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paroisse virtuelle

Je ne suis ni religieux ni prêtre – je n’appartiens à aucun mouvement d’aucune confession ni à aucun parti politique. Je ne suis que chrétien. Vous trouverez ci-après – quotidiennement ou presque – une méditation sur les textes de la liturgie du jour de l’Eglise catholique et de fois à autre des essais et rédactions ou de simples esquisses sur ce qui – en moi ou selon d’autres que j’ai rencontrés ou rencontre – a Dieu ou l’attente de Dieu, pour référence. POUR DIALOGUER : b.fdef@wanadoo.fr

mardi 28 février 2023

dernières paroles publiques du pape Benoît XVI


Cité du Vatican

Le pape Benoît XVI et le card. Bergoglio quelques jours avant sa renonciation, capture @ Vatican Media

Le pape Benoît XVI et le card. Bergoglio quelques jours avant sa renonciation, capture @ Vatican Media

28 février 2013 : les dernières paroles publiques de Benoît XVI

« Je ne suis plus le souverain pontife de l’Église catholique »

février 28, 2023 19:07RédactionCité du Vatican

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« Vous savez que ce jour est pour moi différent des précédents ; je ne suis plus le souverain pontife de l’Église catholique : jusqu’à huit heures du soir, je le serai encore ; ensuite, je ne le serai plus. Je suis simplement un pèlerin qui entame la dernière étape de son pèlerinage sur cette terre. »

Dans un long article rendant hommage à Benoît XVI, sur le site en anglais de Vatican News, le journaliste italien Salvatore Cernuzio évoque les dernières paroles et images restées dans la mémoire de ceux qui ont voulu accompagner la dernière journée du pape allemand

« La place était pleine, tout comme les rues voisines », se souvient-il. « Les gens criaient “Merci“ et sur les pancartes, brandies avec les drapeaux et les banderoles, on pouvait lire : “Ne partez pas“ ».

« Dix ans se sont écoulés depuis la dernière apparition publique de Benoît XVI en tant que pontife de l’Église universelle, rappelle-t-il : le 28 février 2013, Ratzinger a salué le monde depuis le palais de Castel Gandolfo par un bref discours. Immédiatement après, les portes du palais se sont fermées et les gardes suisses ont quitté leur poste. La renonciation à la papauté, communiquée en latin le 11 février, est devenue effective et le Siège apostolique est devenu vacant, pour la première fois depuis de nombreux siècles, non à cause de la mort du pape. »


Le pape Benoît XVI et le card. Bergoglio quelques jours avant sa renonciation, capture @ Vatican Media

Le pape Benoît XVI et le card. Bergoglio quelques jours avant sa renonciation, capture @ Vatican Media

28 février 2013 : les dernières paroles publiques de Benoît XVI

« Je ne suis plus le souverain pontife de l’Église catholique »

février 28, 2023 19:07RédactionCité du Vatican

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« Vous savez que ce jour est pour moi différent des précédents ; je ne suis plus le souverain pontife de l’Église catholique : jusqu’à huit heures du soir, je le serai encore ; ensuite, je ne le serai plus. Je suis simplement un pèlerin qui entame la dernière étape de son pèlerinage sur cette terre. »

Dans un long article rendant hommage à Benoît XVI, sur le site en anglais de Vatican News, le journaliste italien Salvatore Cernuzio évoque les dernières paroles et images restées dans la mémoire de ceux qui ont voulu accompagner la dernière journée du pape allemand

« La place était pleine, tout comme les rues voisines », se souvient-il. « Les gens criaient “Merci“ et sur les pancartes, brandies avec les drapeaux et les banderoles, on pouvait lire : “Ne partez pas“ ».

« Dix ans se sont écoulés depuis la dernière apparition publique de Benoît XVI en tant que pontife de l’Église universelle, rappelle-t-il : le 28 février 2013, Ratzinger a salué le monde depuis le palais de Castel Gandolfo par un bref discours. Immédiatement après, les portes du palais se sont fermées et les gardes suisses ont quitté leur poste. La renonciation à la papauté, communiquée en latin le 11 février, est devenue effective et le Siège apostolique est devenu vacant, pour la première fois depuis de nombreux siècles, non à cause de la mort du pape. »


Publié par Bertrand Fessard de Foucault à 23:46 Aucun commentaire:

« Je mettrai ma Loi dans leur cœur »

 

INSTRUCTION SPIRITUELLE DE SAINT APHRAATE

La Loi et l'Alliance ont été complètement transformées. Dieu transforma la première alliance accordée à Adam et en donna une autre à Noé ; une autre encore à Abraham, qu'il transforma pour en donner une autre à Moïse. Et comme l'alliance mosaïque n'était pas observée, il en donna une autre, dans les derniers temps, qui ne devait plus être transformée. Il avait ordonné à Adam de ne pas manger du fruit de l'arbre de vie. À Noé, il montra son arc dans les nuées du ciel ; à Abraham, déjà élu à cause de sa foi, il donna plus tard la circoncision, comme un signe distinctif et comme un sceau pour sa descendance. Moïse reçut l'agneau de la Pâque pour la délivrance du peuple.

Toutes ces alliances étaient différentes les unes des autres. Quant à la circoncision qui plaît à l'auteur de ces alliances, il s'agit de celle dont Jérémie a dit : C'est votre cœur qu'il faut circoncire. Si l'alliance que Dieu a donnée à Abraham fut solide, celle-ci également est solide et fidèle ; et le législateur ne pourra pas faire qu'elle soit détruite ni par ceux qui sont étrangers à la loi, ni par ceux qui sont soumis à la loi.

Car Dieu a donné la loi à Moïse avec ses observances et ses préceptes ; mais, comme on ne les observait pas, il a annulé la loi et les commandements ; il a promis qu'il donnerait une nouvelle alliance, en disant qu'elle serait différente de la première alors qu'il est le seul à avoir donné les deux alliances. Et voici quelle est l'alliance qu'il a promis de donner : Tous me connaîtront, du plus petit jusqu'au plus grand. Et dans cette nouvelle alliance, il n'y a plus de circoncision charnelle ni de signe pour le peuple.

Nous savons avec certitude, mes très chers, que Dieu a établi des lois selon les diverses générations, lois qui demeurèrent en vigueur aussi longtemps qu'il l'a voulu et qui ensuite furent dépassées ; ainsi que le dit saint Paul : Dans le passé, le royaume de Dieu a été établi à chaque époque par toutes sortes de comparaisons...

Mais notre Dieu est véridique, et ses préceptes très dignes de foi ; chaque alliance, en son temps, s'est montrée solide et digne de foi ; ceux qui ont pratiqué la circoncision du cœur sont vivants et sont circoncis de nouveau auprès du véritable Jourdain, lequel est le baptême qui remet les péchés.

Josué, fils de Nun, a circoncis le peuple une deuxième fois avec des couteaux de pierre, quand il a passé le Jourdain avec son peuple ; Jésus notre Sauveur a circoncis pour la deuxième fois, d'une circoncision spirituelle, les païens qui ont cru en lui, qui ont été lavés par le baptême, et qui ont été circoncis par le glaive de sa parole, plus incisive qu'un glaive à deux tranchants.

Josué, fils de Nun, a fait entrer le peuple dans la terre promise ; Jésus notre Sauveur a promis la terre des vivants à tous ceux qui passeraient le véritable Jourdain et recevraient la circoncision du cœur.

Bienheureux donc, ceux qui ont reçu cette circoncision du cœur et qui sont renés dans les eaux de la seconde circoncision ; ceux-là partageront l'héritage d'Abraham, le chef des croyants et le père de toutes les nations, car à cause de sa foi Dieu l'a déclaré juste.


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lundi 27 février 2023

 

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« Soyez miséricordieux, comme votre Père est miséricordieux »

HOMÉLIE DE SAINT GRÉGOIRE DE NAZIANZE SUR L'AMOUR DES PAUVRES

Tu dois savoir d'où vient pour toi l'existence, le souffle, l'intelligence et, ce qu'il y a de plus précieux, la connaissance de Dieu ; l'espérance du Royaume des cieux, ~ et celle de contempler la gloire que tu vois aujourd'hui de manière obscure, comme dans un miroir, mais que tu verras demain dans toute sa pureté et son éclat. D'où vient que tu sois fils de Dieu, héritier avec le Christ et, j'oserai dire, que tu sois toi-même un dieu ? D'où vient tout cela, et par qui ?

Ou encore, pour parler de choses moins importantes, celles qui se voient : qui t'a donné de voir la beauté du ciel, la course du soleil, le cycle de la lune, les astres innombrables et, en tout cela, l'harmonie et l'ordre, qui les conduisent ainsi, à la manière d'une lyre bien accordée ?

Qui donc t'a donné la pluie, l'agriculture, les aliments, les arts, l'administration, les lois, la cité, une vie civilisée, des relations familières avec tes semblables ? D'où vient que, parmi les animaux, certains sont apprivoisés et domestiqués, tandis que d'autres fournissent ta nourriture ? Qui t'a établi seigneur et roi de tout ce qui vit sur la terre ? Qui donc, pour arrêter là cette énumération, t'a donné tout ce qui fait de toi un homme, supérieur à toutes les autres créatures ?

N'est-ce pas celui qui, avant toute chose et en retour de tous ses dons, te demande d'aimer les hommes ? Est-ce que nous ne serions pas méprisables si, après tout ce qu'il nous donne, de fait ou en espérance, nous ne lui apportions pas cette seule chose : aimer les hommes ? Alors que lui, notre Dieu et notre Seigneur, n'a pas honte d'être appelé notre Père, allons-nous renier nos frères ?

Non, mes frères et mes amis, ne soyons pas les gérants malhonnêtes des biens qui nous ont été confiés. Ne risquons pas d'entendre saint Pierre nous dire : « Ayez honte, vous qui retenez le bien d'autrui. Imitez l'équité de Dieu, et il n'y aura plus de pauvre. »

Ne nous donnons pas tant de peine pour amasser et conserver quand d'autres souffrent la peine de la pauvreté ; car autrement nous subirions les malédictions et menaces acerbes du prophète Amos qui commencent ainsi : Écoutez bien, vous qui dites : Quand donc la fête de la nouvelle lune sera-t-elle passée, pour que nous puissions vendre, et le sabbat, pour que nous puissions ouvrir nos magasins ? ~

Pratiquons nous-mêmes cette loi sublime et primordiale de Dieu, qui fait pleuvoir pour les justes et les pécheurs et qui fait lever son soleil également pour tous. Il déploie pour tous les immenses étendues de la terre en friche, les sources, les fleuves et les forêts ; aux oiseaux il donne l'air, et l'eau à toutes les bêtes aquatiques. Il donne généreusement les ressources nécessaires à la vie de tous ; celles-ci ne sont pas confisquées par les puissants, limitées par une loi, rationnées. Elles sont communes, abondantes et par conséquent Dieu les offre sans que personne soit frustré. Car il veut honorer par cette égalité dans ses dons l'égale dignité de la nature, et montrer toute la générosité de sa bienfaisance.

 

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dimanche 26 février 2023

 

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samedi 25 février 2023

 

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L'amitié de Dieu.

 

TRAITÉ DE SAINT IRÉNÉE CONTRE LES HÉRÉSIES


Notre Seigneur, le Verbe de Dieu, a d'abord amené les hommes à Dieu pour qu'ils soient ses serviteurs, puis il a libéré ceux qui lui étaient soumis, comme il le dit lui-même à ses disciples : Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ignore ce que fait son maître, mais je vous appelle mes amis, car tout ce que j'ai appris du Père, je vous l'ai révélé. ~

En effet, l'amitié de Dieu confère à ceux qui y accèdent l'immortalité.

Au commencement, Dieu modela Adam non par besoin, mais pour pouvoir cristalliser en lui ses bienfaits. Car c'est non seulement avant Adam, mais avant toute création que le Verbe glorifiait le Père, tout en demeurant en lui et lui-même était glorifié par le Père, comme il le dit lui-même : Père, glorifie-moi de la gloire que j'avais auprès de toi, avant que le monde fût.

Ce n'est pas non plus par besoin de notre service qu'il nous ordonne de le suivre, mais pour nous procurer le salut. Car suivre le Sauveur, c'est participer à la lumière.

Les hommes qui sont dans la lumière n'illuminent pas, eux, la lumière, mais par elle sont illuminés et par elle resplendissent : loin d'apporter quoi que ce soit à la lumière, ils en bénéficient et sont illuminés par elle.

Ainsi en va-t-il du service de Dieu : à Dieu, il n'apporte rien, car Dieu n'a pas besoin du service humain. Mais à ceux qui le suivent et le servent, Dieu procure la vie incorruptible et la gloire éternelle. Il accorde ce bienfait à ceux qui le servent, parce qu'ils le servent, et à ceux qui le suivent, parce qu'ils le suivent, mais ne reçoit d'eux nul bienfait : car il est riche, parfait, et sans besoin.

Dieu sollicite le service des hommes par bonté et miséricorde pour combler de bienfaits ceux qui le servent avec persévérance. Car autant Dieu n'a besoin de rien, autant l'homme a besoin de la communion de Dieu.

La gloire de l'homme, c'est de persévérer et demeurer au service de Dieu. Et c'est pourquoi le Seigneur disait à ses disciples : Ce n 'est pas vous qui m'avez choisi, mais moi qui vous ai choisis ; il voulait dire par là qu'eux ne le glorifiaient pas en le suivant, mais que, pour avoir suivi le Fils de Dieu, ils étaient par lui glorifiés. Et il disait encore : Je veux que là où je suis, là ils soient aussi, pour qu'ils voient ma gloire.


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vendredi 24 février 2023

 

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La prière est la lumière de l'âme.

 

HOMÉLIE DU Ve SIÈCLE

Le bien suprême, c'est la prière, l'entretien familier avec Dieu. Elle est communication avec Dieu et union avec lui. De même que les yeux du corps sont éclairés quand ils voient la lumière, ainsi l'âme tendue vers Dieu est illuminée par son inexprimable lumière. La prière n'est donc pas l'effet d'une attitude extérieure, mais elle vient du cœur. Elle ne se limite pas à des heures ou à des moments déterminés, mais elle déploie son activité sans relâche, nuit et jour.

En effet, il ne convient pas seulement que la pensée se porte rapidement vers Dieu lorsqu'elle s'applique à la prière ; il faut aussi, même lorsqu'elle est absorbée par d'autres occupations — comme le soin des pauvres ou d'autres soucis de bienfaisance —, y mêler le désir et le souvenir de Dieu, afin que tout demeure comme une nourriture très savoureuse, assaisonnée par l'amour de Dieu, à offrir au Seigneur de l'univers. Et nous pouvons en retirer un grand avantage, tout au long de notre vie, si nous y consacrons une bonne part de notre temps.

La prière est la lumière de l'âme, la vraie connaissance de Dieu, la médiatrice entre Dieu et les hommes.

Par elle, l'âme s'élève vers le ciel, et embrasse Dieu dans une étreinte inexprimable ; assoiffée du lait divin, comme un nourrisson, elle crie avec larmes vers sa mère. Elle exprime ses volontés profondes et elle reçoit des présents qui dépassent toute la nature visible.

Car la prière se présente comme une puissante ambassadrice, elle réjouit, elle apaise l'âme.

Lorsque je parle de prière, ne t'imagine pas qu'il s'agisse de paroles. Elle est un élan vers Dieu, un amour indicible qui ne vient pas des hommes et dont l'Apôtre parle ainsi : Nous ne savons pas prier comme il faut, mais l'Esprit lui-même intervient pour nous par des cris inexprimables.

Une telle prière, si Dieu en fait la grâce à quelqu'un, est pour lui une richesse inaliénable, un aliment céleste qui rassasie l'âme. Celui qui l'a goûté est saisi pour le Seigneur d'un désir éternel, comme d'un feu dévorant qui embrase son cœur.

Lorsque tu la pratiques dans sa pureté originelle, orne ta maison de douceur et d'humilité, illumine-la par la justice ; orne-la de bonnes actions comme d'un revêtement précieux ; décore ta maison, au lieu de pierres de taille et de mosaïques, par la foi et la patience. Au-dessus de tout cela, place la prière au sommet de l'édifice pour porter ta maison à son achèvement. Ainsi tu te prépareras pour le Seigneur comme une demeure parfaite. Tu pourras l'y accueillir comme dans un palais royal et resplendissant, toi qui, par la grâce, le possède déjà dans le temple de ton âme.

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jeudi 23 février 2023

 

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mercredi 22 février 2023

 

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mardi 21 février 2023

 

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lundi 20 février 2023

 

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dimanche 19 février 2023

 

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samedi 18 février 2023

 

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vendredi 17 février 2023

 

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jeudi 16 février 2023

 

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mercredi 15 février 2023

 

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mardi 14 février 2023

 

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lundi 13 février 2023

 

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dimanche 12 février 2023

 

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Chercher la sagesse

 

SERMON DE SAINT BERNARD, ABBÉ DE CLAIRVAUX


Travaillons pour une nourriture qui ne périt pas, travaillons à l'œuvre de notre salut. Travaillons dans la vigne du Seigneur pour obtenir le denier — le salaire de la journée. Travaillons dans la sagesse, elle qui dit : Ceux qui travaillent en moi ne pécheront pas. Le champ, c'est le monde, dit la Vérité, creusons-le. Un trésor y est caché, trouvons-le c'est la sagesse, elle que l'on tire des profondeurs cachées. Tous, nous le cherchons, tous, nous le désirons.

Si vous cherchez, cherchez bien, dit le prophète : convertissez-vous et venez. Tu te demandes de quoi il faut te convertir ? Détourne-toi de ta volonté propre, est-il écrit. Mais, dis-tu, si je ne trouve pas la sagesse dans ma volonté propre, où la trouverai-je ? Mon âme, en effet, la désire avec force, et s'il lui arrive de la trouver, elle ne se contentera pas de cela, mais elle en voudra une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, que je puisse verser dans mon tablier. Elle a raison, certes : Heureux en effet l'homme qui a trouvé la sagesse et qui acquiert l'intelligence. Cherche-la donc tant qu'on peut la trouver, et tant qu'elle est proche, appelle-la. Tu veux savoir à quel point elle est proche ? La Parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur, mais seulement à la condition que tu la recherches d'un cœur droit. De la sorte, tu trouveras la sagesse avec ton cœur, et l'intelligence abondera dans ta bouche. Qu'elle y abonde, oui, mais qu'elle n'en déborde pas : prends garde de ne pas la vomir !

C'est vraiment du miel que tu as trouvé, en trouvant la sagesse. Pourtant n'en mange pas trop, pour ne pas la vomir d’écœurement. Manges-en de manière à rester toujours sur ta faim. Car c'est elle qui dit : Ceux qui me mangent auront encore faim. Ne va pas estimer comme une grande quantité ce que tu as ; ne t'en gorge pas pour ne pas la vomir : cela même que tu parais avoir te serait enlevé, car avant qu'il ne soit temps tu te serais arrêté dans ta recherche. Or, tant qu'on peut la trouver, tant qu'elle est proche, il ne faut cesser de la chercher et de l'appeler. Sinon il en sera comme de celui qui mange beaucoup de miel : Salomon lui-même le dit bien : Cela ne lui vaut rien, car celui qui aura cherché sans discrétion la majesté sera écrasé par la gloire.

En effet, de même qu'il est écrit : Heureux l'homme qui a trouvé la sagesse, de même : Heureux l'homme, et même plus heureux, s'il persévère dans la sagesse, et de fait, c'est peut-être bien en cela que consiste son abondance.

Voilà les trois manières dont tu peux avoir la bouche pleine de sagesse et d'intelligence : d'abord par l'aveu de ta propre injustice, ensuite par l'action de grâce et la proclamation de la louange, enfin par une parole qui édifie. Car celui qui croit du fond de son cœur devient juste, celui qui, de sa bouche, affirme sa foi, parvient au salut. C'est vrai d'ailleurs : Dès qu'il se met à parler, le juste se fait son propre accusateur. En deuxième lieu, il faut qu'il exalte le Seigneur, et en troisième lieu (s'il lui reste encore de la sagesse), il doit édifier son prochain.


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vendredi 10 février 2023

 

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sainte Bernadette Soubirou

 

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Lourdes

 

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« Porter les fardeaux les uns des autres »

 

HOMELIE D'ISAAC DE L'ÉTOILE


Pourquoi sommes-nous si peu soucieux de chercher des occasions de salut les uns pour les autres, de façon à nous secourir davantage entre nous, là où nous voyons que ce serait plus nécessaire, et à porter mutuellement, en frères, nos fardeaux ? L'Apôtre nous y exhorte lorsqu'il dit : Portez les fardeaux les uns des autres et vous accomplirez ainsi la loi du Christ. Et ailleurs : Supportez-vous les uns les autres avec amour. C'est bien la loi même du Christ.

Lorsqu'en mon frère je perçois quelque chose d'incorrigible, par suite de difficultés ou d'infirmités physiques ou morales, pourquoi ne pas le supporter avec patience, pourquoi ne pas l'en consoler de tout cœur, selon la parole de l'Écriture : Leurs enfants seront portés sur les bras et consolés sur les genoux. Serait-ce qu'elle me manque, cette charité qui supporte tout, qui est patiente pour soutenir, indulgente pour aimer ? Telle est en tous cas la loi du Christ. Dans sa passion, il a vraiment porté nos souffrances et, dans sa miséricorde, il s'est chargé de nos douleurs, aimant ceux qu'il portait, portant ceux qu'il aimait. Celui qui, au contraire, se montre agressif envers son frère en difficulté, celui qui tend un piège à sa faiblesse, quelle qu'elle soit, se soumet à la loi du diable et l'accomplit. Soyons donc mutuellement compatissants et pleins d'amour fraternel, supportons les faiblesses et poursuivons les vices. ~

Tout genre de vie qui permet de s'adonner plus sincèrement à l'amour de Dieu et, pour lui. à l'amour du prochain - quels que soient l'habit ou les observances -, est aussi plus agréable à Dieu. La charité : c'est pour elle que tout doit se faire ou ne pas se faire, changer ou ne pas changer. La charité : c'est le principe par lequel il convient que tout soit dirigé. Il n'y a aucune faute dans ce qui, en toute vérité, se fait pour elle et selon son esprit. Daigne nous l'accorder celui à qui sans elle nous ne pouvons plaire et sans qui nous ne pouvons rien, lui qui vit et règne, car il est Dieu, pour les siècles sans fin. Amen.

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les entretiens de saint Scholastique, avec son frère - peut-être jumeau - avec saint Benoît de Nursie

DIALOGUES DE S. GRÉGOIRE LE GRAND

Scholastique, sœur de saint Benoît, consacrée à Dieu tout-puissant dès son enfance, venait voir son frère une fois par an. L'homme de Dieu se rendait vers elle dans le domaine du monastère, sans dépasser beaucoup la porte.

Un jour, elle vint comme d'habitude, et son vénérable frère se rendit vers elle avec ses disciples. Ils passèrent toute la journée dans les louanges de Dieu et de saints entretiens. Quand la nuit tomba, ils mangèrent ensemble. Comme il se faisait tard, avec ces saints entretiens, la moniale lui fit cette demande : « Je t'en prie, ne me quitte pas cette nuit ; parlons jusqu'au matin des joies de la vie céleste. » Il lui répondit : « Que dis-tu là, ma sœur ? Je ne puis aucunement demeurer hors du monastère. »

La moniale, lorsqu'elle entendit le refus de son frère, posa ses mains, les doigts joints, sur la table, et inclina la tête sur ses mains pour prier Dieu, le Tout-Puissant. Quand elle releva la tête au-dessus de la table, les éclairs et le tonnerre éclatèrent avec une telle force, un tel déluge se mit à tomber, que ni le vénérable Benoît ni les frères qui l'accompagnaient ne purent faire un pas hors de l'endroit où ils étaient réunis.

Alors l'homme de Dieu, tout triste, se mit à se plaindre : « Que Dieu tout-puissant te pardonne, ma sœur. Qu'est-ce que tu as fait ? » Elle lui répondit : « Je t'ai prié, et tu n'as pas voulu m'entendre ; j'ai prié mon Dieu, et il m'a entendue. Maintenant, sors, si tu peux, quitte-moi et retourne au monastère. »

Lui, qui n'avait pas voulu rester, demeura là malgré lui, et c'est ainsi qu'ils passèrent toute la nuit à veiller, et ils se rassasièrent de leurs entretiens et de leurs échanges sur la vie spirituelle.

Il n'est pas étonnant qu'une femme l'ait emporté sur lui car, selon la parole de saint Jean, Dieu est amour, et par un juste jugement, celle qui a aimé davantage a été la plus puissante.

Trois jours après, l'homme de Dieu, qui se tenait dans le monastère, leva les yeux en l'air et vit l'âme de sa sœur, sortie de son corps, pénétrer dans le sanctuaire du ciel sous la forme d'une colombe. Se réjouissant qu'elle ait obtenu une si grande gloire, il rendit grâce par des hymnes et des chants de louange, et il envoya des frères rapporter le corps au monastère pour le déposer dans le tombeau qu'il avait préparé pour lui-même.

Il arriva ainsi que la sépulture ne sépara pas les corps de ceux dont l'esprit, dans leur union à Dieu, n'avait jamais fait qu'un.


 

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jeudi 9 février 2023

 

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mercredi 8 février 2023

 

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mardi 7 février 2023

« Nous sommes héritiers de Dieu, héritiers avec le Christ »

 

LETTRE DE SAINT AMBROISE À ORONTIEN


Dans cette lettre Ambroise répond aux questions que pose à Orontien sur le chapitre 8 de la lettre aux Romains.

D'après saint Paul, celui qui, par l'Esprit, fait mourir le comportement charnel, celui-là vivra. Ce n'est pas étonnant qu'il vive, puisqu'il devient fils de Dieu, ayant l'Esprit de Dieu. Il est fils de Dieu à tel point qu'il ne reçoit pas un esprit d'esclavage mais l'esprit des enfants d'adoption ; et à tel point que le Saint-Esprit de Dieu rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Ce témoignage est bien celui de l'Esprit Saint puisque c'est lui qui crie dans nos cœurs : Abba, Père, comme c'est écrit dans la lettre aux Galates. Mais ce qui témoigne hautement que nous sommes fils de Dieu, c'est que nous sommes héritiers de Dieu, héritiers avec le Christ. Est héritier avec lui celui qui est glorifié avec lui ; et il est glorifié avec lui, celui qui, en souffrant pour lui, souffre avec lui.

Pour nous encourager à souffrir, saint Paul ajoute que tout ce que nous souffrons est peu de choses, sans proportion avec les biens à venir de cette grande récompense qui rétribuera nos labeurs ; récompense qui se révélera en nous lorsque nous serons recréés à l'image de Dieu et que nous pourrons regarder sa gloire en face.

Pour mettre en valeur la grandeur de cette révélation à venir, l'Apôtre ajoute que la création elle-même attend cette révélation des fils de Dieu. Cette création est maintenant livrée malgré elle au pouvoir du néant ; mais elle est dans l'espérance. Car elle espère que le Christ l'aidera par sa grâce à se libérer de l'esclavage de la dégradation inévitable, et à recevoir la liberté glorieuse des fils de Dieu. Ainsi y aura-t-il une seule liberté, pour la création et pour les fils de Dieu, lorsque la gloire de ceux-ci se révélera. Mais maintenant, tant que cette révélation se fait désirer, toute la création gémit en attendant de partager la gloire de notre adoption et de notre rédemption. Elle enfante déjà cet esprit qui la sauve, et elle veut être délivrée de l'esclavage du néant. ~

Il est clair que les créatures qui gémissent en attendant l'adoption des fils ont en elles les premiers dons de l'Esprit. Cette adoption des fils, c'est la rédemption du corps tout entier, lorsque celui-ci, en qualité de fils adoptif de Dieu, verra en face ce bien éternel et divin. Il y a déjà adoption filiale dans l'Église du Seigneur lorsque l'Esprit s'écrie Abba, Père, selon la lettre aux Galates. Mais cette adoption sera parfaite lorsque ceux qui seront admis à voir la face de Dieu ressusciteront tous dans l'immortalité, l'honneur et la gloire. Alors la condition humaine s'estimera vraiment rachetée. C'est pourquoi l'Apôtre ose dire : Nous avons été sauvés en espérance. L'espérance sauve en effet, comme la foi, dont il est dit : Ta foi t'a sauvé.


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Anargyre - qualité et pratique que je m'attribue en CV...

 

wikipédia à jour au 4 octobre 2022 ; consulté pour vérification le 7 février 2023 – Jean d’Ormesson ignorait le mot


Scène de l'Annonciation, surmontée par les saints anargyres Côme et Damien. Porte de l'iconostase de l'église des Saints Anargyres, Vogatsikó, XVIIIe siècle.

Anargyre (en grec byzantin souvent employé au pluriel ἀνάργυροι / anárgyroi), est une épithète signifiant littéralement « sans argent ». Le mot qualifie les saints thaumaturges chrétiens qui, contrairement aux médecins, exerçaient leur talent de guérisseur sans être payés. Les principaux saints anargyres sont les saints Côme et Damien.

Éléments généraux

Aux côtés de Côme et Damien, on trouve aussi, saint Pantéleimon et saint Julien d'Émèse, mais l'épithète anargyre est aussi appliquée à Kyros et Jean (voir Cyr d'Alexandrie).

À partir du Xe siècle, un terme similaire est employé pour désigner un saint guérisseur ou sa tombe (« l'hôpital gratuit », amisthon iatreion), comme Luc le Jeune et Athanase l'Athonite.

La représentation iconographique habituelle des saints anargyres est un jeune homme, vêtu sobrement d'une tunique avec un phélonion, et portant les attributs de sa profession, de petites boîtes médicinales, des étuis d'outils médicaux, des fioles, spatules ou des pinces.

Bibliographie

Sur les autres projets Wikimedia :

  • anargyre, sur le Wiktionnaire

  • (en) Alexander Kazhdan (dir.), Oxford Dictionary of Byzantium, New York et Oxford, Oxford University Press, 1991, 1re éd., 3 tom. (ISBN 978-0-19-504652-6 et 0-19-504652-8, LCCN 90023208), vol. 1, p. 85, s. v. Anargyroi.

Notes et références



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Catégories :

  • Institution de l'Empire byzantin

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  • Guérison surnaturelle

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  • La dernière modification de cette page a été faite le 4 octobre 2022 à 17:40.


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lundi 6 février 2023

Le Sacrifice d'Abraham

 

HOMÉLIE D'ORIGÈNE SUR LA GENÈSE


Abraham prit le bois pour le sacrifice et le chargea sur son fils Isaac ; il prit le feu et le couteau, et tous deux s'en allèrent ensemble.

Isaac porte lui-même le bois de l'holocauste, parce qu'il est une figure du Christ qui porte lui-même sa croix, bien que porter le bois de l'holocauste soit l'office du prêtre. Mais le Christ est à la fois la victime et le prêtre. Ce qui suit : et tous deux s'en allèrent ensemble se rapporte au même mystère. En effet, tandis qu'Abraham, s'apprêtant à sacrifier, porte le feu et le couteau, Isaac ne marche pas derrière lui mais avec lui, montrant par là qu'il s'acquitte pareillement avec lui de la fonction sacerdotale.

Quelle est la suite ? Isaac, dit l'Écriture, interrogea son père Abraham : « Mon Père » ! À ce moment, la voix du fils est celle de la tentation. Imaginez-vous à quel point cette voix du fils qui va être immolé bouleverse les entrailles paternelles ? Aussi, malgré la rigueur de sa foi, Abraham répond à son tour par une parole d'affection : « Eh bien, mon fils ? » Isaac reprit : « Voilà le feu et le bois, mais où est l'agneau pour l'holocauste ? » Abraham répondit :« Dieu saura bien trouver l'agneau pour l'holocauste, mon fils ».

Je suis frappé par cette réponse d'Abraham, à la fois exacte et prudente. Je ne sais ce qu'il voyait en esprit ; en effet, il ne s'agit pas du présent, mais de l'avenir, quand il dit : Dieu saura bien trouver l'agneau. À son fils qui l'interroge sur le présent, il répond en disant l'avenir. C'est que le Seigneur lui-même devait trouver l'agneau dans la personne du Christ. ~

Abraham étendit la main et saisit le couteau pour immoler son fils. Mais l'Ange du Seigneur l'appela du haut du ciel et dit : « Abraham! Abraham ! » Il répondit : « Me voici! » L'Ange lui dit : « Ne porte pas la main sur l'enfant ! Ne lui fais aucun mal ! Je sais maintenant que tu crains Dieu. » ~
Rapprochons de cela les paroles de l'Apôtre, où il dit de Dieu : Il n'a pas refusé son propre Fils, il l'a livré pour nous tous. Voyez avec quelle magnifique générosité Dieu rivalise avec les hommes : Abraham a offert à Dieu un fils mortel qui ne devait pas mourir. Dieu a livré à la mort pour tous les hommes un Fils immortel. ~

Abraham leva les yeux et vit un bélier qui s'était pris les cornes dans un buisson. Nous avons dit plus haut, je crois, qu'Isaac figurait le Christ; néanmoins, ici, c'est le bélier qui semble figurer le Christ. Il est intéressant de savoir comment l'une et l'autre figure - Isaac qui n'est pas égorgé et le bélier qui est égorgé - conviennent également au Christ.

Le Christ est le Verbe de Dieu. Mais le Verbe s'est fait chair. Donc le Christ souffre, mais c'est dans sa chair ; il subit la mort, mais c'est sa chair qui la subit, sa chair dont le bélier est ici la figure. Comme le disait Jean Baptiste :Voici l'Agneau de Dieu, voici celui qui enlève les péchés du monde. Le Verbe, au contraire, c'est-à-dire le Christ selon l'Esprit, dont Isaac est l'image, est demeuré dans l'incorruptibilité. C'est pourquoi il est à la fois victime et grand prêtre. Car, selon l'esprit, il offre la victime à son Père, et, selon la chair, lui-même est offert sur l'autel de la croix.


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prière, dans l'angoisse - Esther avant d'aller supplier le roi d'épargner son peuple

 

La reine Esther, dans l’angoisse mortelle qui l’étreignait, cherchait refuge auprès du Seigneur. Elle enleva ses vêtements d’apparat et prit des vêtements de deuil et d’affliction. Au lieu de parfums précieux, elle se couvrit la tête de cendre et de poussière. Elle humilia durement son corps et le recouvrit de ses cheveux en désordre, lui qu’elle se faisait une joie de parer. Elle priait ainsi le Seigneur, Dieu d’Israël :

« Mon Seigneur, notre Roi, tu es l’Unique ; viens me secourir, car je suis seule, je n’ai pas d’autre secours que toi, et je vais risquer ma vie.

Depuis ma naissance, j’entends dire, dans la tribu de mes pères, que toi, Seigneur, tu as choisi Israël parmi toutes les nations, et que parmi tous leurs ancêtres tu as choisi nos pères, pour en faire à jamais ton héritage ; tu as fait pour eux tout ce que tu avais promis.

Et maintenant, nous avons péché contre toi, tu nous as livrés aux mains de nos ennemis, parce que nous avons honoré leurs dieux : tu es juste, Seigneur.

Et maintenant, notre dur esclavage ne leur suffit plus. Ils ont fait un pacte avec leurs idoles, pour abolir ce que ta bouche a promis, faire disparaître ton héritage, fermer la bouche de ceux qui te célèbrent, éteindre la gloire de ta maison et les feux de ton autel,

pour que s’ouvre la bouche des nations, que soient célébrés les mérites des faux dieux et qu’à jamais soit magnifié un roi de chair.

Ne livre pas ton sceptre, Seigneur, à ceux qui n’existent pas. Que nos ennemis ne se moquent pas de notre chute ; retourne contre eux leurs projets. Du premier de nos adversaires, fais un exemple.

Souviens-toi, Seigneur ! Fais-toi connaître au jour de notre détresse ; donne-moi du courage, toi, le Roi des dieux, qui domines toute autorité.

Mets sur mes lèvres un langage harmonieux quand je serai en présence de ce lion, et change son cœur : qu’il se mette à détester celui qui nous combat, qu’il le détruise avec tous ses partisans.

Délivre-nous par ta main, viens me secourir car je suis seule, et je n’ai que toi, Seigneur.

Tu connais tout et tu sais que je hais la gloire des impies, que je n’ai que dégoût pour la couche des incirconcis et celle de tout étranger.

Tu sais la contrainte où je suis, que j’ai du dégoût pour l’orgueilleux emblème qui est sur ma tête aux jours où je parais en public. Il m’inspire du dégoût comme un linge souillé, et je ne le porte pas les jours où je me repose.

Ta servante n’a pas mangé à la table d’Amane, ni honoré les banquets du roi, ni bu le vin des libations.

Ta servante n’a pas connu la joie depuis le jour de son élévation, si ce n’est auprès de toi, Seigneur, Dieu d’Abraham.

Ô Dieu, qui as pouvoir sur tous, écoute la voix des désespérés, délivre-nous de la main des méchants, et délivre-moi de ma peur ! »


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dimanche 5 février 2023

Paul Miki, jésuite japnais . 1564 + 5 février 1597 . martyrisé en même temp que vingt-cinq autres chrétiens

 


Paul Miki
Bamberg St Martin Figur Paul Miki.jpg
Biographie
Naissance
Vers 1564

Osaka
Décès
5 février 1597

Nagasaki
Nom dans la langue maternelle
Paulo
Activités
Missionnaire, prêtre catholique de rite romain, clerc régulier
Autres informations
Religion
Église catholique
Ordre religieux
Compagnie de Jésus
Étape de canonisation
Saint, saint catholique
Fête
6 février

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Saint Paul Miki (église Saint-Martin de Bamberg)

Saint Paul Miki, en japonais : パウロ三木, né vers le 1564 près d’Osaka (Japon) et mort (crucifié) le 5 février 1597 à Nagasaki, est un séminariste jésuite japonais qui mourut martyr, avec vingt-cinq autres chrétiens, tous exécutés en répression de la foi chrétienne, lors de la vague de persécution des Chrétiens de 1597. Béatifié en 1627, il fut canonisé par Pie IX en 1862. Il est commémoré le 6 février selon le Martyrologe romain1.

Biographie

Originaire d’Awa (à l’île de Shikoku) et fils d’un valeureux capitaine et vassal d'Oda Nobunaga, Paul Miki est baptisé avec ses parents lorsqu’il a cinq ans. En 1580, il est envoyé par son père étudier dans un petit séminaire jésuite dirigé par le missionnaire italien Gnecchi-Soldo Organtino. À cause de la guerre de Kyushu, le séminaire est transféré à Takatsuki.

En août 1586, Miki entre au noviciat des jésuites, à Arie. Il a 22 ans. Après avoir prononcé ses vœux religieux en 1588, il poursuit le cours des études à Amakusa et Nagasaki. Il trouve l’étude de la langue latine particulièrement difficile. Par contre, il est excellent catéchiste et a des dons comme prédicateur. Bien que pas encore ordonné prêtre, il est souvent envoyé à des débats auxquels participent des non-chrétiens.

En 1592, il est nommé comme collaborateur du supérieur provincial, Pedro Gomez, qu’il accompagne à la résidence d'Osaka. De nature généreuse et communicative, sa prédication auprès des samouraïs a du succès.

Arrestation et crucifiement

Le décret du gouverneur Hideyoshi bannissant les missionnaires chrétiens du Japon (en 1587) n'est pas suivi d’effet immédiat, car rarement exécuté. Cependant une crise provoquée par l’arrivée d’un bateau espagnol change la situation. Le 9 décembre 1596, les jésuites étrangers de la maison d’Osaka sont arrêtés. Épargné car japonais, Paul Miki insiste pour se joindre à eux. Son attitude impressionne. En prison, et - comme prisonnier - dans les rues de Kyoto, et le long du chemin de Nagasaki où il est conduit, il ne cesse de prêcher sa foi dans le Christ.

Crucifixion des vingt-six chrétiens (représentation du XIXe siècle)

Le 5 février 1597, quelques heures avant sa mort, il renouvelle ses vœux jésuites. Avec les autres chrétiens, il est ensuite emmené sur la colline de Nishizaka (Nagasaki) faisant face à la mer. Il y est mis en croix. Son dernier sermon est prononcé de la croix, proclamant sa foi chrétienne et affirmant son identité de Japonais et de jésuite, tout en pardonnant à ses bourreaux.

Vénération

Le courage et la foi des chrétiens faisant face à une mort atroce a un retentissement considérable, aussi bien au Japon, où la foi et le courage des fidèles s’en trouvent renforcés, qu’en Europe. Fait exceptionnel, les martyrs du Japon sont béatifiés dès 1627, par Urbain VIII, à une époque où les chrétiens japonais sont toujours traqués et exécutés. Leur canonisation a lieu en 1862.

Bibliographie

  • (es) Fróis, Luis : Relación del Martirio de los 26 cristianos crucificados en Nangasaqui el 5 febrero de 1597, Rome, 1935.
  • (es) Pacheco, D.: San Pablo Miki, Madrid, 1961.
  • (es) Pacheco, D.: Mártires en Nagasaki, Bilbao, 1961.

Article connexe

  • Martyrs du Japon

Notes et références


  1. « Saint Paul Miki » [archive], sur nominis.cef.fr (consulté le 6 février 2021)

Liens externes

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    RÉCIT DU MARTYRE DE PAUL MIKI ET DE SES COMPAGNONS, ÉCRIT PAR UN CONTEMPORAIN

     Lorsqu'ils eurent été crucifiés, ils montrèrent tous une constance admirable, à laquelle les encourageaient, chacun de son côté, le Père Pasius et le Père Rodriguez. Le Père commissaire de la Mission demeura toujours immobile, les yeux dirigés vers le ciel. Le Frère Martin, pour rendre grâce à la bonté divine, chantait des psaumes, en y ajoutant le verset : En tes mains, Seigneur ~ Le Père François Blanca également rendait grâce à Dieu à haute voix. Le Frère Gonzalve disait très fort l'oraison dominicale et la salutation angélique.

    Paul Miki, notre frère, voyant qu'il se trouvait sur une chaire plus honorable qu'il n'en avait jamais eue, commença par déclarer aux assistants qu'il était Japonais, de la Compagnie de Jésus, qu'il mourait pour avoir annoncé l'Évangile et qu'il rendait grâce à Dieu pour un si éclatant bienfait. Puis il ajouta ces paroles : « Au point où j'en suis parvenu, je pense qu'aucun d'entre vous ne croira que je veuille atténuer la vérité. Je vous déclare donc qu'il n'y a aucune voie de salut sinon celle que suivent les chrétiens. Puisqu'elle m'enseigne à pardonner aux ennemis et à tous ceux qui m'ont fait du mal, je pardonne de grand cœur au roi et à tous les auteurs de ma mort, et je les prie de vouloir bien recevoir le baptême chrétien. »

    Puis, tournant les regards vers ses compagnons, il se mit à les encourager dans ce combat suprême. De la joie apparaissait sur le visage de tous, mais spécialement sur le visage de Louis ; lorsqu'un chrétien lui cria qu'il serait bientôt en Paradis, il eut un geste des doigts et de tout le corps qui exprimait une joie profonde et qui tourna vers lui les regards de tous les spectateurs.

    Antoine qui était le dernier de la rangée, à côté de Louis, les yeux fixés au ciel, après avoir invoqué les noms de Jésus et de Marie, entonna le psaume : Enfants, louez le Seigneur, qu'il avait appris à Nagasaki, à l'école de catéchèse ; dans cette institution chrétienne, en effet, on donne aux enfants des psaumes à apprendre par cœur en vue de la catéchèse.

    D'autres enfin répétaient « Jésus, Marie » avec un visage paisible ; certains exhortaient les assistants à mener une vie digne d'un chrétien ; par ce comportement et d'autres du même genre, ils montraient qu'ils allaient bientôt mourir.

    Alors quatre bourreaux tirèrent leurs piques des gaines dont se servent les Japonais. À cette vue horrible, tous les fidèles crièrent : « Jésus, Marie » et le concert de lamentations qui suivit monta jusqu'au ciel. Les bourreaux, en très peu de temps, d'un ou deux coups, achevèrent chacun des martyrs.


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    samedi 4 février 2023

    « Vous n'êtes plus sous la Loi, mais sous la grâce »

     

    COMMENTAIRE DE SAINT AUGUSTIN
    SUR LA LETTRE AUX GALATES



    L'Apôtre écrit aux Galates afin de leur faire comprendre que la grâce a pour effet de les soustraire à la Loi. En effet, alors qu'on leur avait annoncé la grâce de l'Évangile, il y eut des hommes venus de la circoncision, quoique portant le nom de chrétiens, qui ne saisissaient pas encore l'efficacité bienfaisante de la grâce, et qui voulaient demeurer sous les obligations de la Loi. Cette Loi, Dieu l'avait imposée aux serviteurs non pas de la justice, mais du péché ; c'est-à-dire qu'il donnait une loi juste aux hommes injustes pour signaler leurs péchés, non pour les enlever.

    En effet, les péchés ne sont enlevés que par la grâce de la foi agissant par la charité. Ces judaïsants voulaient soumettre aux obligations de la Loi les Galates déjà établis sous le régime de la grâce. Ils affirmaient que l'Évangile ne leur servirait de rien s'ils ne se faisaient pas circoncire et s'ils n'acceptaient pas les autres observances charnelles de la religion judaïque.

    C'est pourquoi les Galates commençaient à suspecter l'Apôtre Paul, qui leur avait prêché l'Évangile, comme n'observant pas la discipline des autres Apôtres, qui obligeaient les païens à vivre selon la manière juive. L'Apôtre Pierre avait reculé devant le scandale suscité par de tels hommes, et il avait été conduit à simuler, comme s'il avait pensé lui aussi que l'Évangile ne servirait de rien aux païens, s'ils n'accomplissaient pas les obligations de la Loi. L'Apôtre Paul le détourne de cette simulation, comme il le dit dans cette lettre justement. Le même problème est abordé dans la lettre aux Romains. Cependant il semble que quelque chose intervient alors, qui règle cette dispute et apaise ce litige soulevé entre les croyants venus du judaïsme et les croyants originaires du paganisme. ~

    Mais, dans la lettre aux Galates, Paul écrit à ceux qui avaient déjà été ébranlés par l'autorité des hommes venus du judaïsme, qui les contraignaient aux observances légales. Car les Galates avaient commencé à faire confiance aux judaïsants, comme si Paul n'avait pas prêché la vérité en refusant de les faire circoncire. Et c'est pourquoi il commence ainsi son exposé : Je trouve vraiment étonnant que vous abandonniez si vite celui qui vous a appelés à la gloire du Christ, et que vous passiez à un autre Évangile.

    Par cette entrée en matière, il a brièvement présenté le problème en cause. Déjà, dans la salutation où il se dit Apôtre envoyé non par les hommes ni par un intermédiaire humain, — affirmation qu'on ne trouve dans aucune autre lettre —, il montre suffisamment que ses contradicteurs ne viennent pas de Dieu, mais des hommes. Il montre aussi qu'il ne doit pas être considéré comme inférieur aux autres Apôtres en ce qui concerne l'autorité du témoignage évangélique. Car il sait qu'il est Apôtre envoyé non par les hommes ou par un intermédiaire humain, mais par Jésus Christ et Dieu le Père.


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    vendredi 3 février 2023

    L'activité humaine.

    ACTES DU CONCILE VATICAN II
    L'Église dans le monde de ce temps.



    L'activité humaine vient de l'homme, et en même temps, elle s'oriente vers l'homme. En effet, par son action, l'homme ne transforme pas seulement les choses et la société, il se perfectionne lui-même. Il apprend bien des choses, il cultive ses facultés. il sort de lui-même et se dépasse. Cet essor, bien compris, est d'un tout autre prix que l'accumulation de toutes les richesses possibles. L'homme vaut davantage par ce qu'il est que par ce qu'il a. De même, tous les efforts des hommes pour faire progresser la justice, pour développer la fraternité, régler de façon plus humaine les relations sociales, tout cela l'emporte sur les progrès techniques. Car ceux-ci peuvent bien fournir une base matérielle à la promotion humaine, mais ils sont tout à fait impuissants, par eux seuls, à la réaliser.

    Voici donc la règle de l'activité humaine : qu'elle soit conforme au bien authentique de l'humanité, selon le dessein et la volonté de Dieu. et qu'elle permette à l'homme, considéré comme individu ou comme membre de la société, de s'épanouir selon la plénitude de sa vocation.

    Pourtant, beaucoup de nos contemporains semblent redouter un lien trop étroit entre l'activité humaine et la religion: ils y voient un danger pour l'autonomie des hommes, des sociétés et des sciences.

    Si, par autonomie des réalités terrestres, on veut dire que les choses créées et les sociétés elles-mêmes ont leurs lois et leurs valeurs propres, que l'homme doit peu à peu apprendre à connaître, à utiliser et à organiser, une telle exigence est pleinement légitime ; non seulement elle est revendiquée par les hommes de notre temps, mais elle correspond à la volonté du Créateur. C'est en vertu de la création même que toutes choses sont établies selon leur consistance, leur vérité et leur excellence propres, avec leur organisation et leurs lois spécifiques. L'homme doit respecter tout cela et reconnaître les méthodes particulières à chacune des sciences et des techniques. ~

    On nous permettra donc de déplorer certaines tournures d'esprit qui ont existé parfois chez les chrétiens eux-mêmes, insuffisamment avertis de la légitime autonomie de la science. Sources de tensions et de conflits, elles ont conduit beaucoup d'esprits à estimer qu'il y a opposition entre la foi et la science.

    Mais si, par « autonomie du temporel », on veut dire que les réalités créées ne dépendent pas de Dieu et que l'homme peut en disposer sans référence au Créateur, tous ceux qui admettent l'existence de Dieu comprennent la fausseté d'une telle position. Car, sans le Créateur, la créature disparaît.


     

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    saint Blaise de Sébaste . + vers 316 . patron de Dubrovnik

     

    wikipédia à jour au 2 février 2023 ; consulté le 3, sa fête liturgique

     

    Blaise de Sébaste

    Image illustrative de l’article Blaise de Sébaste
    Saint Blaise de Sébaste par Hans Memling.

    Saint, évêque, martyr

    Naissance

    IIIe siècle
    Sébaste, province romaine de Cappadoce première, Empire romain

    Décès

    v. 316 
    Sébaste

    Fête

    3 février : Église catholique,
    11 février : Église orthodoxe,
    16 janvier : Église apostolique arménienne

    Attributs

    peignes en fer, bougies, tenant un garçon qui s'étouffe.

    Saint patron

    Agriculteurs, tailleurs de pierre, graveurs, cardeurs, travailleurs de laine, gardiens de bétail, cagots, joueurs d'un instrument de musique à vent. Lieux : Dubrovnik, Ciudad del Este, Paraguay, Rubiera...

    modifier  Consultez la documentation du modèle

    Blaise de Sébaste (en grec : Άγιος Βλάσιος Agios Vlasios, en arménien : Սուրբ Վլաս Sourp Vlas), est un médecin et évêque (de Sébaste) martyrisé sous Licinius en Arménie en 316, par l'ordre d'Agricola, gouverneur de Cappadoce. Il est considéré comme saint auxiliaire.

    On croit selon la tradition que saint Blaise intercède dans les cas de maladies de gorge, surtout quand des arêtes s'y sont enfoncées. La première référence que nous avons de lui figure dans les écrits médicaux d'Aetius Amidenus, qui invoque d'ailleurs son aide dans le traitement des objets enfoncés dans la gorge. Au XIIe siècle, Jean Beleth indique que Blaise est invoqué pour les maux de dents et pour les maladies des animaux.

    Blaise est le saint patron de la ville de Dubrovnik (l'ancienne Raguse) (où il est connu comme Sveti Vlaho) : on croit qu'il est apparu dans les airs en 971 afin de prévenir les habitants d'une attaque imminente des Vénitiens. En Russie, saint Vlassiy est le saint patron des troupeaux.

    Fête : il est commémoré le 3 février selon le martyrologe romain1, et le 11 février pour les églises orthodoxes2.

    Histoire

    D'après les Actes de saint Blaise, écrits en grec, Blaise, qui avait étudié la philosophie dans sa jeunesse, était un médecin à Sébaste en Arménie, sa ville natale, et il exerçait son art avec une capacité extraordinaire, une grande bonne volonté et de la piété. Quand l'évêque de la ville mourut, l'acclamation de tout le peuple le désigna pour lui succéder. Sa sainteté se manifestait par une foule de miracles : de partout aux environs, les gens venaient à lui pour faire soigner leur âme et leur corps ; les animaux sauvages eux-mêmes venaient en troupeaux pour recevoir sa bénédiction.

    En 316, Agricola, gouverneur de Cappadoce et de Petite Arménie, arriva à Sébaste sur ordre de l'empereur Licinius pour mettre à mort les chrétiens et il fit arrêter l'évêque. Comme on le menait en prison, une mère mit à ses pieds son fils unique, qui était en train de mourir par étouffement d'une arête qu'il avait avalée, et l'enfant fut immédiatement guéri. Cependant le gouverneur, incapable de faire renoncer Blaise à sa foi, le fit battre, fit déchirer sa chair avec des peignes en fer et le fit décapiter.

    D'après La Légende dorée, après que Blaise fut désigné comme évêque de Sébaste et pour échapper aux persécutions de Dioclétien, le saint gagna une caverne où il vécut en ermite. Assis à l'entrée d'une grotte, les oiseaux lui apportaient sa subsistance, et les animaux s'assemblaient autour de lui pour recevoir sa bénédiction ou pour être guéris lorsqu'ils étaient malades : on le voyait ainsi nourrir un renard, caresser la tête d'un lion ou d'une panthère3.

    Lors d'une partie de chasse, les soldats du gouverneur local tombèrent sur cette grotte, et virent la foule des animaux autour de Blaise, mais ils n'en purent capturer aucun. Aussi le gouverneur fit-il amener le saint sous bonne escorte. En route, Blaise sauva un enfant mourant qui avait avalé une arête de poisson, et obtint d'un loup qu'il restituât un pourceau qu'il avait ravi à une pauvre veuve. Le gouverneur, ne pouvant obtenir de lui qu'il sacrifiât à ses dieux, le fit jeter en prison.

    Là, la veuve lui apporta du pain et la tête de son pourceau, ainsi qu'une chandelle : ceci explique l'utilisation de chandelles dans le culte du saint. Par la suite, le gouverneur le fit torturer à l'aide de peignes de fer qui lacéraient ses chairs, puis ordonna qu'on le jette dans un étang. Mais alors Blaise fit un signe de croix, et la surface de l'étang devint pour lui solide. Le gouverneur le fit alors décapiter. Lors de sa mort, le saint demanda à Dieu que quiconque l'invoquerait pour un mal de gorge ou une autre maladie fût exaucé, et cela lui fut accordé.

    Iconographie

    Martyre de saint Blaise (en provenance de la chapelle d'Appeville).

    Dans l'iconographie, on montre souvent saint Blaise avec les instruments de son martyre, les peignes en fer. La ressemblance de ces instruments de torture avec les peignes de laine a fait adopter le saint comme patron des cardeurs de laine en particulier et du commerce de la laine en général.

    Il peut aussi être représenté avec des bougies car elles lui furent apportées lorsqu'il était en prison4. De telles chandelles sont utilisées pour la bénédiction des gorges pendant le jour de sa fête, qui tombe dans l'Église Occidentale le 3 février1 et dans l'Église orientale le 11 février2. On tenait une bougie devant la gorge et on prononçait les mots suivants Per intercessionem Sancti Blasii liberet te Deus a malo gutteris et a quovis alio malo in nomine Patris et Filii et Spiritus Sancti [Par l'intercession de saint Blaise que Dieu te libère de ce mal de gorge et de tout autre mal au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit].

    Reliques

    Carte postale Les Reliques authentiques. Éditée par La Calotte.

    Les reliques de Blaise ont été décrites par Jacques-Albin-Simon Collin de Plancy dans le livre Dictionnaire critique des reliques et des images miraculeuses : « Nous allons énumérer une très-petite partie des innombrables reliques qui portent le nom de saint Blaise, évêque de Sébaste. »

    1°. Son corps est à Maratée au royaume de Naples. Il en sort continuellement une liqueur salutaire qui guérit les paralytiques. Ce même corps est aussi dans l'église de Saint-Marcel à Rome ; ce qui n'empêche pas qu'on en montre des parties considérables dans six autres églises de la même ville, à Brindes, à Raguse, à Volterre, à Anvers, à Malines, à Lisbonne, à Palerme. Plusieurs grands ossements du même saint recevaient un culte à Mende, à Melun, dans deux églises de Paris (Saint-Sauveur et Saint-Jean-en-Grève), à Luxembourg, à Maubeuge, à Cambrai, dans la plupart des abbayes du Hainaut, de l'Artois et de la Flandre, à Tournai, à Gand, à Brages, à Utrecht, dans quinze ou seize églises de Cologne, etc. ; et cependant il parait que le corps de saint Blaise n'eut jamais sorti de Sébeste en Arménie.

    2°. Quatre principales têtes de saint Blaise sont à Naples, à Saint-Maximin en Provence, à Montpellier, à Orbitello où elles ont fait des merveilles surprenantes. Une cinquième était et n'est plus à la Sainte-Chapelle à Paris. Nous ne parlons pas des mâchoires qui se montraient à Douai, à Vintimille près de Gènes, à Bourbon-l’Archambaut, et dans une multitude d'églises.

    3°. Mais nous citerons huit bras détachés de saint Blaise, le premier à Rome, dans l'église des Saints-Apôtres , le deuxième à Milan, le troisième à Capoue, le quatrième à Notre-Dame de Paris, le cinquième à Compostelle en Galice, le sixième à Dilighem en Brabant, le septième à l’abbaye de Basse-Fontaine près Brienne en Champagne, le huitième à Marseille.

    Avec un peu de recherches, on trouverait saint Blaise armé de cent bras, comme le géant de la fable. Les doigts, les dents, les pieds de ce saint volumineux, sont trop dispersés pour que nous puissions entreprendre d'en faire le rassemblement5.

    Culte et traditions locales

    L'église Saint-Eucaire de Metz, lieu-dit du « pèlerinage à saint Blaise » où sont bénies des brioches protectrices des maux de gorge.

    Son culte s'est étendu en Europe aux XIe et XIIe siècles. Effectivement, le concile d'Oxford de 1222 a défendu tout travail le jour de sa fête. Il est vénéré comme un des Quatorze saints auxiliateurs, c'est-à-dire qu'il est regardé comme particulièrement secourable, soit que son intercession auprès de Dieu soit réellement plus efficace, soit parce qu'il est plus accessible aux prières, en particulier dans les situations d'urgence. Il a donné son nom à l'Ordre arménien de Saint-Blaise et à beaucoup d'églises.

    Pierre de Ronsard a écrit, en 1609, un Hymne des pères de famille à saint Blaise, dans lequel il reprend des événements relatés dans La Légende dorée6 :

    « … Si le loup de sang ardent, Prend un mouton en sa dent, Quand du bois il sort en queste Huans tous apr̠ès la bête, Que soudain il soit recous : Je te prie, écoute-nous. … Garde poules et poussins, De renards et larcins ; Garde sauves nos avettes ; Qu'ils portent force fleurettes, Toujours en leurs petits trous ; Je te prie, écoute-nous. … »

    Italie

    Saint Blaise, 1734
    par Giambattista Tiepolo
    Ca' Rezzonico, Venise7.

    En Italie il est connu sous le nom de San Biagio et est le patron de plus de 120 communes.

    Le 3 février, fête du saint, il est de tradition en Italie septentrionale de manger un morceau de panettone conservé depuis Noël, dans le but de protéger la gorge de tout mal.

    On raconte qu'en 1298 le saint fit apparaître des flammes imaginaires au-dessus de la ville de Fiuggi, au moment même où celle-ci était sur le point d'être assiégée par les troupes pontificales8. La ville, qui, à l'époque s'appelait Anticoli di Campagna, était un fief des Colonna qui à leur tour étaient en guerre contre la noble famille romaine des Caetani. L'intention des Caetani était d'attaquer le pays de deux côtés : par le bas en descendant du château de Monte Porciano et par le haut en partant de Torre Caetani ; pour exécuter leur plan ils divisèrent leurs forces.

    C'est à ce moment, raconte-t-on, que le saint fit apparaître au-dessus de la ville des flammes imaginaires ; les troupes ennemies, qui se préparaient maintenant à l'attaque, crurent avoir été précédées par des forces alliées. Elles s'en allèrent donc et revinrent chez elles. Ayant appris le fait le lendemain, la population choisit comme patron pour la ville le saint du jour, saint Blaise précisément. En souvenir de cet événement, il subsiste dans le pays une ancienne tradition qui consiste à brûler de grandes piles de bois de forme pyramidale, appelées stuzze, qui doivent rappeler les flammes que le saint fit apparaître au-dessus de la ville. Cette manifestation a lieu le soir du 2 février de chaque année à l'endroit le plus élevé de la ville, devant la mairie.

    Croatie

    Statue de saint Blaise à Dubrovnik.

    Sous le nom de Sveti Vlaho ou Sveti Blaž il est le patron de plusieurs communes dont Dubrovnik.

    Royaume-Uni

    • En Cornouailles, le village de saint Blazey a été nommé d'après lui et l'église de la paroisse consacrée à saint Blaise.

    • En Angleterre, aux XVIIIe et XIXe siècles, saint Blaise fut adopté comme protecteur des grandes parades données par les travailleurs de la laine particulièrement dans l'Essex, le Yorkshire, le Wiltshire et la région de Norwich. L'enthousiasme populaire pour ce saint s'explique par la conviction que Blaise avait apporté en Angleterre la prospérité (que symbolise le Woolsack) en apprenant aux Anglais à peigner la laine.

    • Selon la tradition anglaise telle que la rapportent les feuillets imprimés lors de ces festivités, Blaise était venu de Jersey. Jersey était d'ailleurs un centre d'exportation de marchandises en laine (comme le témoigne le nom de jersey pour un vêtement de laine). Pourtant, cette tradition est probablement le résultat de confusion avec un saint différent, saint Blaise de Césarée (Césarée étant aussi le nom latin de Jersey).

    Il existe une église dédiée à saint Blaise dans le hameau de Haccombe dans le Devon, près de Newton Abbot, et un autre à Milton près d'Abingdon dans le comté royal du Berkshire. C'est une des plus petites églises du pays ; elle se trouve à côté de la maison Haccombe qui est la maison familiale de la famille Carew, les descendants du capitaine de la Mary Rose au moment de son naufrage. Un fait curieux associé à cette église est que son curé porte le titre d'archiprêtre.

    Selon les Popular Antiquities de Brand (1813), dans certaines régions de la campagne anglaise c'était une habitude d'allumer des feux dans les jardins pour la fête de la Saint-Blaise, le 3 février – coutume apparemment inspirée par la sonorité du mot blaze (incendie en anglais).

    Allemagne

    Il a donné son nom à l'ancienne abbaye Saint-Blaise en Forêt-Noire.

    Espagne

    Dans les pays de langue espagnole, on le connaît sous le nom de san Blas et il a donné son nom à de nombreux endroits mais aussi au héros de Victor Hugo Ruy Blas.

    France

    Église Saint-Eucaire (Metz).

    • À Metz, en Moselle, en l'église Saint-Eucaire a lieu tous les 3 février un pèlerinage traditionnel rassemblant plusieurs milliers de fidèles, qui viennent faire bénir des petits pains briochés garnis de picots évoquant le martyre du saint. Ces petits pains bénits sont réputés guérir ou protéger des maux de gorge. À noter que les reliques de saint Blaise reposent dans l'église.

    • Saint Blaise, réputé pour soigner les maux de gorge, est également vénéré en Normandie ou en Alsace - comme Blodelsheim, où le saint est le patron du village et où la coutume veut que l'on allume deux cierges bénits croisés sur la gorge du fidèle qui prie pour sa guérison - mais aussi dans la commune de Saint-Blaise en Suisse romande. Chaque année une messe lui est dédiée le 3 février avec des chants en patois dans la petite chapelle Saint-Blaise à Queyssac-les-Vignes en Corrèze.

    Statue de Saint Blaise (XVe siècle) à la collégiale Saint-Lazare d'Avallon.

    • Saint Blaise est le patron de Pézenas qui, en sa collégiale Saint-Jean, conserve certaines de ses reliques. Chaque année il est fêté le premier week-end de février.

    • Le culte de saint Blaise est aussi pratiqué tous les ans en février dans le village de Thoard, dans les Alpes-de-Haute-Provence dont il est le saint patron. Statue du XVIIIe siècle (IMH) dans l'église.

    • Le culte était très actif autour de Belin en Gironde. Début décembre 1875, fin février 1876, l'église aurait offert une statue à saint Blaise pour arrêter une épidémie de diphtérie9.

    • À Belhade, on bénissait le bétail au nom de saint Blaise encore au début du XXe siècle, mais le 26 juillet date de la patronne de l'église et de la source de la commune : la sainte Anne.

    • À Parentis-en-Born, on bénissait le bétail le jour de la Saint-Blaise au moins encore en 186610.

    • Saint Blaise est le patron de Cayeux-sur-Mer. Il est fêté chaque année, au début du mois de février. Après une procession dans les rues de la ville, on bénit des cordons et des médailles qui ont la réputation de protéger celui qui les porte des maux de gorge et des oreillons pour l'année entière. La fête populaire se poursuit en musique et chansons. Autrefois, à Cayeux, la Saint-Blaise durait quatre jours et quatre nuits11.

    • À Nézel l'église, fondée en 1546, est sous le patronage de saint Blaise.

    • Le chef présumé de saint Blaise était conservé à l'abbaye Saint-Michel de Doullens.

    • Saint Blaise est le patron du village de Montfort-sur-Argens dans la Provence verte (Var), il est fêté chaque année en février.

    • Une relique de saint Blaise est exposée dans la basilique du Sacré-Cœur de Paray-le-Monial6

    Il y a plus de 150 références toponymiques à saint Blaise en France 12.

    Suisse

    Dans le canton des Grisons, en Basse-Engadine, le culte de saint Blaise a été pratiqué avant que la région ne passe à la Réforme au XVe siècle. Son nom en romanche est San Plasch. L'église paroissiale réformée de Tschlin porte par exemple toujours son nom à l'heure actuelle : Baselgia da San Plasch ou Kirche San Plasch.

    Perspective mythologique et anthropologique

    La Vie de saint Blaise dériverait, selon Ph. Walter, de thèmes hagiographiques christianisés qui peuvent être rapprochés de thèmes littéraires arthuriens par comparaison mythologique. Un héritage mythologique païen et commun (d’origine celtique) sert de trait d’union aux deux traditions (hagiographique et arthurienne)13.

    Blaise (bleiz) signifie « loup » en breton et dans plusieurs langues celtiques. Or saint Blaise, dans la forêt, sait parler au loup qui paralyse les personnes qu'il rencontre, le loup Blaise guérit la gorge d'un enfant en la déliant. La vita de Merlini de Geoffroy de Monmouth présente Merlin accompagné d'un loup. En réalité, ce loup (bleizh) n'est autre que maître Blaise confident de Merlin. Merlin parle et Blaise écrit. La Légende dorée conclut sa notice du saint : Si quelqu'un réclame son patronage pour le mal de gorge il sera exaucé. Primitivement le loup Blaise lie et délie, autrement dit, possède un pouvoir de vie et mort à la fois. En ce sens il s'apparente à ce dieu lieur gaulois dont parle un historien grec du IIe siècle Lucien de Samosate : Ogmios14.

    Notes et références

    • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Saint Blaise » (voir la liste des auteurs).

    • (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Biagio di Sebaste » (voir la liste des auteurs).

    • « Saint Blaise de Sébaste » [archive], sur nominis.cef.fr (consulté le 3 février 2021)

    • « vie de St Blaise sur calendrier.egliseorthodoxe.com » [archive], sur calendrier.egliseorthodoxe.com (consulté le 3 février 2021)

    • Louis Réau, Iconographie de l'art chrétien, Presses universitaires de France, 1958, p. 231

    • R. Giorgi, traduit de l'italien par D. Férault, Les Saints, éd. Harzan, Paris, 2003, p. 65 (ISBN 2-85025-856-3)

    • Dictionnaire critique des reliques et des images miraculeuses, Jacques Albin Simon Collin de Plancy/ T 1. / p. 95-96

    • Mgr Gautherey, archevêque de Besançon, Saint Blaise, son histoire, son culte et son insigne relique dans la basilique du Sacré-Cœur de Paray-le-Monial, Paray-le-Monial, Bouteloup-Bonnet, 1922, 160 p., p. 142-154

    • Musei Venezia [archive]

    • (it) José Cernicchiaro et Tina Polisciano, San Biagio a Maratea : Vescovo e Martire di Sebaste, patrono e protettore della città di Maratea, Maratea, Zaccara, 2010.

    • Mémoires de Jean-Louis Brouste

    • Saint Blaise dans le Sud-Ouest de la France par Jean-Pierre Lescarret in Bulletin de la Société de mythologie française n°256

    • « Saint-Blaise, protecteur de Cayeux-sur-Mer - Cayeux-sur-Mer », Cayeux-sur-Mer,‎ 6 février 2016 (lire en ligne [archive], consulté le 6 février 2017)

    • CD Dictionnaire des toponymes de France éd. IGN

    • Walter (Ph.) Merlin, le loup et saint Blaise, Mediaevistik (1998), t. 11, p. 97-111

    1. Walter (Ph.) Merlin ou le savoir du monde (2000/2010), p. 1-198.

    Voir aussi

    Sources et bibliographie

    • Saint Blaise : Veneration without Boundaries, dir. Caleb Ives Bach (d) (USA) et Adriana Kremenjaš-Daničić (d) (Croatie), Europski Dom Dubrovnik, 2012, 128 p.

    • Jacques de Voragine, La Légende dorée, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 2004, publication sous la direction d'Alain Boureau.

    • Armand Tchouhadjian, Saint Blaise, évêque de Sébaste, Arménie mineure, L'Harmattan, Paris, 2004. 436 p.

    • Claude Gaignebet, À plus hault sens : l'ésotérisme spirituel et charnel de Rabelais, Maisonneuve et Larose, 1986 ( (ISBN 270680923X et 9782706809231))

    Articles connexes

    Sur les autres projets Wikimedia :

    • Blaise de Sébaste, sur Wikimedia Commons

    • Liste des saints de la Légende dorée

    • Église Saint-Blaise-des-Arméniens à Rome

    Liens externes

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    • « À Metz, la fête de saint Blaise trouve un nouveau sens », sur www.saint-jacques.info [lire en ligne [archive]]

    • Saint Blaise - Infos sur le saint du jour - Vatican News [archive]

    • Fête de la St Blaise - Ville de Valbonne Sophia Antipolis [archive]

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    Qui êtes-vous ?

    Bertrand Fessard de Foucault
    pour correspondre : b.fdef@wanadoo.fr --- né le 9 Avril 1943, marié, fille née le 22 Novembre 2004 -- carrière apparente . . . premier ambassadeur de France au Kazakhstan -- conseiller économique et commercial près les ambassades françaises (Portugal, Bavière, Grèce, Brésil, Autriche)-- ancien élève à l'Ecole nationale d'administration - Institut d'Etudes politiques Paris - école Saint-Louis de Gonzague Paris -- universitaire, agrégatif science politique droit public -- -- projet de notes et entretiens politiques : de grandes fréquentations - 1964 à nos jours - ou la constellation de Gaulle réalité . . . bibliothèque brochée de ma mère (années 1930 à 1960), mes 20.000 livres : histoire, fiction -- journal manuscrit depuis l'été de 1964 jusqu'en 1976, carnets de terrain : plus de 420 de 1975 à 2015 journaux dactylographiés intimes & publics quotidiens : 1973 à 1992, informatisés depuis 1992 : 300ème fichier ouvert 20 Mars 2015 - inédits romanesques : 10 ; poésie : 3 ; essais philosophiques : 1 --- publié par Le Monde 1972 à 1982 & La Croix 1972 à 1997 - Le Calame depuis Mai 2007
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