Dimanche 4 Novembre 2018
08 heures 05 + Les
lettres et textes que je reçois
quotidiennement. Le choc aujourd’hui : l’amour
de Dieu, source de l’amour pour le prochain
(evangelizo.org)…
les
apparences ne comptent pas, c’est le coeur qui compte
(zenit.org).
Lire cela dans l'horreur
de ce qui a été commis par les ministres de ces paroles, les
actes pédophiles de certains de nos
prêtres, le réflexe de dissimulation de nos évêques, le
silence
encore en homélies, au moins chez nous où cependant tout
respire
l’innocence, vraie et vérifiée, me pénètre (enfin?). Oui,
l’Église est en danger parce que certains des siens, trop des
siens ont commis le parjure, le blasphème absolu, l’action
contraire au prêche, le suprême reniement de soi et de Dieu.
Tout
ce que j’ai dit et pensé, couriellé sur le drame des actes
pédophile,s plus exactement sur le drame des chutes, plus
encore que
celui des victimes – que disent-elles d’ailleurs, le viol et
son
récit « habituel » ou bien le scandale d’âme, la
révélation de Satan en celui ou celle, censément consacré, et
à
qui était donnée une confiance absolue, puisque… tout ce que
j’ai
écrit depuis quelques années à ce propos, peut-être même
avant-hier encore aux participants de la réunion de Lourdes,
me
paraît très insuffisant. L’Église, par nature, doit être
sainte, respecter sa propre sainteté. Les mains du prêtre,
l’inclinaison attentive et adorante de son corps tenant
l’hostie
puis le calice … sont sacrées. Se perdre à d’autres gestes et
préhensions ! Je ne sais comment l’Église va s’en
remettre. Nous, ses fidèles, comment la faire pardonner ? Le
Ressuscité avait ses plaies au côté, aux pieds et aux mains.
Prier… le jour
violemment clair, innocence des tracés nuageux…
L’horreur aussi… nos religions ! De cette chrétienne au
Pakistan, elle reste en prison mais ne sera pas exécutée
tandis que
des manifestations-monstres à tous les sens du terme réclament
sa
pendaison : elle aussi a blasphémé tout simplement parce
qu’elle a professé qu’elle n’est pas musulmane mais chrétienne
1.
Peut-être le martyre putatif de cette jeune femme
rachètera-t-il
nos prêtres pécheurs ? Tu
aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton
âme et
de toute ta force. Ces paroles que je te donne aujourd’hui
resteront dans ton coeur. Qui des humains, des
vivants ne
le professerait ? Dieu ne demande pas de croire (en Lui), mais
de L’aimer. 2
09 heures 17 +
Ouvert aux chèvres… beauté de nos arbres, les
sumacs rouges, aller voir nos chênes à ces heures… Redondance
du Nouveau
Testament… Jésus cite le Deutéronome,
et ajoute : tu aimeras
ton
prochain comme toi-même. Le scribe qui l’avait
interrogé
répète et annone mais se fait féliciter., ainsi qu’il avait
lui-même félicité le Seigneur. Paul, le grand-prêtre absolu et
parfait qu’est le Christ et toujours cette difficulté qu’il
m’impose : le Fils, conduit pour l’éternité à sa
perfection, alors que Dieu, Fils de Dieu, Il est infiniment
parfait
de nature. L’Apôtre ou son école (puisque l’épître aux
Hébreux semble anonyme) apporte cependant : le Nouveau
Testament donc après l’Ancien,
la parole du serment
divin, qui vient après la Loi. Ces deux situations
d’existence et de foi :la chronologie et l’éternité.
13 heures + EM à la
télévision… décor et attitude, les mêmes
que pour l’adresse – ratée – aux Français, mais les détails
ont été si bien revus : pas de notes, de l’air et de
l’espace, que l’effet est nouveau. Meilleur à terme ?
l’impétrant récite, mais il est morne, le débit est bas,
monotone, le style absent. Ton modéré, posture visant
l’impartialité arbitrale et garante de continuité et de calme,
cela transposé dans le climat de notre vie nationale serait
bénéfique : ne pas chercher les affrontements, les clivages,
la personnalisation du pouvoir. C’est le sujet qui a prévalu,
c’est-à-dire l’indifférence – coupable – des Français de
« métropole » vis-à-vis de leurs lointains frères
d’outre-mers et océans… Dès ce soir, des pages et des pages de
couleurs, de sons, d’images fortes : le centenaire de la fin
de la Grande Guerre, après le cinquantenaire de notre
Constitution.
Ce dernier thème est capital tant la pratique de notre régime
surtout depuis l’élection de Mai 2017, s’est éloignée et de la
lettre de notre texte et de l’esprit fondateur, celui du
général
de GAULLE, de la préférence référendaire et de la réalité de
la
responsabilité présidentielle : résignation quand les
Française disent non. DG bénéficiait au moment du referendum
qu’il
perdit d’une popularité très supérieure à 50 % des sondés.
La Grande Guerre, la réconciliation franco-allemande, la paix
façon
militaire, c’est usé surtout s’il n’y a plus de mémoire
scolaire, peu de mémoire familiale et surtout si la guerre à
venir,
qui a peut-être commencé (cybernétique, sabotage de tous les
édifices et traités de 1945 aux années 1980) est totalement
différente, inimaginable relativement au passé.
18 heures 56 + Le
referendum néo-calédonien pourrait bien
produire le contraire de ce qu’ont préparé trente ans de
processus depuis les accords de Matignon et ceux qui ont
suivi. On ne
peut imaginer statut de plus large autonomie que justifie
évidemment
la distance géographique, mais les 56,4 % de suffrages
refusant
l’indépendance sont inférieur d’au moins dix points à ce qui
était prévu, et très probablement la composante kanak, très
ménagée par les organisations internes du territoire, est
majoritairement pour l’indépendance… mais elle ne représente
que le tiers de la population néo-calédonienne d’aujourd’hui.
Ce tiers est maître de l’avenir soit qu’il s’assimile
progressivement à ce qui vient d’être voté, qu’il admette
l’égale légitimité de tous les habitants à charge pour les
nouveaux venus depuis deux siècles et à peine plus de mériter
l’hospitalité originellement forcée dont ils ont bénéficié
mais qui doit devenir le privilège des anciens de l’avoir
accordée
et de la confirmer maintenant. Je n’ai aucune idée de la vie
là-bas et des clivages, mais à lire les statistiques, les
Kanaks ne
tiennent pas « le haut du pavé ». Il est vital pour la
France et l’avantage mondial qu’elle retire du « caillou »
en domaine maritime exclusif, que cette promotion des Kanaks –
chez
eux – se fasse et vite.
Le procès de Janvier
prochain où le cardinal BARBARIN aura sur
lui tous les feux médiatiques et contre lui tous les ennemis
possibles et imaginables. Il faut que lui et l’Église
l’emportent
sur le fond, pas tant en procédure, il faut que les prêtres
coupables parlent et implore le pardon plus encore de Dieu et
de leur
évêque que de leurs victimes : celles-ci se reconstruisent
certainement et doivent le faire en sincérité pas en
vengeance. Je
me mets à la disposition du prélat.
Conduite de vie
quotidienne, les commandements ne sont pas une
contrainte mais la matérialisation, la précision du chemin,
l’aide
la plus salvatrice. Déjà, les consignes données dans l’Eden
étaient une protection d’Adam et d’Eve contre les tentations,
dont la principale est de rivaliser avec le Créateur. Tu
écouteras, tu veilleras à mettre en pratique ce qui
t’apportera
bonheur et fécondité.
22
heures 45 + L’erreur, une de plus, d’EM pour lequel image
et communication tiennent une place que ne faisaient pas
pressentir
ses premiers mois de mandat… amalgamer le pélerinage d’une Histoire dont la mémoire se perd et une tentative énième de
« reconquête » et d’ « aller à la
rencontre des Français ». Plus grave, l’erreur de faire des
élections au Parlement européen un débat personnel avec Marine
LE
PEN… et la « gestion » dont il devait être l’expert
s’est jusqu’à présent résumée à défaire des structures, des
institutions. Chômage et déficit ne baissent pas. Que de temps
perdu, quel discrédit croissant : en direct, on monte en
épingle la réplique téléphonée d’une sous-ministre à une
automobiliste excédée qui fait « un tabac » depuis deux
jours dans les réseaux sociaux... et l'écart de plus en plus
et de plus en plus vite se creuse entre la vie et la
politique, ce n'est plus même une question de personnes. Et la
peur obsessionnelle de ceux qui sont en place : TRUMP joue sa
destitution s'il ne contrôle plus les deux Chambres (il est
acquis qu'il perd celle des Représentants) et EM craint le
désaveu des européennes puisqu'il s'est engagé dans leur
campagne, sans doute de bonne foi parce qu'il sent à juste
titre les dérives nationalistes en Europe, mais il ne sait pas
voir le remède : les institutions et la démocratie européenne,
surtout pas un manichéisme dans les urnes...
2-
Deutéronome VI 2 à 6 ; psaume XVIII ; lettre aux Hébreux VII
23 à 28 ; évangile selon saint Marc XII 28 à 34
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