dimanche
1er
09
heures 31 + Il pleut, problèmes d’électricité, pas d’eau
chaude et éclairage aléatoire depuis quinze jours.
Expérience qui
me surprend chaque fois car elle est de circonstances
différentes :
mon vieillissement, assoupissements en réunion, mon
essoufflement
chronique, mais je ne souffre pas ni de ce dont je suis
soigné ni de
cette diminution de mes capacités. Mon goût pour la vie
redouble
pourtant, les échéances se rapprochent ou se cumulent ce
qui fait
tout traiter ou presque à la fois, et c’est bien. Mes
aimées et
notre sécurité en famille et en patrimoine. La période est
dramatique pas tant du des cataclysmes de plus en plus
prédits et
commençants d’être éprouvés, le climat certes, mais rançon
du
mondialisme, les pandémies, dramatique du fait des hommes,
coupés
des animaux et des végétaux par l’excès de l’urbanisation,
du
fait fondamentalement et de plus en plus des dirigeants.
Le chef de
l’État, dans des démocraties confirmées comme la nôtre ou
l’américaine, s’avèrent tout-puissants et indéboulonnable
pendant toute la durée de leur mandat, et cette toute
puissance
n’est pas celle de LINCOLN à la fin de la guerre de
Sécession, en
conseil des ministres, six non, et un oui, les oui
l’emportent,
c’est une personnalité, ses incultures et préjugés, ses
défauts
mentaux et affectifs qui pèsent, en toute légalité sur un
peuple.
La dictature engendre haine et peur, face à face mental et
psychique
au lieu d’un dialogue permanent entre mandants et
mandataires. La
comédie, pas même la mise en scène pour le corona virus
(quelle
est la statistique annuelle moyenne chez nous des morts de
la
grippe ? certainement plus que le nombre actuel de
victimes de
la pandémie commencée, selon toute apparence, en Chine.
Rien que
cette origine géographique et d’origine politique, excite
les
fantasmes, bien plus chez nos dirigeants que dans
l’ensemble des
Françaises et des Français. Donc, un conseil de défense !
Les mises en scène, à l'instar de la grandiloquence de la
signature des ordonnances sur le travail, pourtant déni
originel de la démocratie et du parlementarisme, par le
nouvel élu (Mai-Septembre 2017) et petite revanche de
n'avoir pas été signataire de la loi EL KHOMRY.
Et,
donc, l’article 49-3 de la Constitution 1.
La mémoire actuelle des commentateurs et donc des Français
lie son
utilisation, bien sûr à des impasses à l’Assemblée
nationale,
mais sur des sujets où l’opposition minoritaire est
majoritaire
soutenue ar l’opinion, car il s’agit de démantèlements
d’acquis
nationaux : privatisations d’EDF, de TFI et maintenant
d’Aéroports de Paris puisqu’aucune campagne n’a encore pu
être
menée sur les ondes en faveur d’une pétition pou la mise
au
referendum. Ce qu’il se passe pour le régime des retraites
hérité
de la Libération et qui ne posait que des questions de
financement
selon les régimes, mais certainement pas pour la plus
grande partie
des bénéficiaires de justice ou autres, est encore un cas
de
démantèlement, et aussi d’exonération des maladresses,
incompétences au fond et en procédure du gouvernement pour
accoucher d’un texte en plu de dix-huit mois.
Originellement, le
49-3, manié par de GAULLE, était constructif : financement
de
la force de frappe en Octobre 1960. Le libellé du
paragraphe a
changé : apparemment, il a restreint la liberté du
gouvernement d’y faire appel. Ce qui n’est pas commenté et
que
je n’avais jamais réalisé, c’est que non seulement la
minorité
est exclue, le dialogue aussi – on est maintenant à dire
que ce
n’est pas le gouvernement qui coupe court, mais
l’opposition (les
oppositions) par la masse des amendements – mais le Sénat.
L’article 49-3 dans son libellé actuel est consacré
d’abord aux
lois de financement, ce qui présage le sort que va avoir
cette
fameuse conférence sur le financement du nouveau régime.
Enfin, ce
n’est qui n’est que psychologie du prince régnant, que se
donnera à faire, à « réforme » EM dans ses deux
dernières années de mandat…
.
. . 22 heures
+ A
la lecture et aussi aux « informations », le passage du
texte au Sénat reste obligé, les délais divers, sans
compter la
question du financement et de la réunion ad hoc pour en
décider, ne
changent pas finalement.
Les textes de ce
dimanche,
l’incarnation du
Seigneur,
le Fils de Dieu fait homme : tout homme, les épreuves de
toutes
sortes, physiques (la faim pendant ces quarante jours,
l’« enfer »
de toutes les souffrances pendant la Passion, sans doute
multipliées
par la conscience divine qu’en a Jésus, torturé
moralement plus
encore que physiquement. L’attitude de Satan, ici
personnifié,
comme selon la Genèse il est corporellement figuré… si
tu es Fils de Dieu,
les deux premières tentatives du diable sont de proposer
dès le
désert et sans témoin, Sa pétition de divinité. Ce n‘en
est pas
l’heure pour le Christ, et surtout par la matière:être
nourri
personnellement, être physiquement protégé
personnellement s’Il
saute dans le vide du haut du Temple. La dernière, la
royauté
terrestre, suppose qu’au contraire des premières Jésus
n’est
pas Dieu, car s’Il l’est il na cure de tous ces
royaumes. Or, Il
est au centre de l’histoire spirituelle de l’humanité,
après
l‘ère
du péché, commence de la Rédemption. Homme,
Il descend aussi d’Adam. La Genèse et l’Apôtre
assimilent
clairement le péché et la mort. J’aimerais lire des
commentaires
sur la tentation dans la Genèse, la femme la première,
sans
délibération en couple, la tentation sous toutes ses
formes,
psychologique : vos
yeux s’ouvriront et vous serez comme des lieux,
connaissant le bien
et le mal. 2.
Le
discernement
moral est donc divin d’origine et d’essence. La
tentative est
celle de tous les sens humains, et elle srt globale.
Egaler Dieu. Or,
le résultat est autre : la mort, la peine sur cette
terre et
dans sa vie, pénibilité du travail, les douleurs de
l’enfantement.
Quant à la prise de conscience, c’est celle de notre
indigence.
Trois
expériences.
Jeudi
27, l’organisation dont j’avais fait part le 18 d’une
réunion
publique permettant de comparer les programmes présentés
par les
deux listes en présence, tourne court en bonne partie :
discussion imprévue et de la dernière heure avec la
mairie voulant
me faire payer, elle avait été déjà défaillante pour le
« grand
débat national ». Je finis par l’emporter, mais évidente
fragilité de la liberté de réunion si elle demeure une
libéralité
et non un droit sans cause que son objet. Il s’est fait
ensuite que
j’ai mal communiqué pour confirmer cette réunion : aucun
de
mes destinataires habituels pour le presbytère n’était
donc là,
sauf Simone LN. Et le petit public s’est restreint aux
ténors de
la liste sortante, n’admettant pas de comparaison de
programme
puisque le sien n’était encore arrêté ni distribué.
Donc, une
réitération vive mais pas argumentée sur le presbytère.
La
conscience surtout que la communication une fois le
pouvoir déféré
n’est pas évidente selon l’expérience de la
« mandature »
qui se termine, les outils de participation aux
décisions, n’était
manifestement pas dans les esprits. Et maintenant une
nouvelle
réunion non pour choisir entre deux listes, mais pour
affiner le
programme de notre candidate par défaut ne met pas en
appétit. Or,
je crois que dire ces souhaits et proposer l’imagination
est
nécessaire. Je vais avoir à l’écrire et seul à notre
tête de
liste. Lucien DAMOUR a implicitement enfoncé le clou :
pas plus
d’écart entre les programmes que l’épaisseur d’une
feuille de
papier à cigarettes (façon qui lui est naturelle de ne
jamais faire
état des personnes). C’est oublier la question
presbytère mais
dire très bien que cette élection va être celle d’une
personne.
La mienne,
certainement, en
2001 où ma tentative explicite d’être élu maire « chez
moi » a tourné court (pas encore un scrutin de liste, et
classé 25ème sur les 50 en lice), et ces mois-ci où je
m’étais
cru « désirable » du fait de ma mise en évidence à
propos du presbytère, fait problème à Surzur : elle ne
le
faisait pas à Pontarlier où il s’en est fallu d’une voix
que je
sois choisi en réunion socialiste de circonscription
(candidat
d’ouverture à l’élection législative de 1988). Raisons…
je
ne les sais pas vraiment, sinon que je suis ressenti
comme différent,
trop différent.
Seconde
expérience, deux jours d’immersion dans le permis de
conduire :
rattraper des points. Un chef d’oeuvre de pédagogie de
la part du
couple (un formateur de moniteurs et un expert près les
tribunaux,
et une psychologue). Deux fois quatre heures par jour,
des exercices
montrant les facultés cérébrales en matière d’attention,
de
jugement, des dialogues pour constituer sans
connaissance a priori
les distances de freinage, les courbes de mortalité sur
la route
depuis les années 1960. Une ambiance familiale, de
respect mutuel,
une possibilité de rencontre malgré des âges souvent
différents.
Sans doute des métiers de route : chauffeurs de poids
lourds,
représentants de commerce, aide-soignantes à domicile,
mais les
« fautes » et les retraits de points, voire des
décisions
judiciaires mettaient chacun à nu pour au moins la
matière de
l’exercice. Il m’a semble qu’une telle émergence, si
elle
s’avérait durable, ce que l’expérience trop brève, ne
donne
pas, serait à pratique dans une instance telle que notre
conseil des
ministres : un esprit commun, une dialectique de groupe
très
créative, etc. Et évidemment j’ai beaucoup appris, des
timidités,
des peurs, un parcours tel ce propriétaire de bar à
Perros-Guirec
converti au poids-lourd payant si bien. L’inconduite des
automobilistes dans les giratoires, les risques de plier
le
camion-remorque, la nécessité de la correspondance
téléphonique
avec les clients ou la base, la pression mise sur les
chauffeurs pour
la performance, mais un métier qui recrute. Pour ma
part, j’ai
bien vu que mes excès de vitesse ou mon recours au
portable ne
dépendent que de moi : m’en défaire donc. Je serai
heureux
d’une réunion de notre ensemble, et vais la solliciter.
Troisième
expérience. Proposée par notre Recteur, confiant chaque
semaine une
image de la Sainte-Famille à une famille de la paroisse
tout à
tour. Explication de l’image (reproduction d’un retable
pas
vraiment remarqué, chez nous, à Sainte-Anne-Grapon),
avec son
commentaire, une prière vespérale en famille, etc. nous
l’avons
disposée devant nous, à côté de celle de notre mariage,
cheminée
jouxtant la télévision. Et voici que j’ai reçu de ma
chère
femme et de notre fille, chacune différemment, de
nombreux signes
d’affection, d’égard et de communion, nullement
stéréotypé,
ce soir. Grâce évidente de cette dévotion, et question :
égards, dons, manifestation d’amour à chacune de mes
aimées.
Cela attend encore. Fatigué, trop victime
psychologiquement et en
comportement, de mon vieillissement, j’attends beaucoup
et à temps
plein, mais que donnè-je ?
Deo
gratias.
1- ARTICLE 49 de la
Constitution.
2- Genèse II 7 à 9 & III 1 à 7 ; psaume V 12 à 19 ;
évangile selon saint Matthieu IV 1 à 11
Le Premier ministre,
après délibération du conseil des ministres, engage devant
l'Assemblée nationale la responsabilité du Gouvernement
sur son programme ou éventuellement sur une déclaration de
politique générale.
L'Assemblée nationale met
en cause la responsabilité du Gouvernement par le vote
d'une motion de censure. Une telle motion n'est recevable
que si elle est signée par un dixième au moins des membres
de l'Assemblée nationale. Le vote ne peut avoir lieu que
quarante-huit heures après son dépôt. Seuls sont recensés
les votes favorables à la motion de censure qui ne peut
être adoptée qu'à la majorité des membres composant
l'Assemblée. Sauf dans le cas prévu à l'alinéa ci-dessous,
un député ne peut être signataire de plus de trois motions
de censure au cours d'une même session ordinaire et de
plus d'une au cours d'une même session extraordinaire.
§
3 Le Premier ministre peut, après
délibération du conseil des ministres, engager la
responsabilité du Gouvernement devant l'Assemblée
nationale sur le vote d'un projet de loi de finances ou de
financement de la sécurité sociale. Dans ce cas, ce projet
est considéré comme adopté, sauf si une motion de censure,
déposée dans les vingt-quatre heures qui suivent, est
votée dans les conditions prévues à l'alinéa précédent. Le
Premier ministre peut, en outre, recourir à cette
procédure pour un autre projet ou une proposition de loi
par session.
Rédaction
originelle : le général de Gaulle et Michel Debré…
Le Premier ministre peut, après délibération du
conseil des ministres, engager la responsabilité du
Gouvernement devant l'Assemblée nationale sur le vote
d'un texte. Dans ce cas, ce texte est considéré comme
adopté, sauf si une motion de censure, déposée dans
les vingt-quatre heures qui suivent, est votée dans
les conditions prévues à l'alinéa précédent.
Le Premier ministre a la
faculté de demander au Sénat l'approbation d'une
déclaration de politique générale.
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