Jeudi de l'Ascension . 30 Mai 2019
18 heures 28 + Contexte :
cafard, notre pays privé d’État et sans conduite, le
Parlement interdit de contrôle et de débats. En trente
ans, notre pays a perdu son siècle et demi
d’industrialisation, il est un marché seulement, son
agriculture n’est plus la première d’Europe et la
deuxième du monde. Quant
à la démocratie, elle n’est qu’un dimanche tous les cinq
ans et d’ailleurs sans possibilité de contester les
termes du choix. Le binaire dès le premier tour, sans
appel, les « élections intermédiaires » n’ont aucune
portée que d’ambiance, et encore… sur le Parlement, sur
le président en place, et aucune autre n’est loisible
qui serait d’initiative et de thème populaires. Ni vote
banc, ni referendum ne sont légitimes selon la leçon
tirée du « grand débat national » par EM en conférence
de presse. Mais les
images du soliste continuent et les discussions ne
portent que sur sa mise en cause personnelle ou la
défense acharnée et sur commande de sa totale innocence,
et l’élection présidentielle
si elle avait lieu dimanche prochain 1
aurait le même second tour, en revanche tout le
classement des partis changerait. Mais ni EM ni
l’opinion générale des Français ne changent pour
autant : 72 % des Français estiment qu’après les
« européennes », le président devrait changer de
politique. Et la projection serait donc, ce soir, que
rien ne changera ni dans le fond ni dans la manière
d’ici… 2027. Il faut moins de temps pour nous enterrer
et pour que la cause européenne ait périclité. Je ne
crois cependant pas au scenario de l’immobilité. Selon le Figaro
premium, « le président de la
République veut moins s’exposer et redonner au premier
ministre son rôle de bouclier du chef de l’État » et mercredi en huit,
Edouard PHILIPPE prononcera un discours de politique
générale : tandis que les « gilets verts » auront donné
leur 28ème acte, il s’agira de commencer « l’acte II » de
la « mandature », on ne dit plus quinquennat. – L’entrée de l‘extrême jeunesse en politique
pour l’écologie, l’intelligence, la générosité. Greta
THUNBERG a eu une précédente Serven CULLIS-SUZUKI : même très heureuse
formation familiale à l’expression, sinon au théâtre et
à une carrière d’actrice. Intervenante en adolescence au
sommet de Rio de Janeiro, premier du genre pour le
climat : 1992. La genèse est la même : à des
questionnaires ou concours ou rédactions sur le climat,
à près de trente ans de distance, elles se font écho. On
ne peut mieux mesurer que dans ce laps de temps, rien
n’a été fait.
Prier 2… Même
auteur, Luc… et
deux récits avec de fortes variantes pour l'Ascension de
notre Seigneur. La mise au tombeau, c'est visuel. Les
témoignages de vie du Ressuscité en de multiples
rencontre et apparitions, ce l'est aussi, mais " la
montée au ciel ", "emporté" ou autrement, nous ne le
voyons ni ne l'imaginons. Mais les disciples l'ont vu.
Et en nombre, semble-t-il. Tandis que la décisive
Résurrection, personne n'y était, personne ne l'a vue,
corps et mouvement dans le tombeau et pour sortir du
tombeau, la mise en ordre des linges, la pierre roulée :
des constats, mais le moment générateur ? L’Ascension
n’est le gage de rien, ce n’est pas – au contraire de la
Résurrection – la matière de notre espérance, c’est
cependant la clé d’un avenir : ce Jésus qui a été enlevé au
ciel d’auprès de vous, viendra de la même manière que
vous l’avez vu s’en aller vers le ciel…, c’est
la promesse d’un soutien décisif : vous allez recevoir une
force quand le Saint-Esprit viendra sur vous… et moi, je
vais vous envoyer sur vous ce que mon Père a promis… une
puissance venue d’en haut.
C’est enfin un envoi en mission : le pardon des péchés, à
toutes les nations, en commençant par Jérusalem… vous
serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée
et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. La
variante est le lieu, les circonstances : au cours d’un repas qu’il
prenait avec eux… après ces paroles, tandis que les
Apôtres le regardaient, il s’éleva, et une nuée vint le
soustraire à leurs yeux… Puis Jésus les emmena
au-dehors, jusque vers Béthanie… tandis qu’il les
bénissait, il se sépara d’eux et il était emporté au
ciel. Constance pour
l’exégèse : un mouvement propre au Christ, sans
précédent, autonome. Et
les textes se complètent pour les moments suivant
immédiatement l’Ascension : d’abord l’immobilité,
l’incrédulité, la stupeur que laisse supposer l’adresse
surnaturelle qui leur est faite. Pourquoi restez-vous là à
regarder vers le ciel ? Puis,
le mouvement, l’intensité de la vie spirituelle : ils retournèrent à Jérusalem,
en grande joie. Et ils étaient sans cesse dans le Temple
à bénir Dieu. Le
commentaire le plus autorisé, Paul aux Hébreux : comme le sort des hommes est
de mourir une seule fois et puis d’être jugés, ainsi le
Christ s’est-il offert une seule fois pour enlever les
péchés de la multitude ; il apparaîtra une seconde fois,
non plus à cause du péché, mais pour le salut de ceux
qui l’attendent… Oui,
cette conclusion de l’existence terrestre du Fils de
l’homme mort et ressuscité, est intensément mystérieuse.
Et le prophète de l’événement est le
psalmiste inconnu (le XLVII n’est pas attribué à
David) : Dieu s’élève parmi les ovations, et
nous, selon l’Apôtre, continuons sans fléchir
d’affirmer notre espérance, car il est fidèle, celui qui
a promis. Dans l’instant de
l'Ascension, les disciples se prosternèrent devant lui.
1-
Emmanuel Macron et
Marine Le Pen s’opposeraient de nouveau, avec des scores
supérieurs à ceux de 2017, si le premier tour de
l’élection présidentielle avait lieu dimanche prochain,
selon un sondage publié ce mercredi 29 mai. Cette enquête
d’opinion a été réalisée au lendemain des élections
européennes. Selon un sondage Ifop-Fiducial pour Paris Match, Cnews et Sud Radio publié ce mercredi,
Emmanuel Macron et Marine Le Pen arriveraient largement en
tête si le premier tour de l’élection présidentielle se
jouait dimanche. Le chef de l’État et la présidente du
Rassemblement national obtiendraient respectivement 30 %
et 28 % des voix (contre 24 % et 21,3 % au printemps
2017). Les autres chefs de partis seraient relégués loin
derrière, à des niveaux sensiblement identiques à ceux
enregistrés dimanche dernier par leur famille politique.
Yannick Jadot, d’Europe
Ecologie-Les Verts, recueillerait ainsi 12 % des
suffrages, le chef de file de La France insoumise Jean-Luc
Mélenchon 9 % et le président des Républicains,
Laurent Wauquiez, 8 %. Nicolas Dupont-Aignan, président de
Debout La France, est crédité de 5 % des voix et Olivier
Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, de 4 %.
2- Actes des Apôtres I 1 à
11 ; psaume XLVII ; lettre aux
Hébreux IX 24 à 28 & X 19 à 23 ; évangile selon
saint Luc XXIV 46 à 53
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