lundi 30 novembre 2020
dimanche 29 novembre 2020
samedi 28 novembre 2020
vendredi 27 novembre 2020
jeudi 26 novembre 2020
mercredi 25 novembre 2020
mardi 24 novembre 2020
Car Il vient - textes pour aujourd'hui
mardi 24 Novembre 2020
10 heures
47 + Eveil autour de
cinq heures ; mal dormi, ventre gonflé, mal
aux dents mais supportable. Jour indécis, reliefs
gris dans le ciel immobile. Mon aimée dort encore.
Lutte à mener quotidiennement contre la paresse,
la fatigue, la dispersion, et que j’abandonne sans
le vouloir, comme hier : je n’ai pas même tenu ce
journal ni vraiment lu les textes du jour,
pourtant apaisés après l’horreur et la contrainte
de ces prophéties du jugement dernier et des mises
à part. – Aujourd’hui, la faucille aiguisée et ce qui semblait un Fils d’homme (indétermination déjà
dans
l’apocalypse de Daniel). Moisson et vendange, mais
d’une façon terrible
et indiscriminée, inhumaine : celui qui siégeait sur la nuée jeta la
faucille sur la terre et la terre fut moissonnée…
l’ange alors, jeta la faucille sur la terre, il
vendangea la vigne de la vigne et jeta la vendange
dans la cuve immense de la fureur de Dieu… 1Moisson
et vendange, le pain et le vin, corps et sang du
Christ. L’affichage est clair, toujours les temps
derniers : le Seigneur vient pour juger la terre,
mais ce ne
sont plus l’horreur ni le châtiment. Joie au ciel ! Exulte la terre Les masses
de la mer mugissent, la campagne tout entière est
en fête. Les arbres dansent de joie devant la face
du Seigneur, car il vient… Il jugera le monde avec
justice, et les peuples selon sa vérité. Regard et jugement de
Jésus, selon les textes d’hier, la petite vieille
et ses deux piécettes, sa foi. Aujourd’hui, plus
personne que la prophétie de la destruction du
Temple : l’ultime. Ce que vous contemplez, des jours
viendront où il n’en restera pas pierre sur
pierre : tout sera détruit. Loin de s’affoler,
les disciples ne posent que la question de date,
et le Christ répond par la prophétie de ce qui
précédera cette date : des phénomènes effrayants surviendront et
de grands signes venus du ciel.
L’actualité : les libertés publiques, test quotidien de la démocratie. L’autre, ressenti par DG dès la guerre, est la participation de tous à la décision sur ce qui les concerne Le vœu des Chinois clairement exprimé quand ils peuvent encore respirer, et l’absence de jugement et de structures intimes de qui nous préside, et nous a lancés depuis quelques semaines dans les plus hasardeuses manipulations et créations de textes, c’est bien la démocratie contestée à Hong Kong et en question dans ce qui se débat au Parlement : les libertés publiques et de toutes expressions, celles-là même contestées par l’ennemi aisément désigné, « l’islamisme radical ». La Chine, version Hong Kong, a ses héros : un prix Nobel de la paix mort quasiment en captivité et un militant Joshua WONG qui a commencé sa critique et l’expression de ses vœux, aussi jeune que Greta THUNBERG (que tente de caracicaturer inopportunément Marc LAMBRON dans son dernier livre). Les projets de loi en cours d’adoption sur le « séparatisme » et sur la « sécurité globale », les manifestations dans la « rue » : 10.000 à Paris, guère commentées. De même que dès son entrée en fonctions, EM s’est attaqué à notre système de conventions collectives en lui substituant le referendum d’entreprise, forcément à la discrétion d’un patronat garantissant (pour un temps) l’emploi contre l’acceptation d’une diminution des salaires et l’engagement de ne plus tenter de grèves, de même DARMANIN, en son nom, attaque la loi de 1881 sur la liberté d’expression. Nos partenaires européens ne s’y trompent et s’inquiètent. Bien entendu, ces législations d’exception n’empêcheront pas un terrorisme de moins en moins organisé et donc saisissable. En réalité, c’est notre système politique pratiquement verrouillé chaque cinq ans. Le retour à la démocratie et la fin d’une omnipotence présidentielle passe par le rétablissement du septennat, la non-coïncidence des mandats du Président de la République et de l’Assemblée nationale, ainsi que par une novation : l’inscription dans la Constitution des matières qui ne pourront plus être légiférées que par referendum. Ainsi, les libertés publiques.
En s’adressant à nous ce soir, comme annoncé depuis trop longtemps, le Président sort de son rôle et n’exerce pas le sien : il en a rarement eu conscience depuis son entrée à l’Elysée. S’il ne s’agit que de confinement et de sortir de l’étreinte de la Covid, pourtant si commode en économie d’entreprise (les licenciements chez Renault puis chez Danone, chez nous pour leur plus grande part) et en maintien de l’ordre dans les rues, le ministre des Solidarités et de la Santé aurait du être tout désigné, quitte à inaugurer un jeu de scène (que j’ai recommandé déjà à plusieurs de nos mentors quinquennaux) : le ministre compétent parle, mais en fond de scène le président de la République et le Premier ministre qui peuvent ajouter un mot. S’il s’agit à l’improviste de défendre les projets de loi dont l’étranger démocrate s’inquiète plus que nous, alors le chef de l’État contrevient à la démocratie parlementaire : le débat n’est pas clos, la première lecture au Palais-Bourbon doit être soumise au Sénat. La force… les sans-abris place de la République hier soir, et le cas, si peu humain, qui a été fait d’eux.
20 heures à 20 heures 25 (comme indiqué, maladroitement, dès l’ouverture) + Allocution d’Emmanuel MACRON. Maintien de la préférence pour u contre-plaqué blanc-ivoire, les seuls couleurs sont à gauche de l’écran les drapeaux français et européen. Texte lu qui donne du vague au regard, pas du tout adressé aux spectateurs, ce qui supposerait les yeux fixé sur le rond de la camera. Pas de gestes ou presque, seulement des mains, symétriques, et au ras de la table. L’espace n’est pas occupé, il n’est pas chaleureux. Les anciennes façons : avec un fond des bibliothèques ou des bureaux à l’Elysée, étaient chaleureuses. Référence aux discours précédents, rituel fréquemment repris des remerciements. Trois étapes, très caractérisés : le texte présidentiel passe en bas de l’écran et à droite sont schématisés en dispositif, dates, horaires, thèmes les dires présidentiels. Ce qui en ressort c’est qu’EM veut être absolument associé à la vie et à la gestion de cette crise sans précédent de mémoire humaine en France. Insistance sur l’efficacité du collectif, de « l’esprit de responsabilité », mais à peine une évocation de ce que la pandémie entame ou apporte au pays : la conscience de sa solidarité certes, mais sur la relation humaine ? Chiffres pour les compensations de pertes de chiffre d’affaires à raison des fermetures décrétées par le gouvernement : cela ne convaincra pas, un simple schéma de la consommation et de l’affectation déjà des crédits ouverts par ce plan de 100 milliards, serait plus parlant. C’est la manière déjà inaugurée du « traitement » de la « crise des gilets jaunes », le chiffre des aides… Les sports d’hiver sont perdants, les fêtes de fin d’année à la portion congrue, les Français sont traités en demandeurs, un peu puérils, même si « l’esprit de responsabilité » est autant salué que requis. Cette manière peut-elle continuer ? Discours d’un commissaire de police sur les permis de circuler, sur l’ouverture des commerces, pas celui d’un chef d’Etat
Juste avant, selon Quotidien, les événements d’hier soir de la place de la République à la rue Beaubourg. La préfecture de police et la mairie de Paris se « renvoient l’ascenseur » pour l’hébergement des immigrants. Le cas était d’école hier comme il a du l’être le 1er Septembre devant l’Hôtel-de-Ville. Cinq cent tentes montées autour de la statue emblématique, des polices de banlieues, avec consigne de ne pas frapper, mais c’est l’évacuation et l’endommagement des tentes, dont le prix chez Décathlon est crié (30 euros). Ceux qui sont venus aider, soutenir, protester sont jeunes : c’est le scandale qui est dénoncé, car rien n’est prévu pour la suite de la nuit. L’un des commissaires divisionnaires commandant les forces ainsi appelées n’en a aucune idée et semble même, de physionomie, du côté de ceux qu’il a faire évacuer.
Etats-Unis : TRUMP consent à ce qu’organise la transition d’une administration à l’autre. Joe BIDEN continue de se caractériser : dès le premier soir de certitudes, ce furent deux indications. L’ambassade américaine en Israël restera à Jérusalem, les Etats-Unis vont réintégrer l’accord de Paris sur le climat, mais ce soir est nommé en charge de l’énergie, un avocat déclaré des ressources fossiles. C’est de la vice-présidente Kamala HARRIS que j’attends le tournant dont l’Amérique et l’Europe, par voie de conséquence et surtout du fait d’une intimité à renouveler, ont une urgente et évidente nécessité.
La Chine qui résiste, bien des pays qui cherchent à se débarrasser de leur dictature, ont des héros. Mai 1968 a eu ses visages et ses gestes, même les « gilets jaunes » en ont donné aux libertés publiques. Mais maintenant ? qui ? singulier ou pluriel ? tandis que la France semble s’oublier de figure, et puis aucune discipline, aucune cohésion face à la pandémie ne remplaceront une demande collective et forte de participation politique. Celle-ci est d’ailleurs seule de nature à harmoniser et faire se répondre les unes aux autres nos spécificités et diversités de tant de sortes, et qui sont notre vie, de chaque jour, notre humus.
1- Apocalypse de saint Jean XIV 14 à 19 ; psaume XCVI ; évangile selon saint Luc XXI 5 à 11
lundi 23 novembre 2020
dimanche 22 novembre 2020
samedi 21 novembre 2020
vendredi 20 novembre 2020
jeudi 19 novembre 2020
mercredi 18 novembre 2020
mardi 17 novembre 2020
lundi 16 novembre 2020
dimanche 15 novembre 2020
samedi 14 novembre 2020
le Fils de l'homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? - textes pour ce jour
Samedi 14 Novembre 2020
Depuis mon retour de cinq mois d'hospitalisation, clarté de la pensée et de l'analyse que me donnent une forme de culture politique depuis soixante ans, mais fatigue récurrente, souvent installée, des courriels donnant plusieurs jours de journal et ma lecture quotidienne des textes de la messe catholique sont restés en attente de leur mise au net. Sans doute, et rétrospectivement si ce n'est pas vous lasser, je vous les donnerai aussi : genèse des réflexions de maintenant.
C'est un appel au partage,
car notre temps attendent des prises de conscience aussi
précises que sereine. Notre pays et notre Vieux Monde,
l'Eglise en France en ont besoin.
16 heures 37 + Temps gris et à la pluie, sauf une magnifique, mais éphémère brillance d’un soleil solitaire en milieu de matinée. Pauvreté qui s’installe de ma santé, je l’oublie. Le mal à une dent, chronique chaque soir s’éveille bien plus tôt maintenant. Marguerite au travail, sans m’en dire objet ni sujet, répliques vives (et sans doute méritées) à mes interrogations. Edith en cours personnel au-delà d’Arzal et Herbignac, courses ensuite à l’Aldi du retour.
La vieillesse est un naufrage, diagnostic de DG, pensant à PETAIN, que je crois pourtant avoir été lucide aux heures de décision et de responsabilité jusqu’à l’île d’Yeu, ou à lui-même au mode éventuel ? Ce que je vis est tout autre. Il y a une dizaine d’années, j’ai ressenti le début de la vieillesse, si c’était déjà cela, comme une libération, la fin de la chasse ? ni en amour, ni en exercice professionnel, il n’y a plus de compétition, ni même de risques de s’égarer. Je m’étais vraiment et depuis longtemps trouvé, heureux de ma cohérence et de ma continuité, heureux désormais d’être aimé puissance 2 (ma femme et notre fille) et les honorer était devenu mon vrai défi. J’ai « découvert » mon âge et la projection de la suite, pendant mon hospitalisation. Maintenant, nettement, j’écris et vis que la vieillesse est un défi, et j’ai intitulé : escalade, ce 402ème fascicule de mon journal, version numérisée (ouverte avec mon premier ordinateur au début de 1992,exactement : Karlovy-Vary, Vendredi Saint 17 Avril 1992. - Minuit vingt-cinq ) en itinérance avec ma chère mère en Tchécoslovaquie, mes premiers essais avaient été une succession de « pertes de données ». Un défi. Ni la santé, ni la volonté, ni l’urgence ne suffisent. Je le vis depuis mon retour à nos aîtres et lieux, le 20 Juillet dernier. Il y faut la grâce : elle ne me fera pas défaut.
17 heures 09 + Promenade envisagée et qui ne peut être que courte en temps et surtout en distance… l’air pour moi, l’espace à courir pour Lupa : reportée, pour cause de pluie vive.
Lectio divina, déjà « faite » à mon réveil. Fonctionnement de l’Église naissante : le nerf de la guerre pour les missionnaires et évangélisateurs. C’est pour son nom qu’ils se sont mis en route sans rien recevoir des païens. Nous devons donc apporter notre soutien à de tels hommes pour être des collaborateurs de la vérité. 1 L’homme de bien a pitié, il partage ; il mène ses affaires avec droiture. La parabole du juge qui ne craignait pas Dieu et ne respectait pas les hommes. Il donne satisfaction à la pauvre veuve, enfin, rien que pour en être débarrassé. Et Dieu ne ferait pas justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit ? Les fait-il attendre ? Gen… Ousmane… leur drame respectif, mon impuissance, que la prière pour leur secours. La leçon est autre, elle sous-tend chacun des miracles accomplis par le Sauveur, elle est l‘attente de Dieu vis-à-vis de nous et « jouant Sa dernière carte » par l’Incarnation et la Passion de Son Fils : le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ?
Ces dix jours… depuis le résultat de l’élection présidentielle américaine, acquis le vendredi 6 jusqu’à cet après-midi, tranquilles, ensemble à regarder et vivre comme chaque samedi : « samedid’en rire ». Hymne à la France, c’est-à-dire à son esprit. Etapes entretemps, celles de la pensée, celles de souhaitables prises de conscience plus que d’événements répondant aux interrogations, aux fausses routes de ces temps-ci, les actualités.
17 heures 39 + Tenté de sortir… renvoyé à ma base par la reprise de la pluie. Pénombre, un pied dans une gamelle-pot-de-chambre, je suis tombé à l’orée de la cuisine et du passage vers nos chambres : heureusement pas sur de la vaisselle apportée et pas rangée par ma précieuse et si différente moitié. Et pas trop de mal pour me relever.
Plusieurs
films, fiction ou collection de films, de moments,
événements, discours et entretiens : de GAULLE, cinquante
ans après sa mort. Célébration sans contagion à l’étranger, notamment en
Allemagne, tandis
qu’à un jour près, c’est à côté de nous, surtout la mémoire de la
nuit de cristal, elle-même
coincidant avec le quinzième anniversaire de la
tentative de putsch à Munich d’HITLER accompagné de
LUDENDORFF (l’assassinat par un éponyme de GREESPAN,
allemand juif d’origine polonaise, mais dont le nom
s’orthographiait de façon alors plus complexe : Herschel
GRYNSZPAN). Mémoire que nous ne nous sommes pas
mentionnés, alors que les années 1930 pour toujours
marquent une tolérance européenne de la montée du
nazisme et de son projet de génocide, qui n’est pas loin
d’une complicité passive… De GAULLE, un de nos plus
grands héros nationaux, et historiquement le plus
proche : il a empêché notre mort. Mais cette semaine n’a
pas dit l’essentiel de son apport : il fut mondial et mondialisant
comme sans doute (sauf TROTSKI) presque personne au XXème
siècle : l’interaction des grands mouvements historiques,
l’interaction des décisions. Son talent, son apport
décisif et vital pour nous, fut de les indiquer et aussi,
pour ce qui nous concerner, de prendre des décisions,
moyennant mûrissements (l’Algérie, l’Alliance atlantique)
et avec de grands échecs : l’émancipation du Canada
français..., la participation, quoique celle-ci, ne se
fondant donc pas presque anecdotiquement sur un
reclassement du Sénat et des régions, s’est
spectaculairement placée au coeur de nos fonctionnements
constitutionnels et nationaux, par sa démission selon le
résultat négatif du referendum du 27 Avril 1969. Cette
leçon est plus actuelle que jamais mais elle est ardemment
refusée par tous les personnels au pouvoir et les
présidents de notre République depuis 2005 : la peur du jugement du
verdict, au lieu de comprendre que le politique ne fonde
rien si un consensus ne s’élabore et ne se constate. Le civisme, dans les
disciplines de confinement, malgré des erreurs pratiques
(par manque d’écoute et par précipitation des dirigeants)
qu’endurent injustement les commerces de proximité et les
librairies, montrent où est la raison. Les « gilets jaunes » et
beaucoup veulent la sanction de l’autorité présidentielle
et réclament, sur des questions générales, l’initiative
populaire ou citoyenne pour mettre une affaire à la
décision de tous. Ces documentaires 2
(DG admirablement interprété par Samuel LABARTHE … ) ne
disent pas nettement combien la perception du monde, la
conviction de ce qu’est et peut notre pays, et l’éthique
exceptionnelle de l’homme du « 18-Juin » ont appelé autour
de lui des collaborateurs remarquables, suscité des
vocations pour le service public et la pleine capacité de
l’État. L’aventure n‘a pas été que d’un homme, et elle a
été fondation. La réflexion va-t-elle s’approfondir ? Les
personnages politiques, le gouvernement en place (très
pâle sauf des femmes telles que Elisabeth BORNE et
Roselyne BACHELOT) et le président lui-même sont obnubilés
par deux sujets qui les apeurent et qu’ils ne maîtrisent
pas. Les attentats, et, par extension, le terrorisme se
réclamant abusivement de l’Islam d’une part et la crise
sanitaire d’autre part. Ce ne sont ni des textes
répressifs, ne donnant de latitude qu’aux forces et
responsables de sécurité, ni des effectifs déployés de
façon voyante qui éradiqueront quoi que ce soit. En
revanche, nous devons prendre acte de la cohésion de
l’ensemble des Français quelles que soient leurs idées,
leur foi, leurs convictions religieuses : cette évidence
énorme et historique est notre vraie dette envers nos
martyrs. L’Islam de France est français et citoyen, le
recteur BOUBAKEUR, Mohamed MESSAOUI... Entrer dans le système de
pensée de certains, surtout à droite, les expulsions, les
frontières à l’ancienne manière soviétique, voire une
shoah pour les musulmans, serait une atteinte à l’âme de
notre pays. La solidarité et la cohésion entre
Etats-membres de l’Union, une réorganisation de « l’espace
Schengen », comme un semblant de concertation mardi
dernier y a appelé quand notre président et l’encore plus
jeune chancelier autrichien, doivent se chercher dans
l’imbrication des « services », et pour ne pas tomber dans
les dystopies d’HUXLEY et d’ORWELL, il faudrait une
concertation des législations qui contraignent à
l’ouverture Pologne et Hongrie et obligent les
gouvernement d’Europe de l’Ouest à encore plus de
vigilance et de bonne foi démocratiques. Sécurité et
liberté vont ensemble, l’ambiance anti-terroriste, c’est
la culture de liberté. Une culture de maintien de soi-même
par chacun, personnellement et selon ses champs de vie
collective. Evitons tous ces termes de communauté : bien
commun soit ! Mais enfermement contre l’extérieur, non. La
protection et la vie sont en plein air. Les expulsions… il
n’y a pas, en droit français, de double nationalité :
François HOLLANDE tomba là-dessus vis-à-vis de Christiane
TAUBIRA (méritant le Panthéon, autant sinon plus que
Simone VEIL). Et les étrangers, en règle ou pas, les
sortants de prison, leur pays d’origine respective ne les
voudront pas en retour : l’expérience de Gérald DARMANIN en Tunisie,
la semaine dernière, l’a montré. Nous devons faire avec
celles et ceux qui sont déjà là, comprendre que le flux ne
s’arrêtera pas et accepter pour le meilleur la perspective
qui a déjà commencé de se réaliser, et que ont constater
les sous-titres nommant à la télévision intervenants,
personnalités, médecins, commentateurs : les noms seuls
disent des différences généalogiques, tandis que
l’expression, la langue, la tournure d’esprit sont
parfaitement nôtres, quelles que soient nos anciennetés.
Le métissage se fait, et il est tel que nous avons les
moyens de résorber les « quartiers », les « zones de
non-droit ». Les
textes pénaux sont suffisants en matière de violences
policières comme en celles de tentatives d’assassinat ou
d’agression sur les personnes chargées du maintien de
notre ordre public. Dystopies à propos desquelles il faudrait nous
concerter entre Européens, au moins : les droits de
l’homme, les libertés fondamentales en Chine et en Russie
et dans leurs zones de puissance respectives, ruinent ,
dans les esprits, la paix mondiale. Le « groupe de
Shangaï » vient de se réunir, ses textes fondateurs il y a
vingt ans, mentionnent l’engagement des Etats membres pour
la démocratie ! Raison forte pour que, quant à nous, nous
soyons exemplaires en pratique et en législations : loi
sur le séparatisme, loi sur la sécurité globale… nous
déshonoreraient et nous interdiront de donner des leçons
aux dictatures si nous entrions si peu que ce soit dans
leurs modes de pensée. Nos défenseurs de droits, Jacques TOUBON et
maintenant sa successeure nous ont mis en garde. Reporter
de quelques mois les prochaines élections départementales
et régionales est également pécheur ; des dispositions
techniques peuvent être trouvées pour sécuriser opérations
de vote et campagnes politiques. La pandémie n’a pas ses
dates, l’élection présidentielle deviendrait passible,
elle aussi, de ces reports ? Toutes les dictatures ont
pour motif avoué : la sécurité, le bien commun, etc. c’est
un devoir de maturité et d’ingéniosité pour nos dirigeants
de maintenir cap et voilures, de toujours, au moins soixante
ans largement accomplis, même et
surtout par gros
temps. Nos capacités hospitalières, les dévouements mais
aussi des décennies de réduction des crédits, de numerus
clausus en médecine, et aujourd'hui les évidences autant
financières que nationalistes dans la course au vaccin :
les bourses irrationnelles de foi puis de dubitation d'un
jour à l'autre... et la prédiction que les dérèglements de
notre planète, par notre faute, vont sans doute générer
des pandémies nouvelles, et de plus en plus fréquemment.
L’élection présidentielle américaine a été suivie comme sans doute jamais auparavant. L’abstention, qui était la norme et qui était majoritaire, a considérablement diminué, la plus basse costatée depuis 1900, alors que la démographie a changé du tout au tout, et alors que chez nous en 2017 et depuis… Le système, qui ne pourra sans doute pas s’amodier, permet que le nombre de voix directement obtenues ne commande pas le résultat final et l’obtention du pouvoir. KENNEDY aussi fut élu de justesse. Le comportement de TRUMP met mieux en évidence le langage et la prétention de ses quatre ans à la Maison Blanche, précisément le langage des dystopies : empêcher toute perception de la réalité. La leçon n’est pas, pour nous, politique, elle est une meilleure connaissance de ce grand partenaire outre-Atlantique qui a besoin d’un vrai vis-à-vis européen. C’est quand même une fédération multi-ethnique, en chacune de ses cinquante composantes, et elle est capable de consensus. Nous ne le sommes pas : nous venons d’admettre une très importante sécession (la Grande-Bretagne) et nous ne savons pas encore établir une norme européenne pour les minima sociaux, pour les libertés publiques, pour une démocratie sincère et participative. Nous n’avons toujours pas une défense commune, ni conventionnelle, ni nucléaire, ni cybernétique. Nous n’avons pas une expression incarnée et visible. L’échange entre Emmanuel MACRON et Joe BIDEN me semble exemplaire. Le président français a énoncé de thèmes de travail ensemble, un duo, un brio.. Le président américain élu a répondu : Alliance Atlantique et Union européenne. Pas des mises en valeur et des initiatives personnelles, mais une réflexion, une novation des institutions, et de ce qui nous constitue. Il nous faut certainement avoir une vue commune et des répliques communes face aux empiètements territoriaux et aux protectorats de la Russie. Certainement, une stratégie commune face à la Chine : la question cybernétique ne doit plus placer l’Europe en enjeu de la rivalité Amérique-Chine, mais en acteur tel que notre marché, celui du Vieux Monde, nous permet déjà de l’être. Nos dépendances pour des produits manufacturés d’urgente nécessité doivent être palliées. Nos éphémérides, dont le dernier nous met aux prises avec Bridgestone, japonais, montrent que depuis quinze ans l’État n’a plus d’emprise sur notre tissu industriel
Enracinement et métissage… l’émission sur la 3, nous donnant de la part de quatre vrais et chaleureux connaisseurs, l’histoire, la réalisation, le charme, l’exceptionnalité de la poésie chantée française 3. Je viens de la vivre, aux côtés de ma précieuse épouse, encore tout à l’heure, comme une indication de conclusion pour ces huit jours très tourmentés et nous faisant réfléchir aux questions fondamentales de notre société.
1- 3ème
lettre de saint Jean 5 à 8 ; psaume CXII ; évangile selon
saint Luc XVIII 1 à 8
2- De Gaulle, l’éclat et le secret : Samuel LABARTHE, le Général ; Constance Dollé, Mme de G. ; Francis HUSTER pour André MALRAUX le lundi 9 – De Gaulle, histoire d’un géant, de Jean-Pierre COTTET . Inédit – le mardi 10 – sur la 2 … nous n’avons pu regarder sur Canal + le travail de Gabiel LE BOMIN avec Lambert WILSON pour de GAULLE — et nous aurons lundi prochain, sur France 3, de Gaulle, bâtisseur, inédit de Camille JUZA
3- le parolier Claude LEMESLE à qui doivent Joe DASSIN, JULIO IGLESIAS, SARDOU, REGINE, Alain CHAMFORT, SHEILA, France GALL (si délicieuse en images noir et blanc pour sacré, Charlemagne), le peéitencier et Johnny HALLIDAY, en adolescent mis en divinité… et surtout BRASSENS, né à Sèéte quand la ville s’écrivait encore Cette… libertaire et anarchiste chantant ARAGON, membre du comité central du PCF… je me suis fait tout petit… une jolie fleur dans une peau de vache… nos adolescences. La poésie est la vie
vendredi 13 novembre 2020
jeudi 12 novembre 2020
Musulmans français ou Français musulmans ? --- par HEDY BELHASSINE