mardi 29 Septembre 2020
11 heures 25 + Même apparence du ciel et même silence qu’hier, vraiment bien dormi, mais Edith de nouveau la proie de son mal de tête récurrent. Grasse matinée jusqu’à maintenant. - Appel de Marguerite avant neuf heures : négative au Covid 19 ainsi qu’Alice, tir à l’arc ce soir, lui apporter son agenda oublié hier matin. Nous sommes soulagés, c’est l’appel téléphonique qui nous avait fait peur.
Les textes pour ce jour : je voyais venir, avec les nuées du ciel, comme un Fils d’homme ; il parvint jusqu’au Vieillard 1. Selon toutes apparences et selon aussi l’appellation, ce serait le Christ, et il lui fut donné domination, gloire et eroyauté… une royauté qui ne sera pas détruite. Voir dans l’Apocalypse de Jean s’il y a des renvois à cette vision et des similitudes. Le Christ s’appelle Lui-même le Fils de l’homme. L’article est défini. Reprend-Il Daniel ? Les Pères le relève-t-Il ainsi ? Le fond est certain. Il y a trône, jugement, multitude, service du Vieillard (le Père?) et le don de tout au Fils (comme un Fils d’homme). Le Christ donc n’est pas comme un Fils, Il est Fils. Nathanaël, les circonstances de sa vocation, par le truchement d’un autre, ce qui fut le cas de Pierre avant lui. Mais c’est le portrait qu’en donne le Christ qui est exceptionnel. Voici vraiment un Israëlite : il n’y a pas de ruse en lui. Déjà par opposition aux Juifs qui ne cesseront de traquer le Messie qu’ils étaient pourtant censés attendre. La franchise, la sincérité, la droiture. Nathanaël qui, selon saint Jean, est le premier des disciples en chronologie à faire profession de foi et totale : c’est toi, le Fils de Dieu ! C’est toi le roi d’Israël, est au départ un sceptique : de Nazareth peut-il sortir quelque chose de bon ? mais il se laisse entraîner par Philippe, lui-même à peine appelé 2. Cette réplique : Philippe-Nathanaël, de la dialectique André-Pierre, est un modèle de propagation de la Bonne Nouvelle, de personne à personne. Le sceau chrétien est bien l’acquiescement de Nathanaël à l’éloge de Jésus : Comment me connais-tu ? Ce qui aura un écho le soir de la scène quand le Christ répondra, précisément à Philippe : voici si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ! 3
Les intitulés de discours de Charles MICHEL, président du conseil européen, fonction aux prérogatives mal identifiées, sont étonnants, inconscients (ses propos des 9 et 28 Septembre devant des auditoires en Belgique, des institutions libres mais en attente d’Europe) au regard de son évidente bonne volonté européenne, d’ailleurs héréditaire : parler d’autonomie stratégique sans jamais évoquer puis mettre sur pied l’Europe de la défense, et d’une défense indépendante en matériel, en tous moyens, dotée du recours nucléaire, c’est nommer abusivement ce qui n’est pas. Certes, il mentionne notre ensemble unique de valeurs européennes, certes il rappelle la formule de Paul-Henri Spaak: "Il n'y a que deux types d'États en Europe: les petits… et ceux qui ne savent pas encore qu'ils le sont." Cela m'inspire une autre formule: l'Europe est grande, mais elle ne le sait pas encore, mais les deux axes de l’existence européenne ne sont ni nommé ni appelés : l’élection directe de la présidente ou président de l’Union à qui seraient dévolues, si demandé, les forces (précisément) stratégiques britannique et française, et un service universel, plurinational, garçons et filles, deux ans dont le premier militaire et le second en coopération, principalement en Europe de l’est, voire du sud et en Afrique subsaharienne. Aucun appel, aucun « agenda » pour réfléchir et nous préparer au redoublement présidentiel de TRUMP, ce que je pronostique, ou à l’avènement de BIDEN qui d’âge et de caractère ne sera que transitoire. Les deux candidats vont commencer la série de leurs trois duels télévisés, ils sont à égalité de scandale, l’affaire ukrainienne pour le fils BIDEN, l’abstention fiscale de TRUMP qui si elle est motivée montrerait qu’il ne gère pas si bien ses entreprises.
Les saints,
les anges, les modèles, les prédécesseurs, les
compagnons que l'Eglise honore et rappelle. Pas un
pays qui n'ait son ancêtre lointain ou récent en
chrétienté, en tout point aujourd'hui de notre
planète. Un premier millénaire où l'expansion
chrétienne équilibrait toutes les rives de la
Méditerranée jusqu'à une expansion contraire : celle
de l'Islam, réduisant au seul souvenir les Pères des
déserts égyptien, arabique, irakien, syrien et les
églises majeures et prolifiques du Maghreb; Le
Proche-Orient des origines chrétiennes... l'héroïsme
des églises d'Extrême-Orient, les racines évidemment
chrétiennes de la vieille Europe. Ces vies de saints,
les révoltes internes propres à l'Eglise, la
séparation orthodoxe, la Réforme sont autant de leçons
et d'appels à approfondir ce que nous croyons et
pratiquons pour l'avoir reçu, pas seulement
spirituellement, mais aussi intellectuellement, que
les intenses parentés que les chrétiens doivent se
reconnaître avec leurs frères juifs et leurs frères
musulmans. Il me semble que le proche avenir de
l'Eglise doit embrasser, pacifier et enrichir autant
les legs d'un passé où la foi était de géographie
différente, que ces parentés aujourd'hui parfois
abîmées par des terroristes se réclamant de l'Islam et
par un Etat au plus beau nom qui soit mais incapable
du bien commun palestinien multiracial,
multi-religieux.
1- Daniel VII 9 à 14 ; psaume CXXXVIII ; évangile selon saint Jean I 47 à 51
2- évangile selon saint Jean I 40 à 46
3- ibidem XIV 8 & 9
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