Dimanche 2 Février 2020
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heures 15 + Et parce qu’il a souffert jusqu’au bout
l’épreuve
de sa Passion, il est capable de porter secours à ceux qui
subissent
une épreuve 1.
Ouvrant mon clavier et reportant les lectures du jour,
voici
ce que Dieu me donne. Je vis des jours de douleur,
avec
l’éclairage chaleureux et les gestes et paroles de proximité
souvent intenses de notre fille. Ma chère femme souffre
comme une
damnée du départ de notre chère petite Lola, si active, si
présente, si gaie, si perspicace, et je suis sa quintaine.
Cette
épreuve, que nous vivons tout différemment des morts de nos
chiens
précédents quoique j’ai du en 2010 l’emmener aux urgences et
elle est restée hospitalisée, tant elle souffrait deux-trois
jours
avant Noël : trois chiens fusillés coup sur coup, met à nu
notre couple. Si nous nous en tirons, grâce de Dieu et force
sacramentelle de notre mariage, nous aurons une seconde ou
une
troisième étape, pleinement adulte dans notre vie ensemble.
Les
dépenses de vétérinaire opèrent de même sur nos comptes.
Purge
et vérité. Nuit coupée de plusieurs réveils, ceux de la
désespérance sur un fond me mettant à nu : ce combat que
j’ai
tant de peine à mener contre l’inertie, qui n’a jamais été
ma
nature et n’est certainement pas le fait de l’âge – bientôt
l’année ultime, marquée à la fondation du journal Tintin…
de 7 à 77 ans… - mais l’est bien des médicaments auxquels
je
dois une heureuse survie. Mais au prix de la fatigue,
parfois de
véritables assauts de ce que la science sait décrire mais
pas
vraiment approfondir en nature, et en causes, une fatigue
qui met à
bas, je la vis depuis des mois, après un paroxysme d’énergie
et
même un certain bonheur ; la défense et l’occupation de
notre presbytère. Test de ma remontée en selle, tentée
depuis des
mois, la quotidienneté de mon envoi à tant de nombreux
compagnons
(journal politique et personnel, lectio divina, des
photos et
des annexes de textes) et à quelques insignes sœurs
et
frères de communion. Puisse aujourd’hui, ce
matin-même, être la reprise. Ces semaines-ci,
accompagnement
du cardinal BARBARIN et aussi de Gabriel MATZNEFF, une
société qui
n’a plus de repère ni de discernement, ne pratique que la
chasse à
courre et un pays qui tolère sa déchéance : un Premier
ministre sans honneur, qui menant depuis un an, en nom de
tiers une
réforme décisive pour la vie quotidienne de tous les
Français, se
donne un point de chute et de fuite, le Hâvre dont il vient…
un
président de notre République, ignorant absolument du génie
et des
ressorts de celle-ci, absolument pas à sa place, ne sachant
pas
s’entourer, de BENALLA et DELEVOYE ce que manifestement la
composition ratée de son premier gouvernement, ne sachant
pas parler
parce que sans coeur, sans attention à autrui l’écoutant et
attendant (ses dialogues qui resteront dans notre histoire
nationale), qui a peur physiquement : Novembre-Décembre 2018
à
Paris, plus tard au Puy-en-Velay), une diplomatie a
vau-l’eau, le
péché historique de n’avoir pas empêché le Brexit par une
relance de l’Union européenne à la racine : la démocratie.
Pratique et même notion qu’au mieux il ignore et plus
probablement
qu’il méprise : les leurres du « grand débat
national », de la convention citoyenne pour le climat. On ne
compte plus, mais on – je souffre. Evidemment l’incapacité
d’un
travail bien fait et d’une communication faisant
participation,
adhésion, imagination : l’affaire des retraites.
Dieu
de compassion, sachant de Lui-même nos souffrances et nos
limites :
Son incarnation, dans notre chair, dans notre histoire et
qui a aussitôt ses témoins. Car
mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des
peuples :
lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton
peuple
Israël.
Ce qui m’est personnellement révélé du point de ma vie, en
même
temps que – je le sais et je le sens – toutes forces vont
m’être
données, ces rangements et réorganisations pratiques
(maison et
horticulture), ces échéances à préparer paisiblement mais
à
fond, et enfin l’entrée en édition par un livre auquel je
tiens,
que je porte depuis plusieurs années, qui soit joie et
honneur pour
ma fratrie, dette honorée envers mes si chers parents.
Et
des suites que je ne sais pas : être utile par mes écrits,
COUVE de URVILLE, la Mauritanie, l’Abbé PIERRE, cette
ambassade
qu’il me fut donné d’ouvrir et dont je dois faire tout
connaître
car la révision de nos outils diplomatiques et de notre
apport au
monde y est vécue et résumée. L’Esprit Saint, acteur
majeur de
notre existence quotidienne et de la survie de la divine
Création
(la prise de conscience de nos jeunesses, Greta THUNBERG,
la parcours
de convictions de notre fille…) L’Esprit
Saint était sur lui. Il avait reçu de l’Esprit Saint
l’annonce
qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir le Christ, le
Messie
du Seigneur. Sous l’action de l’Esprit Saint, Syméon vint
au
temple…
Destinée de tous, celle de la Vierge Marie : ton
âme sera traversée d’un glaive…
et Paul donne le gage que je viens de recevoir : parce
qu’Il a souffert jusqu’au bout l’épreuve de sa Passion, Il est
capable de porter secours à ceux qui subissent une épreuve.
Posé la médaille miraculeuse de la
rue du Bac, presque sur la langue de notre Lola. Ma femme
aimée,
maintenant avait du entrouvrir la porte de notre chambre, mais
l’exhalaison du petit corps que nous mettrons sans doute cet
après-midi en terre, m’est, quant à moi, agréable : une odeur
d'encens.
1- Malachie III 1 à 4 ; lettre aux Hébreux II 14 à 18 ;
évangile selon saint Luc II 22 à 40
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