
du
21e siècle » (La
Tribune)… « Le président de la République n'a pas
rassuré les
parlementaires sur l'avenir des pensions de
réversion. »
(Huffington
Post)
… « Au Congrès à Versailles, Emmanuel Macron promet un
"Etat providence du XXIe siècle"... sans plus de
précisons. Malgré
les attentes des parlementaires, le président de la
République a
renvoyé ses propositions sociales à l'automne. »
(Huffington
Post)
… « Congrès de Versailles : Emmanuel Macron a
déclenché
une bronca inédite » … « Congrès de Versailles:
Macron veut changer la Constitution pour répondre à
ceux qui le
boycottent. Le
président de la République a annoncé qu'il
soutiendrait une
révision de la Constitution lui permettant de
répondre aux
interpellations. » (Huffington
Post)…
tout dépend donc
d’un
seul homme, et lui seul décide, la
Constitution-même se change selon lui ! Nous
ne sommes évidemment plus en démocratie. L’ouverture
de ma
tentative de livre l’an dernier pour obtenir des
parrainages à
l’élection présidentielle
d’alors portait déjà, et en détail, là-dessus.
Propositions
reprises dans cette circulaire
aux parlementaires incomplètement diffusée depuis
dimanche, faute
de listes fiables : je dois les « refaire à la
main ».
Ce
matin, l’indignation, celle qui me fit surgir en 1972
quand
POMPIDOU prétendit se faire
sacrer par referendum,
sous prétexte de ratifier l’entrée de la
Grande-Breragne dans le
Marché Commun (on disait comme cela, alors, pour
l’Union
européenne), au motif que tout ce que DG avait fait de
positif, lui
était du à lui 1.
Nous voici maintenant à mendier la manne et attendre
d’EM de quoi
survivre. Je pensais à une prise de conscience progressive
des députés
élus l’an dernier sur son nom (avec 52 et 54 %
d’abstentions…
méfiance instinctive
des Français). Il est possible que l’on est une
révolte du
Parlement dans son entier. A quoi, contrairement à ce
qui
conditionna, en Juillet 2008, le doit présidentiel à
s’adresse en
personne physique au Congrès du Parlement, EM voudrait
répliquer en
y instaurant le débat. Le régime présidentiel donc, et
dans notre
cas puisque nous n’avons pas la culture américaine ni
la si forte
institution du Sénat, version Washington),
l’irresponsabilité et
la toute-puissance. Sur le papier, tant qu’il n’y a
pas de
mouvement social (guillemets ? Car il faudrait le
définir, et
surtout le susciter dans des formes et pour des objets
qui ne peuvent
plus être ceux d’hier et d’avant-hier : je crois que
le
défi est démocratique… programme du PC en 1971 avant le
programme commun de gouvernement
en 1972, porté par FM)… Et depuis avant-hier, la
grande fête du
Tour, puis notre probable (?)triomphe en Coupe du
Monde. Une façon
d’être et de faire en politique, qui devait être
nouvelle et sans
précédent, nous ramène aux jeux du cirque et de la
scène. Quel
scandale et quelle tristesse. Une communication si
insistante et si
panégyrique d’images personnelles pour la casse
sociale : les
contrats de travail, les retraites et l’application
chez nous de
l’imposition à la source.
Prier…
notre pays, mes aimées, la misère dans notre monde,
les petits
rescapés de Thaïlande, « mon » Ousmane sans
perspective
que la mendicité tandis que ni moi ni Eric ne sommes
inépuisables.
Dieu nous porte ailleurs : pour
qui marche dans l’intégrité, il est un bouclier,
gardien des
sentiers du droit, veillant sur le chemin de ses
fidèles. Alors tu
comprendras la justice, le jugement, la droiture,
seuls sentiers qui
mènent au bonheur…
2
Un
pauvre crie ; le Seigneur entend : il le sauve de
toutes
ses angoisses. Réponse
de Jésus aux siens : voici
que nous avons tout quitté pour te suivre : quelle
sera donc
notre part ? Toujours
l’échangisme, le rite et nous-mêmes à pied d’égalité
avec
Dieu, donnant-donnant… Jésus répond, se met à notre
portée,
nous considère et parle notre langage, même étroit. Il
… vous,
nous…
recevra le centuple, et il aura en héritage la vie
éternelle.
Textes de la messe en mémoire de l’immense et si
fécond
fondateur : Benoît de Nursie, et une structuration
bénédictine
d’une grande partie de l’Europe et de notre royaume de
France
pendant des siècle, ceux suivant l’effondrement d’une
construction qui avait été belle et universelle, pour
son époque
seulement méditerranéenne, proche-orientale,
européenne… En
regard, les prétentions institutionnelles d’EM ou bien
cette sorte
de recel du Christ éclatant… quand je lis les titres
des
différentes newsletters
de ces jours-ci, chrétiennes ! « Tout quitter pour
tout
recevoir » (evangelizo.org).
« Découvrir le visage du Christ en celui qui est à
côté de
moi » (info-zenit.org).
Jeunes, familles, sportifs, retraitants… avec le
Christ, faisons un
pas de plus » (Jésuites
d’Europe occidentale francophone).
Cela fait métier, ce ne donne pas la sensation que
celle ou celui
qui écrit et « propose » vive ce qu’elle ou lui
écrivent. Même sincères, ces bonnes volontés
s’auto-encadrent
tellement que c’est langue de bois et peu contagieux.
Il est vrai
que tout le monde n’est pas LACORDAIRE ou même ce cher
JL que je
« partage » autant avec ses « groopies »
qu’avec sa fille d’adoption, Michèle T. La vie donnée…
La
preuve du dessein divin, l’Incarnation, le cachet
d’authenticité
de la prédication et de la Révélation que fut le
« ministère
public » du Christ : Sa mort, pour Sa résurrection.
Nous
mourons en Eglise de cette componction. Marguerite me
rapporte d’il
y a longtemps ou peu ce qu’elle entend d’une mère de
famille en
cours de retraite ou de rassemblement pieux : c’est
l’amour
de Dieu qui me fait aimer mes enfants. Notre fille l’a
considérée
comme une folle… Les textes donnés pour aujourd’hui
par
l’A.E.L.F. sont terribles 3 :
Israël
était une vigne luxuriante, qui portait beaucoup de fruit.
Mais plus
ses fruits se multipliaient, plus Israël multipliait les
autels ;
plus sa terre devenait belle, plus il embellissait les stèles
des
faux dieux. Son cœur est partagé ;
maintenant il va expier : le Seigneur renversera ses autels ;
les stèles, il les détruira.
Osée, l’imprécateur, nous donne aussi au nom de Qui
l’envoie,
ce que nous devons répondre, faire selon l’attente divine :
Faites
des semailles de justice, récoltez une moisson de fidélité,
défrichez vos terres en friche. Il est temps de chercher le
Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne répandre sur vous une
pluie
de justice.
Programme
concret de mes devoirs – maintenant – d’entretien de nos
aîtres
et lieux, broussailles, hortensias, rosiers et palmiers à
dégager
et faire respirer. Le sourire de nos roses nous appelant des
ronces
et autres que nous avons laissé, que j’ai laissé se
développer,
les années de mon inertie, une forme de descente aux enfers,
celle
de Jésus ne dura que trois jours, mais elles furent
éternelles pour
notre rachat éternel. Défrichage aussi de notre vie
politique qui
doit retrouver son seul ressort : la participation de tous,
celle qui fait consensus, donc fécondité et légitimité,
celle que
fonde la considération des soi-disant dirigeants (surtout
s’il n’y
en a qu’un) pour les gouvernés… Et Jésus, comme le pape
François, la périphérie, les autres, les vrais autres :
Allez
plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël.
Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est
tout
proche.
Apparemment, Il exclut la Samarie, mais c’est pourtant avec
une des
filles de celle-ci qu’Il dira pour la première fois – en
coïncidence avec Sa propre fatigue, et physiquement Sa soif
– qui
Il est. Je
le suis, moi qui te parle. Proximité
vécue du Royaume, appel nominatif des premiers
missionnaires.
Journée
donc pour la diffusion, selon listes que je dois mettre au
net
moi-même, les toutes faites sont obsolètes et pas fiables…
et
s’il me reste du temps, quand la chaleur sera tombée :
tondre.
1- alors,
le premier papier que me publie Le Monde . 30 Mars
1972 – cher Jacques FAUVET
2-
Proverbes II 1 à 9 ; psaume XXXIV ; évangile selon saint
Matthieu XIX 27 à 29
3- Osée X 1
à 12 passim ; psaume CV ; évangile selon saint Matthieu X 1 à
7
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