dimanche 1 mars 2020

et ils se rendirent compte qu'ils étaient nus - textes du jjour

dimanche 1er
09 heures 31 + Il pleut, problèmes d’électricité, pas d’eau chaude et éclairage aléatoire depuis quinze jours. Expérience qui me surprend chaque fois car elle est de circonstances différentes : mon vieillissement, assoupissements en réunion, mon essoufflement chronique, mais je ne souffre pas ni de ce dont je suis soigné ni de cette diminution de mes capacités. Mon goût pour la vie redouble pourtant, les échéances se rapprochent ou se cumulent ce qui fait tout traiter ou presque à la fois, et c’est bien. Mes aimées et notre sécurité en famille et en patrimoine. La période est dramatique pas tant du des cataclysmes de plus en plus prédits et commençants d’être éprouvés, le climat certes, mais rançon du mondialisme, les pandémies, dramatique du fait des hommes, coupés des animaux et des végétaux par l’excès de l’urbanisation, du fait fondamentalement et de plus en plus des dirigeants. Le chef de l’État, dans des démocraties confirmées comme la nôtre ou l’américaine, s’avèrent tout-puissants et indéboulonnable pendant toute la durée de leur mandat, et cette toute puissance n’est pas celle de LINCOLN à la fin de la guerre de Sécession, en conseil des ministres, six non, et un oui, les oui l’emportent, c’est une personnalité, ses incultures et préjugés, ses défauts mentaux et affectifs qui pèsent, en toute légalité sur un peuple. La dictature engendre haine et peur, face à face mental et psychique au lieu d’un dialogue permanent entre mandants et mandataires. La comédie, pas même la mise en scène pour le corona virus (quelle est la statistique annuelle moyenne chez nous des morts de la grippe ? certainement plus que le nombre actuel de victimes de la pandémie commencée, selon toute apparence, en Chine. Rien que cette origine géographique et d’origine politique, excite les fantasmes, bien plus chez nos dirigeants que dans l’ensemble des Françaises et des Français. Donc, un conseil de défense ! Les mises en scène, à l'instar de la grandiloquence de la signature des ordonnances sur le travail, pourtant déni originel de la démocratie et du parlementarisme, par le nouvel élu (Mai-Septembre 2017) et petite revanche de n'avoir pas été signataire de la loi EL KHOMRY.
Et, donc, l’article 49-3 de la Constitution 1. La mémoire actuelle des commentateurs et donc des Français lie son utilisation, bien sûr à des impasses à l’Assemblée nationale, mais sur des sujets où l’opposition minoritaire est majoritaire soutenue ar l’opinion, car il s’agit de démantèlements d’acquis nationaux : privatisations d’EDF, de TFI et maintenant d’Aéroports de Paris puisqu’aucune campagne n’a encore pu être menée sur les ondes en faveur d’une pétition pou la mise au referendum. Ce qu’il se passe pour le régime des retraites hérité de la Libération et qui ne posait que des questions de financement selon les régimes, mais certainement pas pour la plus grande partie des bénéficiaires de justice ou autres, est encore un cas de démantèlement, et aussi d’exonération des maladresses, incompétences au fond et en procédure du gouvernement pour accoucher d’un texte en plu de dix-huit mois. Originellement, le 49-3, manié par de GAULLE, était constructif : financement de la force de frappe en Octobre 1960. Le libellé du paragraphe a changé : apparemment, il a restreint la liberté du gouvernement d’y faire appel. Ce qui n’est pas commenté et que je n’avais jamais réalisé, c’est que non seulement la minorité est exclue, le dialogue aussi – on est maintenant à dire que ce n’est pas le gouvernement qui coupe court, mais l’opposition (les oppositions) par la masse des amendements – mais le Sénat. L’article 49-3 dans son libellé actuel est consacré d’abord aux lois de financement, ce qui présage le sort que va avoir cette fameuse conférence sur le financement du nouveau régime. Enfin, ce n’est qui n’est que psychologie du prince régnant, que se donnera à faire, à « réforme » EM dans ses deux dernières années de mandat…
. . . 22 heures + A la lecture et aussi aux « informations », le passage du texte au Sénat reste obligé, les délais divers, sans compter la question du financement et de la réunion ad hoc pour en décider, ne changent pas finalement.
 
Les textes de ce dimanche, l’incarnation du Seigneur, le Fils de Dieu fait homme : tout homme, les épreuves de toutes sortes, physiques (la faim pendant ces quarante jours, l’« enfer » de toutes les souffrances pendant la Passion, sans doute multipliées par la conscience divine qu’en a Jésus, torturé moralement plus encore que physiquement. L’attitude de Satan, ici personnifié, comme selon la Genèse il est corporellement figuré… si tu es Fils de Dieu, les deux premières tentatives du diable sont de proposer dès le désert et sans témoin, Sa pétition de divinité. Ce n‘en est pas l’heure pour le Christ, et surtout par la matière:être nourri personnellement, être physiquement protégé personnellement s’Il saute dans le vide du haut du Temple. La dernière, la royauté terrestre, suppose qu’au contraire des premières Jésus n’est pas Dieu, car s’Il l’est il na cure de tous ces royaumes. Or, Il est au centre de l’histoire spirituelle de l’humanité, après l‘ère du péché, commence de la Rédemption. Homme, Il descend aussi d’Adam. La Genèse et l’Apôtre assimilent clairement le péché et la mort. J’aimerais lire des commentaires sur la tentation dans la Genèse, la femme la première, sans délibération en couple, la tentation sous toutes ses formes, psychologique : vos yeux s’ouvriront et vous serez comme des lieux, connaissant le bien et le mal. 2. Le discernement moral est donc divin d’origine et d’essence. La tentative est celle de tous les sens humains, et elle srt globale. Egaler Dieu. Or, le résultat est autre : la mort, la peine sur cette terre et dans sa vie, pénibilité du travail, les douleurs de l’enfantement. Quant à la prise de conscience, c’est celle de notre indigence.
Trois expériences.
Jeudi 27, l’organisation dont j’avais fait part le 18 d’une réunion publique permettant de comparer les programmes présentés par les deux listes en présence, tourne court en bonne partie : discussion imprévue et de la dernière heure avec la mairie voulant me faire payer, elle avait été déjà défaillante pour le « grand débat national ». Je finis par l’emporter, mais évidente fragilité de la liberté de réunion si elle demeure une libéralité et non un droit sans cause que son objet. Il s’est fait ensuite que j’ai mal communiqué pour confirmer cette réunion : aucun de mes destinataires habituels pour le presbytère n’était donc là, sauf Simone LN. Et le petit public s’est restreint aux ténors de la liste sortante, n’admettant pas de comparaison de programme puisque le sien n’était encore arrêté ni distribué. Donc, une réitération vive mais pas argumentée sur le presbytère. La conscience surtout que la communication une fois le pouvoir déféré n’est pas évidente selon l’expérience de la « mandature » qui se termine, les outils de participation aux décisions, n’était manifestement pas dans les esprits. Et maintenant une nouvelle réunion non pour choisir entre deux listes, mais pour affiner le programme de notre candidate par défaut ne met pas en appétit. Or, je crois que dire ces souhaits et proposer l’imagination est nécessaire. Je vais avoir à l’écrire et seul à notre tête de liste. Lucien DAMOUR a implicitement enfoncé le clou : pas plus d’écart entre les programmes que l’épaisseur d’une feuille de papier à cigarettes (façon qui lui est naturelle de ne jamais faire état des personnes). C’est oublier la question presbytère mais dire très bien que cette élection va être celle d’une personne. La mienne, certainement, en 2001 où ma tentative explicite d’être élu maire « chez moi » a tourné court (pas encore un scrutin de liste, et classé 25ème sur les 50 en lice), et ces mois-ci où je m’étais cru « désirable » du fait de ma mise en évidence à propos du presbytère, fait problème à Surzur : elle ne le faisait pas à Pontarlier où il s’en est fallu d’une voix que je sois choisi en réunion socialiste de circonscription (candidat d’ouverture à l’élection législative de 1988). Raisons… je ne les sais pas vraiment, sinon que je suis ressenti comme différent, trop différent.
Seconde expérience, deux jours d’immersion dans le permis de conduire : rattraper des points. Un chef d’oeuvre de pédagogie de la part du couple (un formateur de moniteurs et un expert près les tribunaux, et une psychologue). Deux fois quatre heures par jour, des exercices montrant les facultés cérébrales en matière d’attention, de jugement, des dialogues pour constituer sans connaissance a priori les distances de freinage, les courbes de mortalité sur la route depuis les années 1960. Une ambiance familiale, de respect mutuel, une possibilité de rencontre malgré des âges souvent différents. Sans doute des métiers de route : chauffeurs de poids lourds, représentants de commerce, aide-soignantes à domicile, mais les « fautes » et les retraits de points, voire des décisions judiciaires mettaient chacun à nu pour au moins la matière de l’exercice. Il m’a semble qu’une telle émergence, si elle s’avérait durable, ce que l’expérience trop brève, ne donne pas, serait à pratique dans une instance telle que notre conseil des ministres : un esprit commun, une dialectique de groupe très créative, etc. Et évidemment j’ai beaucoup appris, des timidités, des peurs, un parcours tel ce propriétaire de bar à Perros-Guirec converti au poids-lourd payant si bien. L’inconduite des automobilistes dans les giratoires, les risques de plier le camion-remorque, la nécessité de la correspondance téléphonique avec les clients ou la base, la pression mise sur les chauffeurs pour la performance, mais un métier qui recrute. Pour ma part, j’ai bien vu que mes excès de vitesse ou mon recours au portable ne dépendent que de moi : m’en défaire donc. Je serai heureux d’une réunion de notre ensemble, et vais la solliciter.
Troisième expérience. Proposée par notre Recteur, confiant chaque semaine une image de la Sainte-Famille à une famille de la paroisse tout à tour. Explication de l’image (reproduction d’un retable pas vraiment remarqué, chez nous, à Sainte-Anne-Grapon), avec son commentaire, une prière vespérale en famille, etc. nous l’avons disposée devant nous, à côté de celle de notre mariage, cheminée jouxtant la télévision. Et voici que j’ai reçu de ma chère femme et de notre fille, chacune différemment, de nombreux signes d’affection, d’égard et de communion, nullement stéréotypé, ce soir. Grâce évidente de cette dévotion, et question : égards, dons, manifestation d’amour à chacune de mes aimées. Cela attend encore. Fatigué, trop victime psychologiquement et en comportement, de mon vieillissement, j’attends beaucoup et à temps plein, mais que donnè-je ?
Deo gratias.

1- ARTICLE 49 de la Constitution.
Le Premier ministre, après délibération du conseil des ministres, engage devant l'Assemblée nationale la responsabilité du Gouvernement sur son programme ou éventuellement sur une déclaration de politique générale.
L'Assemblée nationale met en cause la responsabilité du Gouvernement par le vote d'une motion de censure. Une telle motion n'est recevable que si elle est signée par un dixième au moins des membres de l'Assemblée nationale. Le vote ne peut avoir lieu que quarante-huit heures après son dépôt. Seuls sont recensés les votes favorables à la motion de censure qui ne peut être adoptée qu'à la majorité des membres composant l'Assemblée. Sauf dans le cas prévu à l'alinéa ci-dessous, un député ne peut être signataire de plus de trois motions de censure au cours d'une même session ordinaire et de plus d'une au cours d'une même session extraordinaire.
§ 3 Le Premier ministre peut, après délibération du conseil des ministres, engager la responsabilité du Gouvernement devant l'Assemblée nationale sur le vote d'un projet de loi de finances ou de financement de la sécurité sociale. Dans ce cas, ce projet est considéré comme adopté, sauf si une motion de censure, déposée dans les vingt-quatre heures qui suivent, est votée dans les conditions prévues à l'alinéa précédent. Le Premier ministre peut, en outre, recourir à cette procédure pour un autre projet ou une proposition de loi par session.
Rédaction originelle : le général de Gaulle et Michel Debré… Le Premier ministre peut, après délibération du conseil des ministres, engager la responsabilité du Gouvernement devant l'Assemblée nationale sur le vote d'un texte. Dans ce cas, ce texte est considéré comme adopté, sauf si une motion de censure, déposée dans les vingt-quatre heures qui suivent, est votée dans les conditions prévues à l'alinéa précédent.
Le Premier ministre a la faculté de demander au Sénat l'approbation d'une déclaration de politique générale.

2- Genèse II 7 à 9 & III 1 à 7 ; psaume V 12 à 19 ; évangile selon saint Matthieu IV 1 à 11

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