samedi
4 mai 2019
06
heures 36 +
Prier… la parole de
Dieu était féconde, le constant miracle de l’Église
naissante,
sa démocratie interne : ces propos plurent à tout le monde…
le nombre des disciples se multipliait… et Jésus marchant
sur les
eaux. L’impossible est possible. Oui, elle est droite, la
parole du Seigneur ; il est fidèle en tout ce qu'il fait
07
heures 45 + La grâce de comprendre. – Le jour levé est terne,
silencieux, les oiseaux c’était
au réveil, à la prière et au seuil du monde à la lumière, au
lever. Prier…
l’institution des diacres, la marche sur les eaux, le concret,
le
surnaturel, leçon pour les politiques, le soin et
l’organisation
pour toute vie en société, la transcendance qui donne tout
sens 1.
Le prêtre, l’Apôtre : Il n’est pas bon que nous
délaissions la parole de Dieu pour servir aux tables… En ce
qui
nous concerne, nous resterons assidus à la prière et au
service de
la parole. Mais les diacres ne sont pas minorés, le premier
choisi,
Etienne, homme rempli de
foi et
d’Esprit Saint, va être, avant les Apôtres, le
premier
martyr. Les premières ordinations : on
les présenta aux Apôtres, et apès avoir prié, ils leur
imposèrent
les mains. Résultat : le nombre des disciples se
multipliait fortement à Jérusalem et une grande foule de
prêtres
parvenaient à l’obéissance de la foi. Les prêtres selon Aaron,
les prêtres selon l’accompagnement du Christ par les Apôtres,
eux-mêmes appelés, chacun, nommément à suivre le Christ.
11
heures 15 + Promenade, toujours jusqu’au Loch, avec Fonzy et
Lupa.
Les paquerettes ou marguerites à hauteur des autres herbes
déjà
hautes, les sentiers faits dans cette forme de mer par nos
itinéraires permanents, plus celui d’un passage de Jean-Yves
sur
son tracteur. La lumière n’est pas belle, mais ces fleurs
blanches
forment une sorte de lac scintillant, dans le second pré,
celui que
jouxtent l’eau et la pinède du Loch. L’épave me donne à lire
et photographier, les vingt-cinq ans d’abandon, peut-être une
partie de la couverture de mon livre, l’autre pouvant se faire
avec
mon portrait à cinq ans, lisant sur un pliant et Pinocchio sur
le
sien, à mon côté. C’est un léger vent qui change l’ambiance,
dessine et sculpte l’eau autour du bateau. – Marguerite me
donne
à voir son film (deux minutes vingt-sept) : le voyage aux
plages du débarquement, elle a très bien pris-compris aussi
bien les
ambiances de son groupe, que les objets exposé au mémorial de
Caen,
et surtout, plus que la mer, les cimetières, l’américain sobre
et
grandiose, l’allemand particulièrement émouvant par sa nudité,
et par la forme des croix, une façon intense de ressentir le
décalage, la profanation de tout, y compris de l’Histoire et
du
sacré d’un peuple et de jeunes soldats, par l’hitlérisme. Il
n’y a de solution pour que se lève positivement quelque chose
de
ces morts et de ces sacrifices : que l’Europe, et indépendante
des Etats-Unis, quoique reconnaissante à ceux-ci pour beaucoup
de
leurs périodes.
Et voici un samedi
encore :
25ème ou
26ème,
celui des manifestations. Suspense : pas du maintien de
l’ordre
ni de la sécurité des devantures et autres à Paris, mais des
bourdes et des tentatives de rattrapages que l’on peut
attendre de
CASTANER et de ses deux servants.
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