vendredi 30 juin 2017
si tu le veux, tu peux me purifier... Je le veux, sois purifié - textes du jour
Samedi 30 Juin 2017
08
heures 26 + Eveillés ensemble vers six heures, recouchés,
Edith se levant
ensuite plis tôt que moi. Je suis épuisé physiquement, mon
livre n’a pu
avancer. Il me faut quatre heures d’affilée ou un peu plus
pour produire mes
dix pages. Je ne désespère pas ou plus, je constate et
accepte ma faiblesse,
probablement « le bout du rouleau ». Fiat. – Messe tout à
l’heure et
rangements, deux apports de bonheur.
10
heures 27 + Textes lus en liturgie : l’évangile des
persécutions, des
malheurs, pas de la fin dernière pourtant. Exhortation à
la persévérance et au
discernement. En regard, Abraham, désormais nommé ainsi
selon Yahvé reçoit
promesses et commandements, la naissance d’Isaac
programmée, la dilection
divine pour Ismaël réaffirmée (l’affection qu’Abraham a
pour ce fils de son
sang sinon de sa femme… partir de cette origine pour
parler et étudier avec
avec nos amis musulmans). Courte homélie : avancer dans
notre choix du
Christ. – Dialogues sur EM avec mon cher Olivier B. [1]ce
qui m’aide à me
préciser vis-à-vis de Jupiter. La tâche actuelle est
d’observer ce qu’il
produit en comportement de ses soutiens et ministres, en
textes (puisqu’en
politique depuis des décennies agir c’est faire du texte,
le présent étant
matière non à fonctionnement mais à péremption… toujours
commencer, jamais
finir, vg. les sempiternels ajustements et réformes en
Education nationale), et
surtout de comprendre sa psychologie. Quant au « mystère
des
origines », un dépouillement attentif du Monde, selon
cette question (la fameuse « analyse du contenu », devrait
produire
bien des éléments de réponse, sans doute inattendus. Ce
travail, sera, avec mon
journal pour ce qu’il aura recueilli d’observations sans
que je connusse le
dénouement, le gros additif à la publication de mes
lettres vers lui.
22
heures 39 + Coincidence magnifique : RMC diffuse un
reportage
extraordinaire de précisions et de révélations sur la
traque de BARBIE
(notamment nos ventes d’armes en Bolivie, particulièrement
celles opérées par),
tandis que la mort de Simone VEIL fait résonner dans ma
mémoire et sans doute
encore dans celle de beaucoup de Français, de multiples
lectures de notre
histoire contemporaine. Coincidence aussi, à la suite d’un
avis du Comité
national sur la bio-éthique, les débats sur la procréation
médicale assistée se
rouvrent, écho certain de la « loi VEIL » : les femmes
pourront-elles
disposer d’elles-mêmes. J’y viens demain matin. – Ce soir,
la France en plus
petit possible : la répartition des postes de
fonctionnement à l’Assemblée
nationale, la photo officiel du nouveau président de la
République. Le
Monde
commence de tressaillir (enfin) : la distance que veut EM
vis-à-vis des
médias, pas de questions-réponses, et motif superbe en
« com. » de l’Elysée :
la pensée du Président est « trop complexe » et les
bredouillages à
Matignon pour banaliser l’herbe du Premier ministre coupée
avant sa déclaration
de politique générale.
Prier
à nouveau les textes proposés pour ce jour par l’Eglise.
Notre Eglise : il
y a plus de pécheurs en son sein et même parmi ses
pasteurs et bergers, qu’en
dehors d’elle. Est-ce affreux, oui, dans la conscience de
ces pécheurs, mais
pas pour l’Eglise en tant que telle fondé et voulue
humaine, tout en étant le
corps martyrisé du Christ. Le martyre de l’Eglise
aujourd’hui est de n’être pas
partout et toujours ce qu’elle doit être, ce qu’elle a
vocation d’être. Ce
matin, les textes correspondant à la mémoire des premiers
chrétiens martyrisés,
à Rome, l’an 64, l’incendie de la Ville, et ce soir
d’autres : la purification
d’un lépreux : Seigneur,
si tu
le veux, tu peux me purifier – Je le veux, sois purifié… [2] et le même défi aux
lois de la nature :
Abraham tomba face contr terre. Il se mit à rire car il
se disait : « Un
homme de cent ans va-t-il avoir un fils, et Sara va-t-elle
enfanter à 90 ans » ?
… Oui, vraiment, ta femme Sara va t’enfanter un fils, tu lui
donneras le nom d’Isaac.
C’est la première Annonciation, car à Dieu, il n’est rien
d’impossible. Une toute-puissance
divine qui s’applique
à nous..
[1] - Le 30/06/2017 à
07:07, Olivier BRISSON a
écrit : Notules
Trump est invité à
Paris le 14
juillet pour célébrer l’entrée en guerre des Américains
en 1917.
Une occasion rêvée
pour Macron
de lui présenter si ce n’est les chefs d’Etat, du moins
les Ambassadeurs des 7
pays musulmans dont les ressortissants sont interdits
d’entrée aux
USA :
Libye, Soudan, Syrie,
Irak,
Iran, Yémen et Somalie…
Le 30/06/2017
De : Bertrand Fessard de Foucault [mailto:b.fdef@wanadoo.fr]
Envoyé : vendredi 30 juin 2017 08:21
À : Olivier BRISSON
Merci, mon cher Olivier.
Allez-vous bien ?
Un trait de caractère ou un élément d'une psychologie, chez EM : le faste. Je pense que l'adresse en personne physique au Congrès lui plaît pour cela. J'avais combattu le projet de révision NS en 2008 principalement pour cette disposition.
Quant aux réponses à votre suggestion, je crois qu'EM encore moins que FH en produise. Affection.
Envoyé : vendredi 30 juin 2017 08:21
À : Olivier BRISSON
Merci, mon cher Olivier.
Allez-vous bien ?
Un trait de caractère ou un élément d'une psychologie, chez EM : le faste. Je pense que l'adresse en personne physique au Congrès lui plaît pour cela. J'avais combattu le projet de révision NS en 2008 principalement pour cette disposition.
Quant aux réponses à votre suggestion, je crois qu'EM encore moins que FH en produise. Affection.
Le 30/06/2017 à 08:28, Olivier
BRISSON a écrit :
Merci de votre
message. Je
vais bien , un peu (beaucoup) dans le boulot..
Sur Macron, je
m’interroge de
temps en temps..Je persiste à le penser trop futé pour
faire de grosses
erreurs…On verra
Cordialement
Olivier
De : Bertrand Fessard de Foucault
[mailto:b.fdef@wanadoo.fr]
À : Olivier BRISSONEM, deux mystères. Sa psychologie propre, on déduit un peu, mais on ne voit ni n'entend. L'origine : pourquoi cette priorité à inventer un autre contrat de travail, à "terminer" l'article 2 de la loi El Khomri, dont je suis sûr qu'il voulait à l'époque la faire lui-même, pour la mettre en application d'extrême urgence ? sans doute le surlendemain de son élection ? ou de sa prise de fonctions, observation lapidaire (en tout-petit dans Le Monde) de la Commission, très explicite : approfondir et continuer la loi dite Travail. Donc envoyé par qui ? missionné pour quoi ? Oeuvre déjà acquise : syndicats et partis périmés. Sans remplacement dont le pouvoir prendrait l'initiative du pouvoir, et heureusement contraints de se réinventer et réinstituer.
Facteurs d'évolution : les "nouveaux" au Parlement, l'enrégimentement leur conviendra-t-il durablement ? y aura-t-il fronde ? quant aux anciens, dont beaucoup n'ont sauvé localement leurs sièges qu'en prenant l'étiquette gagnante, a priori, ils seront les plus dociles, ou soudainement une conscience les dépassant leur rendra une âme perdue depuis bien longtemps, bien avant l'apparition ou les projets d'EM
Le soin extrême d'EM pour les armées, et le renseignement : prétexte, le terrorisme ? ou bien anticipation de troubles graves, sinon de la guerre civile que les jeunes potentiellement appelés pour le service, quand JC le supprima, avaient en réunion organisée par la mairie, selon instructions générales de l'Elysée et Beauvau, pronostiqué comme le conflit le plus probable.
Chaleureusement.
[2] Genèse
XVII 1 à 22 ; psaume CXXVIII ; évangile
selon saint Matthieu VIII 1 à 4
jeudi 29 juin 2017
pour vous, qui suis-je ? - textes du jour
Jeudi 29 Juin 2017
22
heures 54 + Prier… contexte : une journée paisible, après un lever plus
tardif que d’habitude. Les rencontres, à la FNAC où je retiens des visages et
où les compliments que je fais font plaisir, Christine, et Clémence, tandis que
Marguerite reprend son I-phone, choisit des DVD d’Harry Potter, achète les
épisode lui manquant des Divergentes. Bernard P. pour notre électricité :
cette rectitude et cette aisance transcendant toutes différences de vie et
d’éducation, son jugement sur des députés qu’il connaît dont le cher HP, en
étant allés à la République en marche… Fin de journée à dégager dans Minnohar me Mamm
de quoi y entreposer les faïcences et porcelaines rapportées presque chaque
semaine par ma chère femme depuis Emmaüs. Film passionnant sur Marguerite de
VALOIS, tandis que nous lisons ensemble les biographies d’Anne d’Autriche et de
Louis XIII… paix donc… – Mais très
grave, après de moindres affaires, puis les scandales dans le diocèse de Lyon,
voici l’argentier » de l’Eglise au Vatican, n° 3 après le Pape et le
Secrétaire d’Etat, accusé de pédophilie, puis le pape lui-même suspecté d’avoir
ce qu’il se passait en Argentine, sévices sexuels sur des enfants handicapés
confiés à institutions religieuses. Je ne crois pas que le célibat, par
disciplines ou par vœux, engendre la pédophilie. A la racine, il y a l’évidence
du charme de l’enfance et de l’adolescence, mais il y a tout autant
l’extraordinaire lacune d’une psychologie ignorant la liberté d’autrui quel que
soit son âge (avance ou très jeune), quel que soit la relation de personne,
même de parents et enfants. Dès la conception de notre fille, aussi fortement
que j’avais ressenti la grâce du mariage et que celle-ci ne me ferait jamais
défaut tandis que nous échangions nos consentements, j’ai ressenti la liberté
de notre enfant, envers tous, envers Dieu et envers nous, la liberté tabernacle
et âme, vérité d’une personnalité. Cette méconnaissance banalisant un penchant
ou des actes me paraît décisive. Une fois de plus, la non-formation du clergé
dans tant de domaines de la communication publique à l’intimité, la vérité du
sexe. Evidemment, il semble que l’on soit de nouveau dans le rétrospectif et
que l’intention de nuire tant à l’Eglise qu’au pape, après Benoît XVI (lettre
magnifique de ce dernier aux catholiques d’Irlande avant sa visite pastorale ad
hoc), est avérée.
Les
libérations miraculeuses : se
reprenant, Pierre dit : « Vraiment, je me rends compte maintenant que
le Seigneur a envoyé son ange, et qu’il m’a arraché aux mains d’Hérode, et à
tout ce qu’attendait le peuple juif… J’ai été arraché à la gueule du
lion : le Seigneur m’arrachera encore à tout ce qu’on fait pour me nuire.
Il me sauvera et me fera entrer dans son Royaume céleste. … L’ange du Seigneur
campe alentour pour libérer ceux qui le craignent. Cher saint Paul, qui si souvent nous paraît immodeste dans la
conscience qu’il a d’accomplir et avoir accompli tant de travail…j’ai mené
le bon combat, j’ai achevé ma course, j’ai gardé la foi.. Profession de foi devant le Seigneur Lui-même et à Sa demande : Pour
vous, qui suis-je ? – Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Alors et explicitement sont établis Pierre
et le premier des sacrements, en chronologie et sans doute en vie
pratique : la remise des péchés. En ce sens, les « révélations »
et mises en cause ce jour ont leur répondant et leur cadre véritable dans ces
textes [1].
[1] - Actes des Apôtres XII 1 à 11 ; psaume XXXIV ; 2ème
lettre de Paul à Timothée IV 6 à 18 ; évangile selon saint Matthieu XVI 13
à 19
mercredi 28 juin 2017
regarde le ciel et compte les étoiles - textes du jour
Mercredi 28 Juin 2017
06
heures 59 + Si fatigué et sans espoir concret (ce que j’ai écrit vaut-il quoi
que ce soit ? je continuerai cependant en aveugle, dès que j’ai un espace
de temps suffisant pour la dizaine de pages, demain sans doute, donc), que je
ne « me » pose plus de questions.
23
heures 36 + Deux exercices passionnants illustrant et confirmant une manière de
comprendre : toute simple. Vivre à plusieurs pendant quelques minutes ou
quarts d’heure, croiser des lectures, des tempéraments, des expériences, tout
en cherchant à ne traiter que le texte, qu’un texte, et à accepter l’autre par
affinités complètes, ce qui est rarement le cas, mais au moins par empathie, en
prenant son point de vue et sur le texte-objet et sur nous-mêmes qui pouvons faire
état d’une autre vie du texte. D’abord, en fin d’après-midi, et en compagnie de
notre fille, le partage d’évangile mensuel à sept, Marguerite et moi compris,
autour de notre recteur, Michel LE PIVAIN. Texte simple d’énoncé mais très
difficile à assimiler : l’évangile à lire dimanche prochain, la conclusion
du discours dit « apostolique » donné par le Christ à ses disciples
promus missionnaires [1] bien avant la Passion
et la Résurrection. Vie communautaire et pastorale. Plus que des renoncements,
plus que des espérances un peu échangistes, mais le crible d’une relation à
Dieu scrutant toutes nos autres relations, et nous donnant le choix de nos
hiérarchies. Placer Dieu, par le Christ, en discernement et préférence de toute
autre relation fait d’ailleurs celle-ci, pluriel ou singulier. Les échanges
imprévus de chaleur et d’expérience, avec notre recteur comme de l’un à l’autre
d’entre nous, sur le vif vécu de la prière, nous donnant davantage un texte,
sur ce qui se reçoit d’en écouter la lecture en assemblée et d’un autre. Puis du
presbytère de notre village de Surzur, à celui de Muzillac avec le cher
Jean-Eudes, cette étude de textes d’actualité selon la recommandation du si
novateur document des évêques (leur conseil permanent) en Octobre dernier :
dans un monde qui change, retrouver le
sens du politique. Un éditorial de la Vie sur le rire, a
débroussaillé nos vues respectives de l’état actuel de la société-média,
précieuse et simple Marie-Thérèse, choisissant, lisant, disant apport et
ressenti sans dissertation. Est apparu alors un couple que je ne connaissais
pas, crispé sur une analyse de nos destructions et sur le diabolisme des médias
actuels. Expérience renouvelée de l’irréductibilité de certains chrétiens mis
mentalement en état de siège par ce qu’ils ressentent d’une machination
universelle et d’un pouvoir occulte. Leur refus de toute empathie les a
empêchés de comprendre que j’avais les mêmes craintes et méfiances qu’eux
vis-à-vis d’EM, mais grâce à eux paradoxalement j’ai compris qu’on ne peut
résister au cours nouveau qu’en le mettant en perspective et en tentant de
comprendre ses propres buts, sans les condamner a priori. Exactement FABRE-LUCE
qui haïssait DG mais en était fasciné, au point (je l’ai surpris ainsi) d’avoir
le visage collé au petit écran pour mieux communier avec l’haïssable :
nous avons eu d’eux une description d’EM au charisme certain se donnant en
plein air un échange de balles avec un manifestant handicapé dimanche, et
s’asseyant lui-même en fauteuil : il s’agissait de notre candidature au JO
de 2024. La
haine fait admirer l’ennemi, mais ni le comprendre ni le vaincre. – Paradoxe,
c’est mon cher aîné qui suit le mieux mes lettres à EM, après avoir été le
premier et le plus précis des critiques de mon livre, alors que pendant des
décennies il n’était que prudence et affichait une réprobation implicite pour
la vanité de mes écrite et de leurs approches. Il me fait m’expliquer pour lui
et pour moi que je ne peux écrire court comme les attachés courants de cabinets
ministériels : je n’ai pas la pratique de mon destinataire, et je ne
véhicule pas des synthèses ou des informations de sources tierces. J’essaye au
contraire d’imprégner celui à qui j’écris, de le dépayser au point de lui faire
envisager une alternative à ce qu’il croit diriger, n tous les aspects de sa
politique, et souvent sans pouvoir lier ceux-ci, faute précisément de discerner
ce que sont ces matériaux en en apprenant le possible contraire.
Complexité
des gestes d’EM vis-à-vis de TRUMP, Phe est-il « à la manœuvre »
expression de NS ou n’a-t-il pas d’influence. Je n’ai encore aucune clé de
compréhension ni du fonctionnement du nouveau pouvoir dans son ensemble, ni du
fonctionnement de son chef en particulier, en psychologie et en emploi de son
temps. Lentement, une prise de conscience se fait, de ce que j’avais – assez
seul – ressenti aussitôt… un papier que je reçois se titre : un 2-décembre mou… malheureusement
sans analyse du coup en tant que tel, et servant une critique peu fondée sur
Napoléon III, l premier socialiste au pouvoir… qui nous fit entrer dans les
temps modernes de l’économie et de la bataille sociale.
Prier…
le vif du sujet : ta récompense
sera très grande – Mon Seigneur Dieu, que pourrais-tu donc me donner ? je
m’en vais sans enfant, et l’héritier de ma maison c’est Elièzer de Damas… Tu ne
m’as pas donné de descendance, et c’est un de mes serviteurs qui sera mon
héritier. Abram connaît Dieu, Abram se
connaît, connaît ses biens, il a changé de vie, sédentaire et maintenant
nomade. Ce n’est pas le face à face, mais une vision : cette parole du
Seigneur fut adressée à Abram. Une
promesse et une révélation, c’est l’alliance. Ce n’est pas lui qui sera ton
héritier, mais quelqu’un de ton sang… Regarde le ciel et compte les étoiles, si
tu le peux… Telle sera ta descendance. Le
dialogue devient direct et la présence divine sensible. Il le fit sortir et
lui dit… La part de l’homme : la
foi. Jusques là, jusqu’à cet instant, c’était l’obéissance, Abram partir comme
lui avait dit le Seigneur, et à chaque étape, à chaque apparition divine, il
bâtissait un autel. A présent, pour le plus cher de ses souhaits, et
l’impossible. Abram eut foi dans le Seigneur et le Seignur estima qu’il
était juste. Réflexe (légitime ? en
tout cas caractéristique de la réponse humaine et du type de réponse agréé par
Dieu : au contraire d’Achaz, qui refusa de demander un signe, la jeune
fille de Nazareth : elle pose carrément la question de
« faisabilité » et reçoit non seulement la réponse si mystérieuse que
soit celle-ci, mais le signe de cette « faisabilité ») : comment
vais-je savoir que je l’ai en héritage ? Révélation, qui se continue jusqu’à Moïse, Dieu se présentant selon
l’Histoire, pour – à partir du buisson ardent – Se dire selon Son être, en
plénitude, en gloire. Au père des croyants : je suis le Seigneur qui t’ai
fait sortir d’Our en Chaldée pour te donner ce pays en héritage. Problème que pose aussitôt le texte et qui,
comme l’entier de la bible, Nouveau Testament compris, s’adresse à Israël
aujourd’hui, à son emprise territoriale. A ta descendance, je donne le pays que
voici, depuis le Torrent d’Egypte jusqu’au Grand Fleuve, l’Euphrate. [2] Le Christ
répond : les chefs, les pays, aussi concret et pratique que Yahvé
s’adressant et répondant à Abram. C’est à leurs fruits que vous les
reconnaîtrez. Va-t-on cueillir du raison sur des épines, ou des figues sur des
chardons ? C’est ainsi que tout arbre bon donne de beaux fruits, et que
l’arbre qui pourrit donne des fruits mauvais… Tout arbre qui ne donne pas de
beaux fruits est coupé et jeté au feu…
L’estime du Seigneur : Abram eut foi das le Seigneur et le Seigneur
estima qu’il était juste… Le Seigneur, c’rst lui notre Dieu : ses
jugements font loi pour l’univers. Il s’est toujours souvenu de son alliance. Car la conclusion du dialogue et le chemin
de réalisation de la promesse, c’est l’alliance, et elle est concrète. Ce
jour-là, le Seigneur conclut une alliance avec Abram, moyennant une préparation spirituelle intense pour qu’il reçoive le
signe demandé. Au coucher du soleil, un sommeil mystérieux tomba sur Abram,
une sombre et profonde frayeur tomba sur lui. Après le coucher du soleil, il y
eut des ténèbres épaisses. Alors un brasier fumant et une torche passèrent
entre les morceaux d’animaux. Vingt-quatre heures sans doute pour qu’en la
personne d’Abram, l’homme d’obéissance et de foi, l’histoire du salut commence
avec le cosmos comme décor et témoin : regarde le ciel et compte les
étoiles.
Anniversaire
de Sarajevo, donc de la Grande Guerre. Les chaînes de conséquences, le système
des alliances suscité en 1871 par l’annexion allemande de nos départements
d’Alsace et en Lorraine, la paix non garantie par le pays l’ayant en partie
dictée, les frustrations de grands peuples, l’Allemand entre les deux guerres,
la Russie et la dégénérescence d’Eltsine. Nous sommes responsables non
seulement de nous-mêmes en régime intérieur : le nôtre, une dictature
naissante ou une « remise à plat », sans syndicats ni partis, sans
idéologie autre que la gestion et la disparition de l’Etat à qui est seule
laissée la tâche difficile du maintien de l’ordre et de la levée des
impôts ? les tables rases mais quel couvert pour quels convives ?
Prier… cherchez le Seigneur et sa
puissance, recherchez sans trêve sa face. Acteurs :
un homme de pouvoir, mais quels sont ses équilibres et garde-fous intérieurs ?
un peuple et ses deux modes d’être : politique (les abstentions, les
enthousiastes, quoique je n’en rencontre toujours pas, les reconstructions
d’organisations, les ralliements) et social (les syndicats aussitôt mis au
défi). Oui, c’est le temps des défis, pour nous tous, y compris pour l’étrange
élu. Voulut-il de longue date le pouvoir qu’il a si bien su conquérir, ce qui
est sans précédent en France en temps de paix ? ou bien FH et la
politique, l’Etat, les événements à vau-l’eau, sans direction, sans
incarnation ? élu par défaut et contrainte mentale selon nous tous et
lui-même poussé à la brigue, à la candidature, par défaut et prise de
conscience propre d’être l’homme nécessaire. Un excellent analyste des
situations, mais au risque de la démagogie. L’Histoire recommencée me
passionne, l’observer, l’étudier mais – par mes lettres à l’Elysée et ma
tentative de réseau chez les élus, et les anciens ENA – être l’un des
contre-pouvoirs possibles, l’un des zélateurs aussi de celles et ceux qui ne
sont pas au pouvoir, mais peuvent en incarner une partie (JLM, MLP).
[1]
- évangile selon saint Matthieu X 37 à 42
En ce temps-là,
Jésus disait à ses Apôtres :
« Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi
n’est pas digne de moi ;
celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi
n’est pas digne de moi ;
celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas
n’est pas digne de moi.
Qui a trouvé sa vie
la perdra ;
qui a perdu sa vie à cause de moi
la gardera.
Qui vous accueille
m’accueille ;
et qui m’accueille
accueille Celui qui m’a envoyé.
Qui accueille un prophète en sa qualité de prophète
recevra une récompense de prophète ;
qui accueille un homme juste en sa qualité de juste
recevra une récompense de juste.
Et celui qui donnera à boire, même un simple verre d’eau fraîche,
à l’un de ces petits en sa qualité de disciple,
amen, je vous le dis : non, il ne perdra pas sa récompense. »
Jésus disait à ses Apôtres :
« Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi
n’est pas digne de moi ;
celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi
n’est pas digne de moi ;
celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas
n’est pas digne de moi.
Qui a trouvé sa vie
la perdra ;
qui a perdu sa vie à cause de moi
la gardera.
Qui vous accueille
m’accueille ;
et qui m’accueille
accueille Celui qui m’a envoyé.
Qui accueille un prophète en sa qualité de prophète
recevra une récompense de prophète ;
qui accueille un homme juste en sa qualité de juste
recevra une récompense de juste.
Et celui qui donnera à boire, même un simple verre d’eau fraîche,
à l’un de ces petits en sa qualité de disciple,
amen, je vous le dis : non, il ne perdra pas sa récompense. »
[2] - Genèse XV 1 à 18 passim ; psaume CV ; évangile selon saint
Matthieu VII 15 à 20
mardi 27 juin 2017
le chemin qui conduit à la vie - textes du jour
Mardi 27 Juin 2017
Hier, lundi 26 après-midi et soir
Hier, lundi 26 après-midi et soir
13
heures 35 + Aller-retour Vannes, il m’est venue l’idée
d’un nouvelle lettre à EM sur le civisme, que
je songe augmenter sur la nécessité d’instituer la
continuité politique et de
représentation chez nous – si nous allons vers un régime
présidentialiste à
mandat court : cela s’il parle devant le Congrès le 3. Et
je suis allé
dans ce moment à l’éventuelle publication de ces lettres,
puis des fragments de
mon journal sur cette prise de pouvoir, encore peu
probable il y a six mois.
Redonner une chance à mon livre en ajoutant à cette
ensemble mon chapitre II
sur la démocratie. Le tout, Au risque de la démocratie,
dédiés aux marcheurs
d’enthousiasme et aux abstentionnistes qui n’en avaient
pas l’habitude. Faire
cela tranquillement et être, cette fois, bien publié. –
Après avoir déposé au
Collège de notre fille les enveloppes pour Méliké et pour
Delphine, passer
arroser au cimetière : coup de fatigue. Lecture en
déjeunant du coq au vin
de Corbières : le Louis XIII de PETITFILS, don évident de
conteur, de
peintre-même. – Je sieste avant de ranger-dégager pour
Bernard P. Tout juste
trois quarts d’heure.
19
heures – Classement du Monde… surtout quand il n’y
a plus la geste de
l’imagination, le passé, même récent devient une mine.
Ainsi [1],
avec un
portrait-photo. évocateur du contraire de l’image
actuelle, du profil et de la
barbe, l’inquiétant EM du début de 2016, recevant le
journal à Bercy. Points de
doctrine et possible anticipation de la suite.
Anticipation qui reste floue et
sans doute pas encore décidée (la France est un peuple
politique beaucoup
plus intelligent que les élites ne le pensent. L’unité doit
venir d’un choix
populaire, d’une mobilisation des énergies davantage que
d’une combinaison
d’appareils… Ce que nos concitoyens veulent, c’est un
discours de vérité et des
politiques courageuses… la clé de la recomposition politique
est là, dans le
fait de donner plus de place à ceux qui sont en dehors du
système et de sortir
de l’entre-soi),
points de doctrine en
revanche très explicatifs de notre présente actualité : notre
stratégie de réindustrialisation passe par une politique de
l’offre et de la
compétitivité. Elle implique une politique d’investissement
privé qui doit
viser une montée en gamme de notre appareil productif.. Seul « trou », la loi Travail par laquelle FH se
coup du
peu base qu’il lui restait et dont EM veut un
aboutissement du même ordre que
sa propre élection présidentielle : la péremption des
syndicats après
celle des partis.
En
revanche, hors propos et projets venant d’ailleurs :
réflexions sur
l’économie numérique. 1° un droit
individuel à la contribution… la participation d’un
travailleur à des programmes
en dehors de son organisation principale ;
2° faisabilité d’un revenu de base ou
revenu d’existence pour faire face aux périodes
d’inactivité. C’est en germe la
proposition du salaire universel de Benoît HAMON, c’était
l’idée de Martin
HIRSCH et je retrouverai des réflexion sur un droit de
naissance au revenu que
j’ai dû écrire en marge de ces soirées de travail au PC,
ou même avant.
Les pieds sur terre,
film censément sur le refus
de l’aéroport prévu à Notre-Dame des Landes, en fait série
de témoignages très
scèniques très gros plan, en monologues successifs, chacun
ayant sa langue et
ses manières de recevoir et vibre une forme nouvelle de
société et surtout
d’indépendance vis-à-vis de ce qu’ailleurs ou autrement,
on est forcé de vivre
et de faire. Filiation évoquée avec le Larzac, une phrase
sur le combat et la
solidarité de maintenant, et Florange. Décor : deux chats,
les moutons
bruns d’Ouessant, un jeune garçon né là qui danse,
l’abattage d’un cochon sans trop
d’insistance. Eloquence sur le sujet parce
qu’il est traité apparemment « à côté » :
la parabole, pourtant concrètement vécue du village de
Liminbont… Il
y a beaucoup moins de maisons, et beaucoup plus de gens,
lieu de
passage… On
s’aperçoit qu’on est du même
bord et qu’on peut s’expliquer… Ils peuvent pas me
sortir de chez moi… Sans
tous ceux qui viennent, on serait encore plus seuls
qu’on est seu… L’espoir est
énorme, la survie est une victoire…La salle 2 de
l’Iris, petite, une vingtaine de spectateurs, que
j’ai essayé de mouvementé : en vain. A la sortie, un
couple :
Jean-Michel et Roselyne, déjà aperçus, et lui me situant
par Maurice ONNO, pas
de façon tout à fait plaisante, faisant devoir d’espérance
puisque l’actuel,
quoiqu’on sache d’où il vient, est ce qui donne de
l’espoir que tout le monde
attend, même… je n’ai pas argumenté contre EM. Et un
tiers, comme sorti de
l’écran, du film. –
Ce film me fait réaliser mon impuissance à appartenir à
une cause, un
groupe, à me faire accepter et à me fondre dans du
pluriel. Tous mes combats
ont été solitaires. Et perdus. Fondés sur mon attachement
et ma compréhension,
mon empathie totale avec DG. Mon livre commencé, au bout
de la plume, mais pas
le temps, chaque jour pris à des riens, ainsi demain, puis
des semaines déjà
programmées. Et pourtant, je parais indisponible et occupé
ce soir du mardi 27
07
heures 53 + La yourte du « village » : les pieds sur terre, et moi en
vingt-deux ans je n’ai pu
monter et faire monter la mienne. – En pleine nuit, trois
heures du matin à
peine ? Edith s’éveille et l’éveille, un chien dehors ?
alors que
j’ai bien rentré les Fanny en fermant tout. Lever,
invasion par nos chers, puis
elle pleure, et moi je suis dans un désespoir total, comme
je crois ne l’avoir
jamais éprouvé. Désespoir, le même, ou analogue,
l’impuissance , la prison,
l’encombrement en tout, mais elle ne peut ni ne veut le
partager avec moi, sans
pour autant ? que je sois cause de tout.
Et moi, je vois bien que je n’ai plus aucune force
et quoique ne faisant
rien, je n’ai pas le temps, plus le temps, par avance : je
n’ai pas le
temps, ne l’aurai pas, au jour le jour, d’année en année,
et je ne l’ai pas eu
depuis mon retour du Kazakhstan. Je n’ai eu de temps que
très occupé. Je ne
saurai écrire ce « nouveau » livre. Je n’écrirai pas le
MCM, je suis
incapable, et je n’ai pas la force.‘
Je
réalise depuis mon lever ou presque que je tiens mon
livre, que c’est cela
qu’il faut écrire, raconter, le désespoir, et toutes
associations dans ma vie.
Vendre mon désespoir, en faire du papier et de l’argent.
Puisqu’il nous faut de
l’argent et qu’il me faut la notoriété non pour la gloire,
mais pour la
tribune, dire de mémoire et de rencontre. – Comme je vais
attendre pour la Zafira chez Norauto, où je vais
maintenant, en commençant par
la pharmacie de Theix, je peux commencer. Deo gratias. –
Seigneur, protège,
bénis-nous, nous deux et notre trésor.
11
heures 29 + Norauto, seulement libre
après-demain ou vendredi.
Je déposerai la voiture jeudi soir. Gratuité du
remplacement de notre carte
bleue.
Je
m’ « y » mets. – La « pastorale » à
Saint-François-Xavier ne sait pas si le Père d’ANSELME
célèbre dans vingt-cinq
minutes : un SMS qu’il a laissé sans réponse.
9
heures 46 + La dizaine de pages, sans plan ni direction,
en pratique une
présentation de personnages, de conditions, de situations,
et de lieux.
J’envisage un second chapitre : fins et commencements, le
spirituel,
l’affectif, l’intellectuel, cela se vérifiant dans tous
les registres, le
permanent et le précaire, pourquoi ? L’opinion de lecture
par Guillaume,
seul fiable pour ce genre de choses, va m’être utile. –
Marguerite, la fin de
sa cinquième, le cas de ... l’empoisonne et trouble ... .
Vadrouille à quatre ou cinq derrière le Monoprix, tandis que je retournais au
Palais des Arts pour le verre égaré. Selon, le préposé :
Dominique, à la
bonne eau de toilette… j’ai le laisser tomber dans la
voiture, la paire était
intacte quand il me l’a donnée, il a poussé la
complaisance jusqu’à faire à
pied mon itinéraire supposé de lui à notre auto. Pneu
arrière-droit à plat
depuis ce matin, crevé : encore un trajet vers Norauto.
Physiquement, j’ai tenu
cette journée…
Prier…
21
heures 16 + Les nouvelles selon Quotidien… les images et le sens
des archives.
Jean-Pierre RAFFARIN quitte la vie politique, ses
attitudes sur EM comiques de
retournement total, sa trahison en esprit économique et
social : la Chine, s'y confirmer pour qu'elle investisse
chez nous selon ses propres normes, FABIUS y ajouta la
pantalonnde de l'accueil de touristes ne le reconnaissant
évidemment pas à leur arrivée d'un si long voygae d'avion.
Son portrait physique de POUTINE. J’y ajoute deux choses :
nous débattîmes ensemble en
1976 quand sortit mon livre sur VGE [2]et
le livre de
celui-ci, donnant sa charte à l’U.D.F. : Démocratie française, il n’était pas
bon, mais pas
antipathique, président des Jeunes Giscardiens. Il n'a pas
répété bien souvent cette origineNous avons correspondu
quand il était à Matignon, sur la question
corse il a été pacifiant. Second point, ainsi que PASQUA,
il a cru à une
stratégie vers l’Elysée via la présidence du Sénat et donc
par intérim, de la
République, la fin donc de FM et peut-être de JC. Ce
dernier totalement oublié
des médias avant des funérailles nationales : la
non-intervention en Irak.
– Le type d’accolade du Premier ministre indien de l’ancien et de la bonhomie, qu’on crut
particulière à sa
rencontre avec EM. – François de RUGY, voix mignonne
affectant la jeunesse et
reprenant les mots d’ordre des marcheurs, la bienveillance
la tolérance,
l’écoute mutuelle à l’Assemblée nationale qu’il va donc
présider. Sketche de
VALLS pour signifier son départ du PS et son congédiement
par le même PS, et
constater que ce parti est mort. En a-t-il jamais été par
conviction et
analyse ?
21
heures 45 + Prier… l’itinéraire d’Abram, les autels à
chaque étape, l’établissement
aux chênes de Mambré, Le traité avec Loth son frère. Deux
notions
importantes : Abram extrêmement
riche en troupeaux, en argent et en or,
il ne lui manque donc qu’une postérité de son sang. Et
d’autre part, les
partages de territoires. Mise en scène de ce qui va
suivre : la trinité à
Mambré, la catastrophe de Sodome. Mais la promesses de
postérité n’est pas
encore proférée nettement, sinon l’évocation très
flatteuse : je
rendrai nombreuse ta descendance, autant que la poussière de
la terre. Si l’on
pouvait compter ls grains de poussière, on pourrait compter
tes
descendants ! [3]
Loth choisit
explicitement et crûment la meilleure part, la terre déjà
préparée et irriguée,
Abram se rabat sur Canaan. L’avertissement messianique, la
porte étroite et ce
constat : elle est étroite, la porte, il est resserré
le chemin qui
conduit à la vie ; et ils sont peu nombreux, ceux qui le
trouvent. La belle, choisie d'emblée par Loth premier
servi, va être celle de la catastrophe. Et Canaan,
secondaire d'apparences, sera la promesse de tout. -
Relire le livre de GIDE. Alissa.. Dans le fichier de mes
lectures des années 60, rien de La porte étroite
ni d'aucun autre de ses romans, que l'apparence d'une
sagesse, bien adolescente, mieux formulée par esthétisme
qu'estampillée par l'expérience, dont celle du bonheur : Les
nourritures terrestres.
Raison de plus de revenir à Alissa
lundi 26 juin 2017
Abram s'en alla, comme le Seigneur le lui avait dit - textes du jour
Lundi 26 Juin 2017
06
heures 35 + Eveillé avant six heures, sortant d’un rêve
agréable mais que je
n’ai pas mémorisé. Ces jours-ci, comme un commencement, le
déblai des
urgences : de la glycine à protéger, des arbrisseaux à
dégager du fourrage
à des rangements pour la venue de Bernard PICARD,
notamment le
« couloir » entre divan vert et bibliothèques : notre
électicité. Puis mes articles pour
mon livre, les médias aussi pour ce livre, et selon
l’inspiration… commencer
l’autre, le suivant qui devrait, etc…
08
heures + Mes aimées parties il y a vingt
minutes. Echange avec le cher Olivier B. [1]
- Couriellé au
PS [2]:
ces comportements
« constructifs » faute d’avoir été admis à se rallier sont
encore
plus à vomir à gauche qu’à droite, car à court terme, sauf
des ambitions
personnelles, ou sauf quelque tradition centriste, que ni
BAYROU ni les
chrétiens-démocrates pelliculaires et sans sièges, je
crois, ne peuvent
soutenir par eux-mêmes, l’ex-droite parlementaire (UMP et
ses noms d’avant ou
d’ensuite) ne peuvent que se reconnaître dans l’exercice
du pouvoir actuel. Je
suis convaincu d’une insurrection mentale et sociale avant
peu. Tous les signes
visibles sont réunis de cet étrange mimétisme avec 1940, y
compris le recel du
beau mot de « révolution » quoique la nôtre ait fait
couler tant et
tant de sang ; l’adulation est toujours un critère de
dictature. DG a
toujours eu une opposition contre lui, et qui était de
multiples couleurs et
origines. – Je vais écrire à Bernard CAZENEUVE, bonne
référence de capacité et
de fidélité mentale, car maintenir ou retrouver le cap PS
c’est aussi revenir à
l’Etat et au service public, à la défense des personnes et
du bien commun. A
FH, qui doit faire examen de conscience pour lui-même et
pour toute la gauche,
et en fait susciter par un exemple personnel les Français
à se frotter les
yeux. A Pierre-René LEMAS, lui seul peut raconter comment
EM a pu prendre le
pouvoir et commencer de l’exercer mentalement dès son
recrutement, il peut
certainement aussi, en contemporain d’ENA de FH dire les
circonstances de ce
recrutement. Pour l’heure, il y a tous ceux qui ont flatté
et léché et ne sont
pourtant pas payés : DdeV, Corinne LEPAGE… et il y a VALLS
qui avait vu le
trajet à faire mais qui n’en avait pas le charisme ni la
g… mais c’est
exactement la posture politique d’EM.
08
heures 34 + Prier… Enlève d’abord la
poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour enlever la
paille qui est
dans l’œil de ton frère [3]. Lucidité sur soi et
vocation : quitte
ton pays, ta parenté et la maison de ton père, et va vers le
pays que je te
montrerai. Comme si
je n’étais pas déjà
tellement dépaysé, « délocalisé » moi-même après ces vingt
ans
d’exclusion de tout emploi, de toute utilité, et
« parachuté » dans
l’âge que physiquement et physiologiquement je subis, dans
l’époque politique
que je discerne mais n’aime pas autant pour les chances
qu’on nous fait manquer
que pour ses tréfonds psychologique et idéologique. En
réalité, je vis une
nouvelle fois le dépaysement et la tristesse que je vécus
au départ de
DG : et cela me mit en mouvement pour des décennies, sans
relation
d’ailleurs avec ma vie professionnelle. Les outils de
naguère n’opèrent plus,
surtout parce que je ne les ai plus. Puis-je les
transposer cependant sans
possession d’état ni relation ? Liste des médias écrits
régionaux :
mon livre à faire demander et de la tribune. – De la
manière dont vous
jugez, vous serez jugés. De la mesure dont vous mesurerez,
on vous mesurera. Itinéraire
cartographié d’Abram. Tu
deviendras une bénédiction. Et déjà le
dialogue… les dires explicites de Dieu, la réponse
humaine : obéissance…
Abram s’en alla, comme le Seigneur le lui avait dit… Abram
avait 75 ans
( !!!) lorsqu’il sortit de Harane… et
action de grâce : Abram bâtit un autel au Seigneur qui
lui était
apparu.
09
heures 19 + Le visage de Valérie LEMERCIER, travaillé par
la vie, la vie qui
aurait donc été souffrance : d’où son sens de la drôlerie,
qui est sans
doute notre meilleure observation de la cruauté, si
souvent, de l’existence en
société. Et pourtant que d’amour sourd de presque toutes
situation et
personnalités. Ce n’est pas l’autre qui refuse l’amour
suintant de nous, parce
que c’est de nature humaine, c’est nous qui refusons.
Abram s’en alla (refrain)…
Là, il bâtir un autel
au Seigneur
(bis) qui lui était apparu… et il invoqua le nom du
Seigneur. – Réfléchir et
approfondir ces enseignements pour maintenant et
aujourd’hui. Amen.
[1]
- Le 26/06/2017 à
07:35, Olivier BRISSON a
écrit :
Comme le faisait
Ruffin avant
d’être élu, je vais me permettre d’interpeller un
député :
« Jean Luc, comment
oses
tu parler de contrat de travail ? Alors que je te
connais depuis 30 ans
comme assistant d’élu, sénateur puis député européen,
quand en as-tu
signé un ? »
Le 19/06/2017
Le ministre de
l’Intérieur
résume le problème de l’Asile entre « accueillir ceux
qui ont droit de
rester en France au titre de l’Asile » et « avoir des
procédures pour
reconduire aux frontières ceux qui n’y ont pas droit »…
A-t-il la moindre
idée de la
façon dont ce droit ou ce non-droit sont attribués ?
Le 20/06/2017
GM&S,
équipementier
automobile dans la Creuse, ses 26 millions annuels de
chiffre d’affaire, ses
277 salariés font la une de la presse.
Est-il inconcevable
que Michelin,
dans le Puy de Dôme, ses 1,6 milliards d’€ de bénéfice
annuel et ses 110000
salariés investissent dans la Creuse ?
Le 21/06/2017
Le médecin-chef de la
brigade
de recherche et d’intervention (BRI) qui se
baladait dans Paris avec une
arme, s’est fait ceinturer par des policiers de la
brigade anti criminelle (BAC).
Ils l’ont pris pour
un BRACqueur ?
Le 22/06/2017
Les députés russes
ont adopté
un texte permettant de placer sous le sceau du secret
les données personnelles
des hauts fonctionnaires, de leurs familles et de tous
ceux que Poutine a
décidé de protéger.
La famille Le Pen
envisage de
demander la nationalité russe…
Le 23/06/2017
Une employée d’une
caisse
autonome de sécu a dû signer 1117 CDD en 12 ans avec le
même employeur.
Celui-ci, qui devait
pourtant
connaitre la loi, prévoyant qu’un contrat en CDD ne
pouvait être renouvelé que
2 fois, a essayé de lui faire croire qu’il s’agissait
de 2 fois par
semaine…
Le 24/06/2017
EDF qui s’est déjà
planté avec
la construction des EPR de Flamanville et en Finlande,
prépare sa faillite avec
celui d’Angleterre dont le retard prévu ce jour va lui
couter entre 1 et 3
milliards d’€…
…Mais ça va aider
Theresa May
à financer son Brexit…
Le 25/06/2017
Au ministre de
l’Intérieur (de
gauche ?) pour qui l’élection de députés FN dans le Pas
de Calais prouve
qu’il y a trop de migrants à Calais et qui propose aux
associations
humanitaires « de déployer leurs talents ailleurs… », le
Défenseur
des Droits (qui était de droite) rappelle qu’à Calais,
la France a l’obligation
légale d’assurer aux migrants l’accès à leurs Droits
Fondamentaux , ne
serait-ce que manger et boire…
Le 26/06/2017
Le 26/06/2017 à 08:00,
Bertrand Fessard de Foucault a
écrit :
Merci, cher
Olivier.
Je pense que coup par coup, à tous les sens du terme, et surtout le premier... vous allez vous apercevoir de la nature du pouvoir vers lequel tous se sont rués, par fraicheur ou par souci de ne pas perdre sa place d'élu. Dents blanches, haleine fraiche. L'hypermédiatisation - pour prendre le mot mais dont peu perçoive l'outil que ce sera, sous contrôle - oblige que l'image du dictateur soit souriante. Jeune. L'analyse du visage dément le sourire, et le regard de la reine des glaces est fixe, ou vide. La main, la paume droite ouverte pour saluer est celle du passé secoué à l'Est, il y a bientôt trente ans... sont très vieilles. Ligne de vie courte.
Je tenterai moins longtemps qu'avec FH de convertir le tenant du pouvoir. EM est de glace, les thuriféraires sont sa protection : le rideau de fumée.
Dans les deux adresses à la presse, commises en marge du Conseil européen - comme si l'utile n'était pas de rencontrer les autres au lieu d'haranguer le parterre - EM nous faisait entendre Marie Le Pen.
Je suis plus qu'inquiet. Les vraies renaissances vont se faire ailleurs mais de quel prix allons-nous payer le temps qui passe. Pour moi, si cela peut étonner car apparemment nous ne sommes pas occupés et l'impétrant n'a aucun passé ni titre de gloire que son rapt de tout, c'est 1940 : la table rase, les partis vomis, l'adulation du chef sur son pavois, une résistance qui va mettre un an à s'organiser. Mais Pétain a dit aussitôt aux thuriféraires et aux organisateurs de la propagande : les Français ne sont pas si bêtes.
Je considère les 57% d'abstentions comme la conscience et la résistance civique du pays. Sachant que sans doute le tiers est une abstention dite structurelle, cela en fait quand même le premier mouvement de France.
Cette obsession de continuer une loi El Komri qu'on eut voulu écrire, signer et appliquer soi-même en ministre de l'Ecoomie me paraît la clé de la démission et la marque de l'origine idéologique. Est-il sous l'emprise de ce vent de l'Histoire depuis vingt-cinq ans au moins, et se croyant nouveau et personnel, n'est-il pas simplement celui qui fera mieux et sans état d'âme ce à quoi FH consentait pas bribes et à reculons ?
Fraternellement, voeux de bonne journée.
Je pense que coup par coup, à tous les sens du terme, et surtout le premier... vous allez vous apercevoir de la nature du pouvoir vers lequel tous se sont rués, par fraicheur ou par souci de ne pas perdre sa place d'élu. Dents blanches, haleine fraiche. L'hypermédiatisation - pour prendre le mot mais dont peu perçoive l'outil que ce sera, sous contrôle - oblige que l'image du dictateur soit souriante. Jeune. L'analyse du visage dément le sourire, et le regard de la reine des glaces est fixe, ou vide. La main, la paume droite ouverte pour saluer est celle du passé secoué à l'Est, il y a bientôt trente ans... sont très vieilles. Ligne de vie courte.
Je tenterai moins longtemps qu'avec FH de convertir le tenant du pouvoir. EM est de glace, les thuriféraires sont sa protection : le rideau de fumée.
Dans les deux adresses à la presse, commises en marge du Conseil européen - comme si l'utile n'était pas de rencontrer les autres au lieu d'haranguer le parterre - EM nous faisait entendre Marie Le Pen.
Je suis plus qu'inquiet. Les vraies renaissances vont se faire ailleurs mais de quel prix allons-nous payer le temps qui passe. Pour moi, si cela peut étonner car apparemment nous ne sommes pas occupés et l'impétrant n'a aucun passé ni titre de gloire que son rapt de tout, c'est 1940 : la table rase, les partis vomis, l'adulation du chef sur son pavois, une résistance qui va mettre un an à s'organiser. Mais Pétain a dit aussitôt aux thuriféraires et aux organisateurs de la propagande : les Français ne sont pas si bêtes.
Je considère les 57% d'abstentions comme la conscience et la résistance civique du pays. Sachant que sans doute le tiers est une abstention dite structurelle, cela en fait quand même le premier mouvement de France.
Cette obsession de continuer une loi El Komri qu'on eut voulu écrire, signer et appliquer soi-même en ministre de l'Ecoomie me paraît la clé de la démission et la marque de l'origine idéologique. Est-il sous l'emprise de ce vent de l'Histoire depuis vingt-cinq ans au moins, et se croyant nouveau et personnel, n'est-il pas simplement celui qui fera mieux et sans état d'âme ce à quoi FH consentait pas bribes et à reculons ?
Fraternellement, voeux de bonne journée.
[2]
- Le 26/06/2017 à 08:20,
Bertrand Fessard de
Foucault a écrit :
Chers amis,
tenez bon. Maintenez le nom du Parti
socialiste. Restez dans la
fidélité de cent cinquante ans d'efforts et de lutte.
C'est l'honneur et c'est
l'avenir. Sans doute, la réunification de toute la
gauche, l'examen du pourquoi
depuis vingt ans le Parti socialiste quoique censément
au pouvoir pendant dix
ans (Lionel Jospin, François Hollande) n'a pas
gouverné à gauche ? et du comment
gouverner à gauche dans une telle ambiance de
libéralisme, de financiarisation,
de dérèglementation et en fait de mépris de l'Etat et
de la personne humaine ?
sont difficiles. Nous pouvons y arriver, car c(est
cela qui est attendu et
espérer, même si les mots et l'organisation manquent
actuellement. Contre une
pseudo-révolution par le haut et un embrigadement très
concret des nouveaux
élus, dont beaucoup viennent du groupe socialiste de
2012, il y a une soif de
mise, au point, d'invention et de participation à la
base, encore plus chez
ceux qui n'étaient pas encartés dans le Parti
socialiste, que ceux qui y sont
encore.
Pouvez-vous me tenir au courant de
toute initiative collective
en ce sens.
Très chaleureusement et
fraternellement.
[3]
- Genèse XII 1 à 9 ; psaume XXXIII ; évangile selon
saint
Matthieu VII 1 à 5
dimanche 25 juin 2017
Aï el-Fitr - voeux pour mes chers amis mauritaniens musulmans
Comme chaque année pendant un tel mois dont mes compatriotes de
naissance chrétienne ont perdu la spiritualité et la pratique (notre
Carême préparant Pâques et la fête de la résurrection), je pense à vous
de tout mon coeur, mes chers compatriotes d'adoption.
Cette année tandis que vous êtes en fête, mes voeux vont à
chacun que nous nous connaissions bien, ou seulement d'échanges
courriels, et à votre pays qui m’est si cher depuis cinquante-deux ans.
Je partage vos inquiétudes : tant de thèmes
agités pour vous diviser, tant d'accaparement de vos richesses sans que
vraiment ni l'intérieur de la Mauritanie ne s'équipe assez, ni un
minimum de sécurité hospitalière et de qualité scolaire soit assurée. Et
il y a cet ajout à votre drapeau national : le sang vraiment versé, ce
sont les années de braise, pas - je le crois - les années de pénétration
française où les combats furent valeureux de part et d'autre mais bien
sanglants ce qu'il se passa durant la dictature militaire de qui nous
savons : 1987 à 1991 que de morts et haines et peurs raciales, et s'il y
a honte, c'est bien le fait de cette nouvelle dictature militaire qui va
se parjurer en proposant ce referendum du 15 Juillet. J'en suis
profondément triste.
Pour essayer de contribuer à votre mémoire nationale - car pour le plus
beau et pour le pire - elle est plus fondatrice que jamais, je cherche
un éditeur en Mauritanie, qui par étapes éditerai ce que j'ai
collationné ou écrit sur votre cher pays : mes chroniques anniversaires
historiques dans le Calame, les documents diplomatiques français
accessibles jusqu'en 1979-1980, les mémoires soutenus en 1974 devant la
Cour internationale de justice à propos du Sahara (Espagne, Mauritanie,
Maroc), des notes de combat ou des notes de présentation, des entretiens
avec le président Moktar Ould Daddah de 1965 à 2003 (avec notamment des
pré-mémoires que nous avons enregistrés à son arrivée en exil en 1979)
et avec beaucoup de ses coéquipiers, puis avec les premiers putschistes,
une très grosse chronologie des années 1895-1900 à aujourd'hui. Editeur
qui fasse donc collection et aussi qui pratique des prix accessibles
pour qui vit au pays.
En pièces jointes, je me suis permis de vous donner des textes sur ce
qui nous est commun : la prière, la paix, l'unité de Dieu et son
alliance avec nous, textes du pape François, souvent en arabe, ou
présentation en France de ce qui vous tient à coeur et âme. Et comme
déjà d'autres années, ma lecture personnelle du Coran, que je vais
reprendre où je l'ai quittée pour un moment trop long. Et aussi
l'évocation d'une conversation avec le Président Moktar Ould Daddah,
béni de Dieu et de toute personne de bonne foi et de bonne volonté. Et aussi ce qui est présenté de l’Islam en français.
Des nouvelles de chacun de vous, une appréciation personnelle de la
situation mauritanienne, et aussi de la situation française, moins
nouvelle qu'il n'est dit, mais quand même changée par rapport aux vingt
dernières années.
Tu les vois, inclinés, prosternés,
recherchant la grâce de Dieu et sa satisfaction.
On les reconnaît car on voit sur leurs fronts
les traces de leurs prosternations.
Voici la parabole qui les concerne dans la Tora
et la parabole qui les concerne dans l'Evangile :
ils sont semblables au grain qui fait sortir sa pousse,
puis il devient robuste, il grossit,
il se dresse sur sa tige.
Le semeur est saisi d'admiration
et les impies en sont courroucés.
Dieu a promis à ceux d'entre eux qui croient
et qui accomplissent des oeuvres bonnes,
un pardon et une récompense sans limites.
Sourate XLVIII (48) La victoire . verset 29
Je suis convaincu que nous devons prier ensemble, que tous les
croyants, musulmans, chrétiens, juifs et tous gens de bonne volonté
peuvent constituer une autorité morale changeant la politique et les
conditions de vie aussi bien dans les relations internationales que dans
chacun de nos pays, dont presque tous - y compris cette France que vous
aimez, comme j'aime la Mauritanie - sont à libérer socialement et
économiquement.
Voeux de très bonne fête en famille et dans la foi commune. Voeux que
la démocratie, un court instant restaurée, réessayée, quoique sous une
forme différente de celle de la période fondatrice (1957-1978), vienne à
naître et à durer enfin.
Je suis avec vous.
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