09 heures 20 + Sommeil toujours en une traite
de seulement cinq heures, puis des petits bouts ensuite.
Rêvé de Hugues et Sylvie, nous sommes au pied d’une
montagne, un parcours touristique, moment chaleureux,
naturel, mais je m’éveille dans un bilan mental
désastreux, plus de forces physiques, je marche
lentement et essoufflé, plus d’équilibre (notre cher
escalier mais presque en toutes circonstances et en tous
lieux), inertie qui n’est pas paresse, mais incapacité
d’écrire, seulement ce journal, diagnostic médical :
aucun remède à ma fatigue. Une fin de vie écroulée,
alors que j’y ai tant à faire pour la mise finale, alors
que j’ai tant à vivre et découvrir avec ma chère femme
et notre précieux et si gratifiant trésor de fille. Et
pourtant… expérience intense du commandement et de
l’honneur de vivre (Professeur DEBRE, père de Michel…),
expérience de la grâce et de l’accompagnement. Qui sont
là. Je me suis dégagé de ma chronique mauritanienne pour
encore quinze jours. Evidence et urgence : reprise de ce
journal et chaque jour l’avoir envoyé pour la veille ou
l’aurore (signe de vie et de capacité encore), recours
pour annulation de la convention tendant entre clergé et
mairie à faire oublier le principal qui reste le vol du
presbytère (lieu et mémoire séculaires de notre
paroisse) dont le bail court jusqu’en 2024, enfin le
contentieux avec le LCL lourd d’une somme que je ne sais
pas mais qui excès de nos moyens. Idéalement, avoir
réalisé tout cela d’ici le vendredi 21, vers seize
heures, retour de notre fille d’Amérique.A la réflexion,
de livre mûr et décidé, mon autobiographie rapporté à
mes très chers père et mère, et à notre trio familial de
maintenant. Un roman du discernement et de la pente
morbide doit attendre. Leur fils, reconnaissance,
identifications et sans doute mémoire familiale pour
ma fratrie : démarrage sans doute à Val-Thorens, le
LCL à boucler en dialogue avec notre avocat avant de
rouler vers les Alpes. Et avec l’Harmattan, conclure l’édition en
volumes tout prêts de mes travaux mauritaniens : autre
dette de reconnaissance et surtout utilité nationale
pour mon cher pays de continuité et d’affection, la
Mauritanie et son saint fondateur, Moktar Ould DADDAH.
Et voici l’accueil de ma machine et le signe…
à deux heures cette nuit, deux heures françaises,
réception du premier message de Portland. Le vol, une
église voisine des hôtes ou un bar ??? et une série de
portraits de groupe : donc Carmen et son jeune frère,
américains émigrés du Mexique, charme et disponibilité
de ces visages. Et Carla, la nouvelle amie de cette
rentrée 2019/2020. Présence de notre fille jusqu’à ma
tombe et en toutes circonstances. Lui laisser un
souvenir rayonnant et aimant, digne, celui d’un
transmetteur de foi, de convictions, de bonheur à
contempler tout, et d’abord elle.
09 heures 51 + Prier donc… dominante des
textes de ces trois jours : souveraineté universelle de
Dieu, compassion pour nous de Son Christ, prière de
toute être humain quelle que soit sa position ainsi la
mienne… celle de Salomon est d’essence « espérante » :
c’est la demande du discernement au lieu du péché
originel, celui d’Eve. Juger selon soi-même,
c’est-à-dire selon les apparences. Oubli fondamental et
destructeur de notre Dieu, Créateur et miséricordieux.
Prière donc de Salomon, ce qu’il ressent de lui-même
selon la situation qui lui est donnée, ce qu’il demande
comme issue : c’est
toi qui m’as fait roi, moi, ton serviteur, à la place de
David, mon père (et non ce dernier par
lui-même et selon l’hérédité). Or, je suis un tout jeune
homme, ne sachant comment se comporter… Donne à ton
serviteur un coeur attentif pur qu’il sache gouverner
ton peuple et discerner le bien et le mal. Réponse… je
fais ce que tu as demandé, je te donne un coeur
intelligent et sage… je te donne même ce que tu n’as pas
demandé 1. Vie
quotidienne, de chaque jour, prière du matin et grâces,
bilan du soir : de
tout mon coeur, je te cherche, garde-moi de fuir tes
volontés. Dans mon coeur, je conserve tes promesses,
pour ne pas faillir envers toi. Et Dieu avec
nous… en
débarquant, Jésus vit une grande foule. Il fut saisi de
compassion envers eux, parce qu’ils étaient comme des
brebis sans berger. Alors, il se mit à les enseigner
longuement.
Nos éphémérides devenus classiques, le samedi
des gilets jaunes : LALLEMAND, le préfet de police
depuis la vandalisation de l’Arc de Triomphe (déshonneur
d’un gouvernement qui ne sait pas prévoir, qui ne sait
pas organiser, qui ne sait pas commander, qui distribue
de l’argent à ceux qu’il supplie de le protéger… quelle
régression de notre République sous l’égide d’EM)
interdit toute manifestation à Paris. Et la bataille
parlementaire sans aucun sens, notamment démocratique
puis que le vote est forcé sur un texte déjà si rapiécé
et usé par une année d’incohérence gouvernementale, et
dont l’issue décourage toute intelligence : le à quoi
bon ? aujourd’hui marié avec la haine qui monte. Ce qui
est oublié (cf. Media Part et ses bulletins sectoriels
quotidiens, soulignés par resistons.org) : c’est la répression
des lycéens hostiles à une réforme du bac. les prenant
à l’improviste, des classes entières (le lycée Paul
Valéry, au nom emblématique s’il en est de
l’intelligence française). C’est ce que devient
l’image de notre pays : pour la troisième fois, le
Parlement européen condamne les violences policières.
Celles-ci tiennent à l’actuel ministre de l’Intérieur
et aux si mauvais commandements, les deux modèles
français, PAPON et Charonne, les corps flottant sur la
Seine, GRIMAUD en Mai 1968 au porte-voix sur les
barricades boulevard Saint-Germain (chance et honneur
de nos conversations l’année de sa mort). Et puis
notre haut personnel politique : va-t-on vers un
jugement et une sanction à propos de la liaison
SARKOZY-KHADAFI, génératrice de la guerre du Sahel, du
partage de la Libye par deux ennemis de l’Europe
(POUTINE et ERDOGAN) ? Et très bientôt, les époux
FILLON. Quand EM, il y a un mois, fait publier les
avantages en finances et en nature réservés aux
anciens présidents de la République en plus de leur
siège de droit à notre Conseil constitutionnel, et
pour un temps aux anciens Premiers ministres, ce que
je juge pas seulement légitime mais nécessaire… il y
renonce… il
est supérieur à tout cela, se place pour les faire
abolir en révision constitutionnelle (son programme
devant le Congrès du Parlement en ouverture de son
quinquennat).
Les deux
prochaines élections peuvent décider
l’élection présidentielle et déjà changer toute
l’ambiance du quinquennat, en gageant qu’il n’aura pas
de suite. Ambiance déjà marquée par le manque du
discernement des personnes par EM, par la révolte des
gilets jaunes et la permanence des manifestations
contre la « réforme » des retraites, malgré les
fluctuations statistiques. Si Benjamin GRIVEAUX, à
titre personnel mais pour toute la République en marche perd l’élection
parisienne, le revers est celui de la « majorité » et
une candidate à l’Elysée apparaît : HIDALGO pour le PS
et Rachida DATI pour les Républicains. Les sénatoriales vont
décider du maintien ou pas de Gérard LARCHER à la
présidence du Sénat : lui, comme BAROIN, sont des
candidats à l’Elysée crédible. EM ne rattrapera jamais
d’avoir préféré aller en protocole visiter le roi des
Belges au lieu d’honorer le congrès des maires de
France, et cela à l’ouverture de la révolte des
« gilets jaunes ».
12 heures 06 + Mon
admirable femme, au téléphone avec Bernard, le point
des tractations pour la succession : sa précision et
son calme.
14 heures
27 + Démission de Didier GAILHAGUET : double ultimatum, la
ministre des Sports, elle-même connaisseuse des
systèmes et complaisances, demandant depuis cinq jours
sa démission avec menace de retirer l’agrément à la
Fédération, et le président d’Angers, BOYER-GIBAUD, appelant ses homologues
au grand ménage. Restent la remise en marche de cette
fédération et nos magnifiques résultats depuis des
années. - Documentaire et portrait sur les femmes
battues, prenant longtemps leur bourreau pour un
amoureux total. Leçon, le respect et l’estime mutuels
en couple, car il y a des femmes, pas tant assassins
que réductrice de leur époux… Dans les deux cas,
parabole de notre vie publique : l’emprise d’EM
rendant malade notre démocratie. Le conjugal, champ par
excellence d’accomplissement de la vie. Pas tant
l’amour de sentiments, de protestations que la
compréhension de l’autre, de ses ressorts et de ses
attentes, de ce que je suis pour elle : empêchement ?
partenaire et équipier ? Pas tant ce que l’un, l’autre
voient et ressentent de l’autre, désir, beauté,
habitude, espérance, bonheur à chaque signe,
vulnérabilité à chaque mot, être intensément pour
l’autre ce que nous soyons tant qu’il/elle soit pour
nous/moi. Et la fin de course, éperdus, épuisés.
L’étreinte/course sexuelle en est la forte image,
inépuisable sens. Aide.
1- 1er Rois III 4 à 13 passim ;
psaume CXIX ; évangile selon saint Marc VI 30 à 34
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