Dimanche 15 Décembre 2019
. . . au Laser Games de
Plescop,
17 heures 07 + Fin de la première partie. Finalement, elles
sont
dix, toutes charmantes, bien élevées, je ne suis familier
que de la
moitié à peine.
Touché
tout à l’heure le fond dangereux du cafard, j’en suis ramené
par le scandale, ma sensibilité au scandale. Mais la messe
maintenant en paroisse avec des prières universelles
dérisoires :
que les dirigeants, etc. les « efforts » de notre
Recteur, l’ensemble paroissial, les quatre paroisses, un
repas
entre les deux messes de minuit qu’il célébrera le 24 au
soir. A
la fois louable, sans doute une jolie façon d’accueillir
(peut-être) des solitudes repérées par quelques paroissiens,
mais
en même temps, notre paroisse, son presbytère… Moins que
jamais,
je suis enclin à douter de la cause. Résilier le bail a été
un
prédation, mais l’adversaire a changé, a moins pour moi :
ils ses sont succédés pour finir par faire choeur ces
jours-ci. La
maire d’abord aux motivations complexes mais avec un but
finalement
énoncé et clair : récupérer une vieux bâtiment d’allure
et ses terrains. Puis le clergé, successivement, le recteur
démissionnant devant l‘évêché ou plutôt ne donnant pas sa
démission, et l’évêché entrant complètement dans les vues de
la mairie, et en fait abandonnant la paroisse en tant que
telle.
Trahison du conciliateur de justice, d’abord inattendue tant
il
s’est confié à moi dans ses jugements féroces sur le clergé.
E
ces derniers jours, le comble, mes coéquipiers voulant
radier de nos
statuts les objets de notre association et en fait la
motivation de
nos efforts et de notre rébellion : l’occupation pendant
deux
mois, nos diverses démarches auprès de l’évêché, de la
mairie.
J’en sors, j’ai quarante-huit heures pour peaufiner mes deux
recours, l’un au fond, l’autre suspensif tandis que je
démissionnerai – jeudi prochain – de ce que j’ai fondé et
dont je ne veux pas la bêlante dénaturation, devenue surtout
enjeu
de pouvoir.
Les
textes de ce dimanche en chasuble rose : Gaudete…
une singulière dialectique. 1.
Selon Matthieu, le Baptiste ne connaît Jésus que par
oui-dire alors
que, selon Luc, ils sont cousins, se sont rencontrés, chacun
in
utero, et surtout que Jean a ouvertement prophétisé le
Christ, puis
L’a désigné aux foules, et a défini sa propre situation
(« hiérarchique ») vis-à-vis de Celui-ci. Ils ne se
sont plus jamais revus vivants. Jésus répond à ses envoyé,
le
situe devant les foules, symétriquement à Sa propre
présentation
par le Précurseur. Nos évangiles sont d’abord des questions
de
personnes et du concours de chacun à l’identification du
Sauveur.
Nous aurons à notre tour, un rôle tout personnel, le
témoignage,
qui n’est jamais tout fait et jamais hors circonstances,
dans nos
vies et dans celle de qui nus rencontrons, recevant de lui
du seul
fait de son accueil et lui donnant – au moins pour ma part –
ce
dont nous disposons : la relation que Dieu me donne d’avoir
avec Lui, d’en être si gratifié, accompagné, et qu est
tellement
transposable. Heureux
celui pour qui je ne suis pas une occasion de chute. – La relation entre humains gouvernée si souvent
intimement par
la bonne conscience, le bon vouloir, et puis
l’inconscience :
la manière dont nous blessons. Ce jours-ci j’ai éprouvé la
variété aussi fine qu’acérée de ce qui me blesse, m’arrête
tandis que je n’ai plus la santé, pas tant physiologique,
que
mentale : j’ai peu reçu de reconnaissance et tellement de
dédain, voire de mépris. – Jean, une telle figure, tellement
immense qu’il a forcé le regard et la réflexion de ses
contemporains. Il introduit donc à la question que va
développer le
Christ : qui est-il ? Et
qui suis-je, pour vous ?
Jésus ne « valide » pas encore le témoignage de Jean,
mais dit seulement sa mission, quoique indirectement, citant
ce qui
concerne celui-ci dans l’Ecriture. Luc s’y était pris tout
autrement que Matthieu : le cantique de Zacharie, la
présentation
d’Elisabeth. Prêche de Jacques, l’un des disciples, des
Apôtres
les plus prestigieux, et le plus pastoral. En
attendant la venue du Seigneur…
l’intense paradoxe, Il
est déjà venu,
témoignage des martyrs dont Jacques le premier des Apôtres à
être
mis à mort, mais on attend Sa venue (ou Son retour): en
attendant la venue du Seigneur, prenez patience… la venue du
Seigneur est proche.
Mais le retour le plus spectaculaire et nous touchant le
plus, c’est
le nôtre. Ceux
qu’a libérés le Seigneur reviennent… Il vient lui-même et va
vous sauver…. Allégresse et joie les rejoindront, douleur et
plainte s’enfuient.
Notre
actualité. Le fait majeur de l’époque, c’est la pauvreté du
commentaire, de nos médias (rapportés notamment aux chaînes
allemandes), et l’encore plus affligeante
communication gouvernementale : un projet traînant depuis le
début de l’année, dont la nécessité et l’urgence n’ont pas
été démontrées en préalable, dont les mesures saillantes
sont
changées de jour en jour, à un rythme alimentant donc un
procès
d’intention et une préparation, des concertation très
insuffisantes puique les objets bougent. Même si 70 % des
Français trouvent notre vieux système (en mobiliser
l’historique)
qui remonte sûrement au premier après-guerre, peu efficace,
une
majorité encore plus grande se défie de la réforme dans ses
exposés et retouches successives, à la commande. L’âge dit
pivot
qui est en fait l’allongement de la durée du travail –
fétiche
et conquête, comme l’est la durée hebdomadaire, ne figurait
pas
au début des « annonces ». But de la « réforme » :
se rapprocher des évolutions démographiques, réparer des
lacunes
et injustices, pas du tout, on ne le fera eut-être ? qu’au
passage. « L’objectif est ainsi assumé de réduire la
dépense de retraite » (Le
Monde
daté du 13). Toutes nos politiques, toutes les « réformes »
concourent seulement au service de la dette, ce qui est
monstrueux et
de finalité impossible. Il faudrait commencer par traiter le
règlement de cette dette, la situer parmi les impératifs
budgétaires, puis – ce dont ma chère femme m’a donné l’idée
depuis une dizaine d’années – proclamer un moratoire
concerté
entre grandes puissances, comme naguère en temps de guerre.
Les
garanties à fournir révolutionneraient la relation des Etats
avec
les entreprises de tous statuts. Une cure générale avant de
revenir
vers les marchés. – Lamentable mais courant dans la vie des
« politiques » : les collusions de DELEVOYE, on lui
découvre en quinze jours trois confusion d’intérêts. Il
démissionne des conseils d’administration dont on a repéré
qu’il
y participe, avec parfois une gratification mensuelle de
5.000 euros,
mais il ne quitte pas le gouvernement. Timidement l’usage de
second
rôle : d’obscurs secrétaires d’État, des postiches, l’un
aux Comptes publics de DARMANIN et l’autre aux Transports,
crânes,
pas crâneurs, mais n’apportant rien ni en silhouette ni en
texte.
Le Premier ministre s’y est pris si bien que la CFDT a
rejoint le
chorus, les mouvements sont reconduits, mais peuvent-ils
inquiéter
le gouvernement et EM ? Celui-ci comme toujours en temps de
crise n’est pas situé et n’intervient pas. Psychologie
incertaine,, peur physique, d’obscures superstitions ? Je ne
sais, mais le mouvement n’a pas assez d ‘ampleur et de
ressort :
il est secteur et emplois publics : transports ferroviaires
et
urbains, enseignement, santé. Le mélange décisif et abrasif,
c’est
la jeunesse dans la rue elle n’y est pas, c’est le blocage
des
raffineries, il a un peu eu lieu de la part du BTP mais sans
lien
avec l’ensemble, et enfin es autoroutes occupées ou filtrées
par
chauffeurs routiers. Ces trois éléments manquent et leur
jonction
évidemment.Mais le sujet – lui – est universel : l’avenir
de chacun, et les mécanismes exposés par le gouvernement et
sans
doute retouchés de jour en jour pou « désarmer » le
mouvement, sont si complexes ! Issue, je la crois très
mitigée,
pas de victoire pour personne, pour la pays à nouveau des
mois de
perdus et d’absence sur les sujets, alors que nous aurions
du toute
cette année prendre position contre le Brexit et proposer la
refonte
de tout et ensemble. J’en ai supplié EM depuis sa prise de
fonction. Je n’ai pu atteindre nos partenaires, ma
circulaire aux
ambassadeurs m’est revenue, la Poste ne lisant pas l’adresse
nominative, mais seulement mon indication d’expéditeur à la
plume.
Deux
affaires explosives :
le Sahel, nous avons eu raison, FH a eu raison – de sauver
Bamako,
mais il n’a établi aucune donne ni en effort commun de
l’Europe
ni en volonté de chacun des Etats de se défendre en propre
et en
tant que tels. Ces éléments manquent, la guerre s’éternise
et ne
sera ni gagnée ni perdue. Nous perdons le crédit local,
énième
étape de l‘usure, que nous avions par cette forme de
fraternisation qu’à tout prendre été au moins au Sahel
notre
administration, avec peu de forces et encore moins de
colons.
Ukraine : le « sommet » à quatre a au moins fait
connaître la physionomie prudente et pacifique du nouveau
président,
mais elle a surtout montré que POUTINE ne négocie ni en
terrain
pris : Crimée et Donbas, ni en droit. Il rappelle les
accords
passés et qu’on ne les respecte pas. Quels sont-ils ?
Prochain rendez-vous en Avril. Il faut une proposition
européenne,
du type du traité d’État autrichien en 1955 qui fit
l’évacuation
du pays par les Quatre qui continuaient d’occuper
l’Allemagne,
alors. La neutralité perpétuelle de l’Ukraine entre
l’Union
européenne, l’OTAN aussi et la Russie, garantie de tous,
et
évidemment évacuation du Donbas. Pour la Crimée, trouver
une
monnaie d’échange soit en sécurité russe soit en
territoire,
pourquoi pas vers l’Arctique, s’agrandissant avec la fonte
des
glaces.
1- Isaïe XXXV 1 à 10 ; psaume CXLVI ; lettre de saint
Jacques V 7 à 10 ; évangile selon saint Matthieu X 2 à 11
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire