soir du dimanche de la Pentecôte . 4 juin 2017
22 heures 22 + Stevie Wonder…
Little Mix… Myle Cyrus… Justin Bieber… Ariana Grande… Katy
Perry… 22 morts et 116 blessés, il y a quinze tours, la
cadette des victimes : Livia, 8 ans… sa mère à Ariana :
elle aurait aimé entendre vos mélodies. L’immensité de
l’arène : 50 ou 55.000 personnes comme au moment de
l’attaque. Hier, le Londonbridge et la tuerie au poignard.
L’évidence : l’imprévisible, le statistiquement
pelliculaire est imparaable. Continuer, maintenir,
augmenter la capillarité de tous les services de
renseignements, dans le monde, en Europe. Certes, mais
avancer dans la recherche psychologique, psychiatrique :
qu’est-ce qui fait qu’une personne devient ainsi folle
d’assassiner et de se tuer elle-même. Parcours,
explication, soudaineté, évolution ? Perte du sens, comme
les bourreaux nazis, comme des époques et des peuples
fanatisés. Vérifiant un dire, il est vrai invraisemblable,
en évoquant sur wikipédia MUSSOLINI et
Jean-Marie LE PEN (1883, mort de MARX et du Comte de
Chambord, naissance de MUSSOLINI), j’apprends que la
guerre d’Ethiopie est remportée par l’utilisation massive
des gaz, des centaines de milliers de morts, une guerre
précurseur d’aujourd’hui).
Soixante-quatorze ans : l’île de
Wight, les hippies, 1968 sur fond de guerre du Vietnam,
d’interminables et fantastiques nuits roses et de chanson,
mais la télévision, les sonorisations, les arènes ne sont
pas celles de maintenant… l’image que je ne vois qu’en fin
d’après-midi du mardi 11 septembre, le bleu du ciel,
l’avion lentement qui s’enfonce dans le gratte-ciel aux
trois quarts de sa hauteur, j’avais entendu –
science-fiction, roman étonnant de réalisme – le reportage
disant la vérité. Chaque fois, une époque nouvelle. Cet
automne, l’orateur ivre de soi et de la portance des
autres, son avancée au milieu de la salle, la scène
d’aujourd’hui en T, la vedette dans la foule. Ce soir, les
visages, soit des vedettes se succédant, tout l’écran,
soit les participants, le rythme qui est de toujours dans
l’humanité, mais les larmes. Ariana GRANDE :notre
responsabilité, être ici et faire que nous nous aimions
tous les uns les autres. Notre France se retrouvant le 11
Janvier 2015, les défilés dans toute la France, celui
plaçant à sa tête une trentaine de chefs d’Etat ou de
gouvernement, menés par FH vers la Bastille et la
République, et ce dernier gâchant en partie puisque sa
soirée se termine à la synagogue de je ne sais quel
quartier aux côtés de NETTANYHAOU, alors que l’essentiel
avait été le massacre nominatif de la rue Appert :
Charlie-Hebdo, et ses crayons et plumes de fondation.
L’unité nationale, le gouvernement aussitît formé de
toutes nos familles dès le 12-13 Janvier de cette
année-là : FH manque l’Histoire, il avait trébuché dès
Florange. Ce soir, Manchester, les clubs rivaux, le passé
industriel et hier soir la redite de Nice traverse la
Tamise. Me voici certainement, et grâce à notre fille nous
préparant dès hier à suivre ce qui continue de se donner
et dont je vais monter voir-regarder-écouter la
conclusion. Né « sous » les bombes américaines au
printemps de 1943, deux mois après la reddition de PAULUS
à Stalingrad, oui, je suis dans le nouveau siècle : BEN
LADEN encore classique pour le terrorisme, maintenant le
terrorisme qui ne se détecte qu’une fois les cadavres à
compter. Et la réponse, même si le dialogue est impossible
puisqu’il est entre vivants et morts, entre aimants la vie
et aimants la mort : le chat, la musique, les jeux de
lumière et de scène, les émotions, les visages, les
visages, la télévision donnant les visages autant que la
vue d’avion, le profil d’Ariana sur fin de jour ou du
monde, ciel et nuage de fin de tout, les visages,
l’émotion, la conscience de tout téléspectateur d’être à
regarder, voir et comprendre ce que regardent, voient et
comprennent des centaines de millions de ses actes
semblables, donc des sœurs et frères. L’interculturel,
l’intergénérationnel, évidemment une jeunesse : Arena 24
ans, ce que sur son petit écran d’I-phone peut dire
instantanément Marguerite. Le siècle aussi où l’Etat subit
ses ultimes démantèlements, où doit s’abolir le code du
travail, le contrat de travail, où syndicats et partis
sont moqués… et où la réponse s’affiche, ainsi chez nous :
les panneaux électoraux : deux candidats censément
investis par la
République en marche pour
le même siège¸ et l’apparition du dernier-né de nos
mouvements politiques, le parti animaliste de France, Marguerite – toujours
elle – a la première repéré l’affiche violette, sur la
route de Nantes, quand nous quittons Vannes. Ce matin
après la messe, nous sommes devant les panneaux, des
paroissiens familiers raillent l’affiche, la seule
colorée, la seule sans visage humain, que le gros plan
d’un chaton blanc aux yeux verts… çà ne sert à rien de
voter cela, grommellent-ils. Plus tard, devant l’abbaye de
Timadeuc, où nous venons de pique-niquer avec notre neveu,
deux personnes d’un certain âge, stationnent jouxtant
notre voiture, échange. La situation politique actuelle
les inquiète, j’acquiesce. On ne se parle plus en France,
tandis que vous… village de cinq maisons, ne s’y parle
plus. Maurice, barbe grise distinguée, lunettes aux verres
dissymétrique, et sa femme : Marie-Thé, raconte sa mère :
domestique dans les châteaux, jamais on ne lui a appris à
lire ni à écrire, et ne l’a donc jamais su…
23 heures 24 + Sans transition,
iconoclaste TMC comme toute chaîne passe à autre chose :
un policier, mais de fiction… et je tombe sur « mon » janobs@free.fr
(réseau social Resistons) renvoyant au Parisien d’hier revu
aujourd’hui :la sinistre blague d’EM à Etel [1]
, les tentatives de l’Elysée pour arranger, exactement le
moment de Josselin ou Rohan, les travailleuses illettrées,
des excuses à l’Assemblée nationale. Le quinquennat ne
durera pas. Une communication réglée au millimètres, tant
de pages et un dessinateur ad hoc pour qu’en magazine Le
Monde l’expose,
l’explique et l’illustre. Communication, sans compter la
Rotonde.
Presqu’une heure du matin + Le 22
Mai, quinze mille personnes, des fans, des très jeunes,
surtout des filles. Ce soir, quatre fois plus et sur scène
le renfort, le compagnonnage organisé par l’équipe
d’Ariana. – Texte de l’évangile de ce jour, le soir de
Pâques [2],
les Pères de l’Eglise, leur ingéniosité parce qu’ils sont
libres, sensibles, près du texte. Jésus, la délicatesse de
Se manifester dès le premier jour de Sa résurrection, mais
d’attendre que tous ses disciples soient réunis, c’est Sa
cinquième apparition de la journée (saint Jean Chrysostome
. homélie 86
sur saint Jean). Les
portes fermées, la virginité de Marie intacte malgré
conception-naissance (saint Augustin, traité 121 sur
saint Jean). La
paix soit avec vous, la
salutation préalable, puis renouvelée : avant la Passion,
à plusieurs reprises, l’évocation du don de cette paix,
désormais elle est donnée, elle est faite (saint Jean
Chrysostome). L’envoi en mission, l’autorité souveraine du
Christ (saint Augustin, traité). Le souffle, donnant
l’Esprit. Jésus avant Sa passion, le fait envoyer par le
Père, après Sa résurrection, Il le donne et confère
Lui-même (saint Augustin, de Trinitate).
[1]
- Le Parisien -
En déplacement jeudi en Bretagne,
Emmanuel Macron s’est rendu au Centre de sauvetage et de
surveillance d’Etel (Morbihan). Pendant sa visite, le
chef de l’Etat discute avec un agent du site, comme le
montre cet extrait isolé par «Quotidien»,
l'émission de Yann Barthès diffusée sur TMC.
Les deux hommes parlent bateaux, d’abord
de «tapouilles» puis de «kwassa-kwassa». Ces
embarcations typiques des Comores sont des canots de
pêche aussi utilisés par les passeurs pour amener des
migrants comoriens à Mayotte, causant parfois des noyades.
Réagissant à l'évocation de ces canots,
Emmanuel Macron fait remarquer : «C’est à Mayotte les
kwassa-kwassas». «Mais le kwassa-kwassa pêche peu, il
amène du comorien, c'est différent», conclut le chef de
l’Etat dans un éclat de rire. S'en suit un silence gêné,
qu'Emmanuel Macron tente de rompre : «Les tapouilles,
c'est les crevettiers».
[2]
- Actes des Apôtres II 1 à
11 ; évangile selon saint Jean XX 19 à 25
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