dimanche 18 novembre 2018
22 heures 30 + Le
passé, notre trace dans l’autre, Ghislaine
selon M... quinze ans, trente ans après. Et demain, un
anniversaire
que je ne pouvais plus, sans adresse, souhaiter depuis vingt
ans –
L’écoeurement que me cause une Eglise dont les prêcheurs et
les
plumitifs qui ne comprennent pas qu’avant l’enseignement, il y
a
l’honneur d’enseigner qui suppose : Paul à Tite… une
Eglise qui, par eux, continue d’oser, de dire ce qu’elle ne
fait
pas, et donc d’enrichir, si je puis écrire, les motifs de la
juger…
avant-hier, la pédophilie oubliée, ce soir la pauvreté. Pour
sortir de l’engrenage, d’une part mettre à la disposition de
la
justice séculière et aussi de la psychiâtrie et des
comportementalismes, ce « matériau » en ressources
humaines que constitue, nolens volens, un clergé failli auquel
Dieu
pardonnera, peut-être aussi quelques évêques vraiment
paternels
mais mal inspirés de « protéger », d’autre part
revenir dans le monde, le social, la réforme sociale, le défi
des
migrants, donc le prêche pour l’accueil des migrants, leur
dignité, leur abri, dans des immeubles et locaux d’Eglise, un
changement de société et de regard sur les autres quand ils
sont tellement différents... l’Abbé
Pierre, et le pape François à Lampeduza… si peu relayés par le
clergé français. La « pédale douce » sur la défense
de la vie in utero, sur l’indissolubilité du mariage :
comprendre les détresses parfois affreuses. Je vois maintenant
comment récrire au cardinal BARBARIN qui paye d’angoisse le
procès
à charge qui s’ouvrira dans deux mois. L’Église doit se
reconnaître dans une situation précise, impossible à éluder :
accusée, concernée 1
d’autant plus que depuis Humanae
vitae, elle prêche et indique la voie des crêtes :
cinquante ans de dénis, il manque un second volet à l’ensemble
de
l’enseignement chrétien contemporain, pontifical sur la
bio-éthique, sur l’homosexualité, sur les catastrophes
conjugales. La compassion pour les personnes, toutes, pas
seulement
et trop tard pour les victimes, mais pour toutes celles et
ceux en
situation intenable (chemin peut-être aussi pour la rédemption
des
prédateurs). Alors qu’aujourd’hui, il faut une repentance, un
examen plus encore de fonctionnement que de conscience,
l’affichage
d’une écoute qui ne mord sur la conscience et le coeur, qui
s’approprie les mots des victimes, qui en somme fait semblant
d’entendre et de partager, ne peut que scandaliser et
mobiliser la
réprobation. Exactement comme le pouvoir régnant chez nous qui
répète les mots rapportés par les médias (souffrance,
sentiment d’abandon, qu’éprouvent les Français) pour
aussitôt confirmer que cette écoute est sans conséquence : on
maintient le cap, Edouard PHILIPPE sur France
2 à 20 heures que, rentrés trop tard du cinéma, nous
n’avons pas écouté. Eglise qui est la mienne, que j’aime et
qui
me fait. Nos dirigeants, qu’ils reconnaissent et fassent
ressentir
cette reconnaissance d’être Français, citoyens, humaines,
nécessiteux comme nous tous, et nous fassent regarder notre
avenir,
qui n’est pas correction de copies d’examen, mais rayonnement
et
valeur de notre pays, tel qu’il est. Les réformes, exercices
de
style, mises en conformité (et à quoi?) n’ont pas de sens, et
sont inacceptables (et inefficaces) tant qu’elles ne
considèrent
pas avec respect ce qui existe. L’avenir n’est pas un
remplacement, mais un retour aux sources, émonder mais pas
déraciner, redonner de la terre, du cours, du souffle…– Le
grand bain, à l’Iris.
Edith en connaît tous les acteurs, et moi aucun sauf
POELVOORDE… toute une culture, en peinture contemporaine, en
musique de « variétés », en chanteurs, et souvent en
cinéma que je n’ai pas eue du tout, sauf une cpurte période le
début des années soixante, sa propre naissance. Nous avons
rarement
communié autant à un spectacle, le miracle de cette détente
dont
la source est ce que j’ai reçu dans notre groupe, vendredi…
précisément, la leçon de LELLOUCHE, c’est la thérapie et la
victoire par le groupe, par l’aveu de soi sans précaution,
tout
simplement parce que nous sommes analogues. C’est une force
dont
manifestement EM n’a aucune expérience. Le magistère, ce n’est
personne en particulier, puisque dans le film, la monitrice
initiale
craque quand elle se fait « plaquer », mais il y a
précisément une meneuse de jeu, comme celle que nous avons ce
vendredi de chaque mois : dans « le grand bain »,
claques et injures pleuvent, motivent, transcende. Apologie de
l’effort quand il se vit à tous. Familiarité expressive, des
corps dont aucun beau ni truqué, masculins et sans
signification que
la pauvreté humaine, les visages, l’un dit tout par les yeux,
un
autre par la bouche, ou le front ou les rides, quelques
dialogues
intenses : les deux sœurs, l’une moquant l’époux de
l’autre (AMALRIC, fils du grand journaliste que ‘javais connu
au
Monde), le père
et la
fille. A réconciliation ou l’aveu des couples :
parents/enfants, homme/femme, tient à la qualité du groupe, et
la
cohésion de celui-ci à l’enjeu qui a été déplacé d’une
réussite personnelle jamais atteinte, a été un exploit
ensemble…
cela fourmille de leçons, c’est émouvant, parfois drôle.
lundi 19 novembre 2018
07 heures 31 + Pas
d’ordinateur une grande partie de la journée
d’hier : Marguerite à mon clavier, le sien presque inopérant
tant il est vieux, m’assure-t-elle, et Edith ne voulant pas
lui
prêter le sien, puisqu’il appartient au syndicat. J’ai
commencé
de ranger, et puis j’aime voir notre fille, assise à ma place
et à
mon clavier. Bien sûr, des « séries » mais aussi, pour
sa classe de français, un autoportrait de deux pages, que j’ai
trouvé excellent. Elle a consulté le cours de ses notes sur
son
espace à l’école directe
et
se commente bien. – Couriellé à AK 2
12 heures 28 +
Aller-retour à Vannes, les gilets jaunes aux mêmes
rond-points qu’hier : si cela dure encore jeudi, j’enfile
ledit gilet. Utilisation génial de ce qui est commun à tous
les
automobilistes. Expérience des contagions mentales par
analogie des
situations, des jugements, des mécontentement. Le « côté »
psychologique échappe à des gouvernants qui attendent que
« l’opinion bascule ». Le mouvement, non seulement se
maintient, mais commence d’entourer les raffineries. La
jeunesse
étudiante et lycéenne ne prend pas part, encore. Pas
concernée ?
Par le carburant, peut-être, voire même par la fiscalité,
alors…
ce qu’il va advenir n’est pas prédictible, sinon que c’est une
relation gouvernants-gouvernés qui n’a pas été cherchée et qui
empire. Ma chère femme, que j’ai bien mal conseillé pour son
propre aller à Vannes a manqué les trois quarts du conseil de
l’une
de ses classes. - Hier soir, nouvelle enserrée et pas
commentée
parmi toutes celles qui nous concernent directement : la
démission d’un des ministres les plus extrêmes de NETTANYAHOU
réduit la majorité de cernier la Knesset, à une voix. Refus
entêté d’élections anticipées. Pourquoi dimanche dernier au
repas en mémoire de l’Armistice, à l’Elysée, pourquoi avoir
placé à la tale d’honneur des grands, le Premier ministre d’un
Etat qui n’existait pas en 1918 et dont les comportements,
maintenant, sont les plus belligènes. Gaza se prépare, si cela
y
est possible, à une nouvelle guerre…
Prier 3
… les textes ne se contredisent pas, mais apparemment ne se
font
pas écho. Le message transmis par Jean à l’église d’Ephèse
est autant de félicitations que de mise en garde, pas d’acquis
dans la vie spirituelle, dans les œuvres, dans la fidélité…
je connais tes actions, ta peine, ta persévérance… tu as tant
supporté pour mon nom, sans ménager ta peine. Alors,
terriblement, l’accusation : j’ai
contre toi que ton premier amour, tu l’as abandonné.
Infidélité, ou appel à toujours revenir aux sources, à aller
au
plus profond qui n’est pas comportement mais le coeur. La
mémoire
du coeur, la mémoire d’amour. Rappelle-toi
d’où tu es tombé, convertis-toi, reviens à tes premières
actions. Notre bibliste ( Roselyne DUPONT-ROC)
souligne le
chiffre 7, aujourd’hui abondant chez Jean : sept
Eglises qui sont en Asie… sept esprits qui sont devant le
trône…
celui qui tient les sept étoiles dans sa main droite, qui
marche au
milieu des sept chandeliers. 7 : la totalité. Le
péché, nous fragmente. L’imperfection nous diminue… combien je
le sais, mais elle n’est pas à chercher pour elle-même : le
terrible diagnostic du camarade de noviciat de mon cher Michel
TdeP,
quoiqu’à mon sens, cela ne rende pas compte ni de lui-même si
fin
et exigeant, aimant, ni de son drame, « il cherchait la
perfection »… et cette façon de censeur, et non de frère –
paraît-il – pédophile avéré. Ce qui est à chercher et ce qui
comble, c’est l’amour. qui est bien le
chemin des justes. L’espérance nous oblige à vivre
au
présent, aucun compte de nos mérites, mais à terme de nos
péchés
non plus. Maintenant, convertis-toi.Et
nous avec l’église d’Ephèse : heureux
celui qui lit, heureux celui qui écoute le paroles de la
prophétie…
Le Christ est plus simple à comprendre :
Jésus, fils de David, prends pitié de moi ! - Que ceux-tu que
je fasse pour toi ? - Seigneur, que je retrouve la vue. -
Retrouve la vue ! Ta foi t’a sauvé. Jésus, au plus
direct. Les deux rumeurs se rencontrent: la nécessité vécue
par
l’aveugle mendiant, l’appel dont est pénétré Jésus. Jésus
s’arrêta et il ordonna qu’on le lui amène. C’est le
dialogue de toute mission évangélique et de tout besoin
humain.
Je me relis d'hier soir : écoeurement,
non ! mais chagrin et espérance, l'Eglise défigurée peut
retrouver son rayonnement sublime : affaire de saints, que
beaucoup nous arrivent, de tous âges, de tous pays, de tous
genres. Prière. Action de grâces aussi pour ce moment
devant Dieu et
devant les hommes.
1- info-zenit.org
le 18 =
journée mondiale des pauvres au Vatican
le 17 = le
choix des pauvres
le 16 = défendre
les enfants par une task force internationale
le 15 = le
pape François, avocat des enfants
2- Le 19/11/2018 à 07:31,
Bertrand Fessard de Foucault a écrit : actualité
Monsieur le Secrétaire général,
très brièvement, mais postant vers vous aujourd'hui, une lettre pour le Président à vos bons soins.
1° le Président ne peut pas ne pas aller au congrès des Maires. Mais simplement, assis au premier rang, écouter. Ne pas opiner, serrer des mains sans doute. Répondre tranquillement : je suis là.
2° transition écologique. Il n'y a pas depuis 1972, le premier "choc pétrolier" et le rapport Montjoie, de tout pétrolier, mais au contraire et pour notre indépendance énergétique à tout prix (refus de la conférence de Washington par Michel Jobert sur ordre de Georges Pompidou), le tout nucléaire. La transition écologique n'est pas une pédagogie du comportement des usagers, mais une industrialisation à marches forcées, comme nous sûmes - en dépit d'immenses retards - faire le téléphone, les autoroutes : la fabrication française des éoliennes. Et le rachat par EDF des productions individuelles ou collectives d'électricité solaire, à un prix qui motive.
3° Brexit... pas de défense européenne sans dissuasion nucléaire et celle-ci tient à une mise à la disposition d'une autorité supérieure européenne (que seul donnera le suffrage de tous les Européens) des forces stratégiques françaises et britanniques... évidemment aussi, civisme, cohésion sociale, brassage des jeunes en Europe : le service militaire universel deux ans garçons et filles : militaire un an, développement un an.
4° Trump est une maïeutique : la séduction personnelle n'est efficace qu'avec du fond et de la confiance, elle n'est pas un outil exclusif.
La communication doit avoir un contenu, elle donne des perspectives et de l'espérance. Elle n'est pas une explication, elle est un partage.
Pensées chaleureuses, vous et le Président.
3- Apocalypse de saint Jean I 1 à
4 & II 1 à 5 ; psaume I ; évangile selon saint Luc XVIII
35 à 43
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