Hier après-midi
15
heures 01 + Appel du Monde à la fidélité d ses
lecteurs et abonnés [1]..
ton singulier. Le
journal, ses journalistes : ils ont cherché à savoir, à
comprendre, ils
n’ont pas été étrangers à cette vague sans nom, efficace
pour la promotion de
celui à élire sauf péché contre la raison et le civisme.
Et maintenant, ce
n’est pas un acte de confiance…
16
heures 05 + Interrogé Google sur les directeurs de
« mon »
journal, ces années-ci : NOUGAYREDE, un intérimaire, van
KOTE, et
maintenant FENOGLIO, puis les trois capitalistes : BERGE,
NIEL et PIGASSE.
C’est BERGE qui se noue d’amitié avec FM et le soutient en
1988, en fait autant
pour Ségolène ROYAL à qui il paye son siège de campagne.
NIEL un adolescent
devenant as du numérique : Free,
et PIGASSE passé par les cabinets de DSDK à Bercy puis y
restant avec FABIUS.
Le tournant argent et libéralisme est en fait pris sous
JOSPIN (LJ). Un papier
que je n’avais pas connu, daté du 22 Avril, veille du
premier tour, d’une Aude
LANCELIN dans un blog. « logé » chez Médiapart, commente
limpidement : « Macron,
un putsch du CAC 40 ». La biographie de Pierre BERGE donne
un extrait de
l’écrit fixant la relation des journalistes au Monde avec le capital et rappelle ses relations avec la
rédaction… [2].
A trois reprises,
maintenant, bug. à la question [3]
de la relation du
journal avec EM, posée le Mars 2017 … papier aussi sur un
renouvellement des
accords entre l’actionnariat et les personnels le 21
Janvier dernier. Election
laborieuse de FENOGLIO à son époque… La grande période a
été HBM-JF celle que
j’ai connue lecteur puis pigiste, et la catastrophe a été
le conseil de MINC à
COLOMBANI…
16
heures 52 + 4 et 5ème essais sur le questionnement au
Monde :
« roule-t-il pour Macron ? ». A chaque fois : la connexion secure le monde.fr a
été interrompue
pendant le changement de page. Je n’en
déduis rien.
08
heures + Eveillé à cinq heures du matin, grasse matinée,
somnolé et réveillé d’un
rêve. Une messe dans une église sans apparence et vaste,
mais en travaux.
Procession de communion, le prêtre se retirant dans un
angle faisant figure
peut-être de sacristie, je suis ma chère femme, puis me
perds, arrive non loin
du prêtre qui semble récriminer contre un ambassadeur de
sa connaissance, je
n’ai aps la possibilité de lui dire que j’en suis un
autre, malaise, vertige,
je m’accroche à je ne sais quoi pour ne pas tomber. Puis
dehors, plusieurs
escaliers souterrains partant d’une chaussée où je suis,
en voiture ? un
tableau de bord englué de boue…
Télévision
hier soir, Marguerite et la jolie Zoé enfermées dans la
chambre de notre fille
à continuer ce qu’elles faisaient en voiture, des
confections de colle et
autre, qu’elles agrémentent avec le tube de mon savon à
barbe. Mais elles
rient, s’amusent. Nous aurions aimé qu’elles regardent
avec nous, deux
documentaires : documents et jeux de scène sur
l’immigration au
tournant des XIXème-XXème siècles vers l’Amérique, d’abord
en enquête
européenne (l’exode de Russie, pauvreté et antisémitisme,
l’empire naval que se
construit l’Allemagne et un nommé BALLIN – orthographe à
vérifier – fortune
établie par le travail, judaîté pas connue de l’Empereur
qui le prise beaucoup,
la Hapag, première du monde, des cités pour le transit et
la sécurité sanitaire
à Brême et à Hambourg) puis en Amérique, le personnage de LA GUARDA, enfant
d’émigré, polyglotte, interprète pour l’accueil, la montée
d’un escalier comme
test de capacité au travail, puis les examens de santé et…
d’intelligence), les
immigrations d’enfants par force, vg. la politique
britannique pour le
peuplement des colonies blanches, Rhodésie du sud
comprise.
Documenter
et écrire l’histoire selon des pistes et des nécessités
différentes, certains
le font (un nom, travaux accomplis sur Suez par exemple,
mais qui m’échappe) et
nos comités d’histoire de certains de nos ministères,
notamment aux Finances,
un peu au Quai (les mémoires orales, mais aussi de grands
thèmes). Ainsi,
l’histoire de grandes entreprises, de grandes fortunes, et
aussi, transversale
et peut-être existant sinon en français, peut-être en
allemand ou en anglais…
judaïté et grandes entreprises industrielles ou bancaires,
pas du tout en forme
de nuisance ou de pouvoir occulte, mais bien au contraire
d’édification des
fortunes nationales…Je crois qu’il faut observer le
quinquennat qui commence,
pas seulement en psychologie du gagnant qui s’installe
pour une durée inconnue
(autant de chances que ce soit très
bref ou très long, mais je ne crois pas à simplement cinq
ans, ce sera trop
long ou trop court), mais surtout en structures :
mouvement de la société
et de l’économie française, apport ou inertie, malgré du
verbe, pour la
construction européenne. – Précisément, il se passe
beaucoup ces jours-ci. La
Corée du sud refuse le bouclier anti-missiles américain.
La Commission et le
Conseil, à Bruxelles, sans lien apparent ou organique, se
préoccupent de
défense européenne, au point que Le Monde et sans doute
d’autres en sont déjà
analyser une prise de conscience de la nécessité
militaire, grâce à TRUMP,
mettant les Etats-Unis en défaut de crédibilité (ce qui
n’est nullement une
première fois). La Commission aurait publié le 9 juin un
plan de quelques
centaines de millions pour de la recherche en matière de
défense, et le Conseil
créé une « capacité ». Mais on souligne à l’envie que
c’est seulement
se renforcer dans le cadre intangible de l’OTAN. Ni le
nucléaire ni le
commandement forcément intégré, et qui suppose une
autorité politique suprême
et immédiate (donc l’élection du président de l’Union au
suffrage direct).
De
Mohamed El Hacen [4]souvent
perspicace mais
toujours paradoxal. Cela m’aide cependant ce matin pur
terminer ma réflexion
sur EM. – Du scrutin d’aujourd’hui, je n’attends que le
taux d’abstention (le
score de Richard FERRAND puisque selon le nouveau pouvoir
l’électeur est seul
compétent nonobstant la presse, les témoignages et la
justice…) : les
abstentionnistes habituels soudain tirés de leur
comportement par le nouveau
Président ou pas ? un changement en profondeur serait
cela. Et y a-t-il
résistance à l’illusionnisme ambiant : il fait de bonnes
choses.. (mais
lesquelles des projets de loi, déjà trois, chacun très
discutables et qui
seraient imposés sans débat à ceux que nous élisons pour
précisément
débattre…), il réussit à l’international (poignée de main
ratée avec TRUMP,
mise au défi de POUTINE pour flatter journalistes et
opinion française, trop
d’esbrouffe qui ne peuvent que ses homologues européens en
défiance ou mal à
l’aise : en diplomatie, ne jamais plastronner ni se
commenter)… il fait
l’union nationale (des opportunistes de chaque camp et
parcours n’ayant le
choix que lui ou la mise au silence) .Je travaille
maintenant à terminer le
tableau et surtout à y réfléchir. Très certainement,
observer et noter au petit
point, réfléchir. « Lui laisser sa chance », il est
au-dessus de
cela, et ce n’est pas notre affaire, mais celle des
circonstances. A lui de
continuer de l’avoir. Participer au redressement ? Comme
je le peux, selon
les accueils si différents en cinquante ans, je ne fais
que cela :
suggérer, soutenir, avertir, mais aujourd’hui sans
tréteaux ni sono.
Demain ? mes aimées, ce que j’ai à transmettre, et chaque
jour donner du
temps à nos lieux, accompagné de nos animaux.
10
heures 18 + Prier.. aux racines de la foi. Cette enquête
du Monde fondée sur
les lettres des djihadistes à leurs proches, épouse, mère,
père avant leur
entreprise et leur suicide. Une foi absolue dans des
versets du Coran, qui
pourraient cependant se lire autrement, une lecture de
l’Histoire telle que l’Islam
a toujours été persécuté et méprisé, une ambition
d’islamisation du monde
entier. Ce peut être aussi une manière de la foi
chrétienne. L ’intégrisme
chez nous ne m’intéresse qu’en tant que contre-témoignage
et empêchement à
évangéliser et comprendre autrui, et que retombées
politiques dommageables pour
l’Eglise et pour le pays. C’est la perte de la foi,
c’est l’indifférence,
le refus qui m’interrogent et plus encore comment la foi
est soutenue en nous,
ce qui revient à identifier l’Esprit Saint et le dessein
de Dieu sur chacun de
nous, en chacun de nous.
La
rencontre. Elle est toujours un double mouvement, que
l’homme soit en marche
pour ou contre Dieu (Paul en route vers Damas, Moïse dans
ce texte) quoique
l’apparence souvent vécue par nous soit plutôt le passage
de notre occupation à
« autre chose » ou de notre distraction à la prise de
conscience que
Dieu est présent. Chaque heure du jour est propice, le
matin tôt (le Christ si
souvent), la pleine chaleur (Abraham à Mambré), la nuit et
ses rêves (Joseph,
le fiancé de Marie) ou ses combats (Jacob et l’inconnu le
blessant à la
hanche). Moïse
se leva de bon matin
et gravit la montagne du Sinaï comme le Seigneur le lui
avait ordonné… Le
Seigneur descendit dans la nuée et vint se placer là [5].Ce
va être la dictée
de la Loi par Yahvé, Moïse emportait les deux tables
de pierre. Mais deux
préalables. Chacun se présente,
notre texte est-il chronologiquement le premier à donner
celle de Dieu, Sa
qualification et Ses attributs, et ce qui revient si
souvent dans les psaumes
daviddiques et ouvre presque chaque sourate du Coran, est
donc le dire propre
de Dieu sur Lui-même, et non notre appréhension ou notre
seule intuition de
Lui : Il proclama son nom qui est Le
Seigneur. Il passa devant Moïse et proclama : « Le Seigneur, le
Seigneur, Dieu tendre
et miséricordieux, lent à la colère, plein d’amour et de
vérité ». Moïse
reprend la réponse fréquente d’Abraham
à la présence de Yahvé : s’il est vrai, mon Seigneur,
que j’ai trouvé
grâce à tes yeux
(Marie est devancée par
l’Ange, à elle seule, il est affirmé : tu as trouvé
grâce…), daigne
marcher au milieu de nous. (ce qu’il se passe
sur la route de
Jérusalem à Emmaüs). Moïse, pasteur, Moïse
intercesseur :le peuple dont il
est et auquel il pense sans cesse. Jamais lui, même quand
défaille le peuple. Oui,
c’est un peuple à la nuque raide ; mais tu pardonneras nos
fautes et nos
péchés, et tu feras de nous ton héritage. –
aujourd’hui,
nos textes nous
donne l’origine d’une second de nos formulations
habituelles, celle-là liturgique,
la salutation est de Paul : que la grâce du Seigneur
Jésus-Christ, l’amour
de Dieu et la communion du Saint-Esprit soient avec vous
tous. En conclusion
d’exhortations pastorales à
des comportements d’affection et une ambition générale de
perfection. Jean
développe cette présentation de Dieu par Lui-même en nous
donnant son
application : Dieu a tellement aimé le monde qu’il a
donné son Fils
unique. Réponse à mon
interrogation
première sur la foi : son Fils unique afin que
quiconque croit en lui
ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. Vient ensuite le mystère de ce partage que je ne
crois pas définitif,
puisque Dieu est aimant et ne veut que le salut de tous. Dieu
a envoyé son
Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour
que par Lui, le
monde soit sauvé. Celui qui croit en Lui échappe au
jugement, celui qui ne
croit pas est déjà jugé du fait qu’il n’a pas cru au nom du
Fils unique de
Dieu.
La
prière qui m’est donnée – toujours – est portée par la
mémoire des vivants et
des morts, rencontrés par ma propre existence. A lire
aussi ces textes,
interrogation fondamentale : être radicalement à Dieu,
mais comment m’y
veut-Il ? prier, prière. Et ces semaines-ci, importantes :
lucidité
populaire, dévoilement du chef, notre cher pays. Nos
frères de l’Islam
actuellement en ramadan, presqu’à moitié route…, avec eux
la paix et l’enveloppement
par nous tous en intelligence et en compassion, des
candidats au djihadisme…
13
heures 20 + Questionné wikipédia : le Seigneur, la Trinité… et arrive la
discussion de la théologie trinitaire chrétienne : périchorèse, antitrinitarisme,
unitarisme, subordinationisme, associationnisme (en Islam, shirk
impardonnable, comme l’est le péché contre l’Esprit dans le christianisme), et
ce qui permet d’y réfléchir, la charia, et dans le judaisme son équivalent, l’halaka puis avec l’émancipation des Juifs puis
leur assimilation (immense discussion, l’haslaka. Je ne peux que survoler. Evidence que la culture religieuse aide la
foi et la prière, évidence tout autant que l’ensemble est à enseigner comme une
discipline différentes de l’histoire ou de la philosophie, et bien entendu des
catéchèses données par des aumôniers religieux ou laïcs, une discipline
autonome à instituer avec tous les concours dans l’enseignement, agrégation
etc. et obligatoire absolument. Nous n’avancerons pas dans la tolérance mutuelle,
qui est connaissance et admiration de l’autre et de ce qu’il sait et croit, si
cette discipline ne se fonde pas chez nous. Bien entendu, elle n’est
enseignable et transmissible que dans la laïcité, encore plus exigeante et
précisément définie que pour l’enseignement de toutes. Je vais lire plus
posément ces jours-ci ces différents fichiers. Comprendre aussi dans cet
enseignement les grandes morales d'Extrême-Orient, les animismes, les
religions précolombiennes, la conception marxiste de la religion, les
fondements de l'humanisme, les racines de l'agnosticisme. Mise au point
de manuels avec - en revanche - l'aide des hiérarchies religieuses et de
personnalités d'autorité.
Baisse sensible de la
participation, telle que mesurée à midi [6] : Le Point. Indice de résistance
passive, celle que j’espérais et qui signifie que pour beaucoup de Français la
carte et les menus ne leur convient pas. Encore moins que pour l’élection
présidentielle. - Il vient rechercher sa fille, n'a pas encore voté, se
sent largué. Je lui fais remarquer qu'avant toute consultation
législative, DG intervenait et mettait son mandat en jeu : ma tâche serait aussitôt impossible. EM n'a pas su intervenir en clôture de l'ensemble de la campagne pour les deux tours. Le faire entre les deux tours
serait un signe de faiblesse, c’est son succès qui a catalysé beaucoup d’adhésions
de professionnels comme de nouveaux venant à la politique. S’il fléchit il
engendrera une dynamique inverse. Il y a un côté cours de Bourse dans nos
derniers quinze mois politiques. Il sait analyser les
opportunités et ses adversaires, qui sont en fait tout le monde. Je ne
crois pas qu'il ait ce flair de FM, sentant si bien l'opinion publique
qu'il la gagne ou soit en train de la perdre. DG l'avait mais d'une tout
autre manière. Je crois les temps - en profondeur - très normaux,
surtout avec les "grilles" de toujours..
[1]
- Le
Monde lmabos@eabo.lemonde.fr
reçu samedi 10
juin 2017 . à 09 heures 45
Législatives 2017 : 7
882 candidats, 577 députés élus
Une information indispensable pour des élections inédites
Chère abonnée, cher
abonné,
Vous êtes fidèles au Monde pour vous informer. Votre soutien nous est précieux et nous vous en remercions vivement. Les élections législatives vont, selon toute probabilité, confirmer l'ampleur du bouleversement que connaît notre paysage politique depuis la campagne présidentielle et l’élection d’Emmanuel Macron. Depuis un mois, nos journalistes sont mobilisés pour décrire la profondeur de ce renouvellement sans précédent, pour raconter ses nouveaux visages, pour décrypter ses enjeux, pour enquêter sur ses risques et ses potentielles dérives. Nous avons publié beaucoup de reportages et d’enquêtes sur le pouvoir en place aujourd'hui et sur les hommes qui le composent. Sans complaisance, sans parti pris, nous avons dévoilé nombre d’informations inédites sur les parcours, les actes et les projets de ce nouveau gouvernement, aux contours inédits. Nous poursuivrons bien évidemment ce travail d’enquête complet, pour décrire la nouvelle majorité à l’issue de ces législatives. Plus que jamais, nous pensons que le journalisme de qualité, celui que nous pratiquons en toute indépendance depuis plus de 70 ans, est indispensable à la compréhension des mutations qui nous entourent, porteuses à la fois d’espoirs, de questions et d’inquiétudes. Rarement, depuis plusieurs décennies, les choix politiques auront été aussi décisifs pour la France et pour l’Europe que durant la période qui vient de s’ouvrir. Notre ambition est de les éclairer, notre volonté est de tenir notre rang dans le débat public en vous apportant chaque jour les informations fiables et inédites, les expertises et les tribunes des meilleurs spécialistes et le regard de nos plumes, dont vous aurez besoin pour vous forger une opinion. Pour autant, cette attention particulière aux changements politiques et sociaux, à l’œuvre dans notre pays, ne nous détournera pas de nos autres missions. Fort de sa rédaction de plus de 400 journalistes, Le Monde reste particulièrement attaché à la description des grands enjeux, des bouleversements géopolitiques et environnementaux, qui affectent notre planète. Cette attention à ce qui se passe au-delà de nos frontières fait partie de notre identité, et nous ne concevons pas de séparer ce qui arrive en France de ce qui advient ailleurs. Ce sens de la mise en perspective et de la complexité nous paraît indispensable pour expliquer notre époque et ne pas se laisser enfermer dans des grilles de lecture simplistes. Dans ce combat pour une information de qualité, fiable et variée, nous nous efforçons chaque jour de mériter votre confiance. Car, plus que jamais, nous avons besoin de votre soutien. Jérôme Fenoglio, directeur du Monde |
[2]
- wikipédia à jour
au 25 Mai 2017 - En juin 2010, il
s'associe avec Xavier
Niel
et Matthieu Pigasse pour
prendre une participation
majoritaire dans le groupe La
Vie-Le Monde
(Le
Monde,
Courrier international,
Télérama…).
En septembre 2010, il fait voter une augmentation de
capital ainsi que la perte
de contrôle du groupe par ses salariés actionnaires et
internes (dont les
journalistes).
Le 15 décembre 2010, Pierre Bergé devient
président du conseil de
surveillance du Monde SA et de la SEM (Société éditrice du
Monde) en
remplacement de Louis
Schweitzer.
En contrepartie de cette évolution
capitalistique, une Charte d'éthique
et de déontologie du Groupe La Vie - Le Monde est adoptée,
annexée aux statuts
de la société éditrice et signée par chacun des
actionnaires qui garantit
l'indépendance et la liberté des rédactions par rapport
aux actionnaires. Il y
est notamment précisé que « l'indépendance éditoriale…
à l'égard de ses
actionnaires… est la condition nécessaire… Aucun texte
ne peut leur être
imposé, aucune orientation ne peut leur être dictée…34 »
Depuis le rachat du groupe Le Monde,
plusieurs incidents émaillent
les relations entre Pierre Bergé et les rédactions. Ainsi,
début mars 2011,
dans un courrier électronique adressé à Erik
Izraelewicz,
directeur du Monde, il dénonce un article consacré
à François Mitterrand
comme « immonde, à charge, digne d’un brûlot d’extrême
droite »,
une « honte, qui n’aurait jamais dû être publié ».
Il
ajoute : « je regrette de
m’être embarqué
dans cette aventure. Payer sans avoir de pouvoirs est
une drôle de formule à
laquelle j’aurais dû réfléchir ! Je considère que,
contrairement à ce que
j’ai VOULU et à ce qu’ils prétendent, les journalistes
du Monde ne sont pas libres,
mais prisonniers de leurs idéologies, de leurs
règlements de compte et de leur
mauvaise foi. Tout cela est très grave. ».
Au sujet du projet de loi établissant le mariage homosexuel, il
reproche au quotidien
d'avoir publié une page publicitaire pour « La Manif pour
tous », le
11 avril 20133,
puis attaque, en juillet 2013, devant le Conseil de
surveillance qu'il préside,
le directeur de la rédaction de La Vie au sujet
d'un éditorial
défavorable à cette loi. Pierre Bergé est à nouveau
menaçant : « Je
ne suis pas obligé de supporter [l'éthique] de la Vie
que je combats tous les
jours. Oui, je serais heureux que ce journal ne fasse
plus partie du Groupe. »
Ce qui ne peut se faire sans l'aval des deux autres
actionnaires majoritaires,
Xavier Niel et Matthieu Pigasse. Au sein du groupe de
presse, les réactions
sont vives. Le « Pôle d'indépendance » qui regroupe les
autres
actionnaires, les sociétés des rédacteurs et les sociétés
du personnel
« rappelle », dans un communiqué de presse diffusé le
lendemain,
« que la définition de la ligne éditoriale des titres
et sites du
groupe est du ressort exclusif des directeurs des
rédactions et de leurs
équipes rédactionnelles. »
Le 3 octobre 2013, Pierre Bergé critique
sévèrement le supplément
littéraire du Monde, estimant qu'on n'y parle pas
de livres et avouant
préférer celui du Figaro. Le conseil de gérance de
la Société des
rédacteurs du Monde a alors déploré que Pierre
Bergé « tente d'intervenir dans
la ligne rédactionnelle du
journal par des propos blessants à l'encontre du
Monde des Livres et de
l'ensemble de ses collaborateurs »35.
En décembre 2014, il insulte le critique littéraire Éric Chevillard.
Commentant cette nouvelle
attaque à l'encontre de salariés du journal, le
spécialiste de la presse
Benjamin Dormann dénonce la « quasi immunité médiatique
qui l’autorise
à manquer de respect à des salariés, à en menacer, et en
insulter
d’autres ; le tout sans conséquence aucune, puisqu’il
tient le chéquier ».
10 mars 2017 - Nos actionnaires
sont libres de leurs
prises de position, dit Jérôme Fenoglio, directeur du Monde, mais celles-ci n'engagent en
rien notre ...
[4]
- Le 10/06/2017 à 19:51,
Mohamed El hacen a
écrit :
MACRON est un
brillant homme
,excellent orateur ,bien entraîné théâtralement par sa
femme /mère et
professeur mais il est un enfant en politique Il bâtit
sur sable mouvant
ou sur de la neige l'humeur d'un peuple
français courageux mais traumatisé et
prenant le Nord pour le Nord Est ou Nord ouest Les
autres ont
perdu carrément leNord les américains et les
Britanniques,le confondant
avec le Sud
Il croit pouvoir être
un de
Gaulle Mais n'est pas de Gaulle qui le veut
De mon point de vue
,il
échouera lamentablement et ça se verra après une période
de6 mois à un an
Pourtant Je ne le
souhaite pas son échec pour la France parce que malgré
tout ce
qu'elle fait ou ne fait pas en Mauritanie ,je continue à
l'aimer quitte à
cesser d'être mauritanien à cause d'elle. Pour me
comprendre je vous dis et je
peux le jurer sur tous les livres saints que c' est
F Hollande
( le magouilleur) lors du dernier visite à Psris qui a
convaincu Moaa de ne pas renoncer au troisième mandat
C'est l'entretien
MOAA avec
Marie Pierre olfan sur RFI que je l'avais déduit.
Cordialement
[5]
- Exode XXXIV 4 à 9 ; cantique de Daniel III 52 à
56 ; 2ème
lettre de Paul aux Corinthiens XIII 11 à 13
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