jeudi 28 février 2019
mercredi 27 février 2019
mardi 26 février 2019
lundi 25 février 2019
dimanche 24 février 2019
samedi 23 février 2019
vendredi 22 février 2019
jeudi 21 février 2019
tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes - textes pour ce jour
Alors que nous sommes en
quête de nouvelles réponses pour notre temps, je préfère quant
à moi les recettes éprouvées, comme se parler de façon
civilisée en respectant chaque point de vue ; se réunir afin
de trouver un terrain d'entente ; et toujours garder à
l'esprit la vision globale. A mes yeux, ces approches sont
intemporelles et je les recommande à chacun.
Sa
Majesté, la reine Elisabeth II, le 25 Janvier 2019, à
l'antenne de Sandringham du Women's Institute
Même face aux plus
profondes différences, le fait de traiter l'autre avec respect
et de voir en lui son prochain constitue toujours un premier
pas positif vers une meilleure compréhension.
la
même, message de Noël 2018
commentaire
du professeur britannique de théorie politique : John
DUNN, à la suite des débats aux Communes sur le brexit
D'évidence, la reine est
un exemple suprême parce qu'elle a perçu les exigences de son
rôle et a fait de son mieux pour y satisfaire depuis tant et
tant d'années. La puissance de la monarchie, la raison de sa
présence persistante tiennent à ce qu'il s'agit là d'une façon
de mettre en scène l'Etat beaucoup plus directe, claire et non
polluée par les nécessaires désagréments de la politique.
C'est spectaculairement vrai en ce moment. La monarchie a le
grand mérite d'offrir un sens de l'Etat limpide en tant que
structure de devoir et d'obligation, d'être une institution
dotée d'un objectif public nécessaire et incarné par les
personnes dont c'est la mission.
la
reine, Head of the Commonwealth, au sommet de Lusaka, en
1979
Loin de moi l'idée de
m'immiscer dans vos discussions, mais je vous connais depuis
plus longtemps que vous ne vous connaissez les uns les autres.
Ne pensez-vous pas qu'il est toujours préférable de discuter ?
11 heures +
Ecoeuré par les dires d’EM au dîner du C.R.I.F. hier soir
alors que j’avais mis en garde AK 1, je reviens vers lui 2.
13 heures 37 + Epouvante et antidote. Répétition,
l’impardonnable sur notre scène intérieure nationale : le
déni de démocratie à propos de « l’affaire Bennala » par
la députée
République en marche, de service sur les plateaux hier soir (jamais la
même ou le même, toujours la tranquillité, en fait le
mépris, affiché) et pis par le Premier ministre. Le Sénat
se vengerait du projet de réduction du nombre de ses
membres, violerait l’exigence constitutionnelle de la
séparation des pouvoirs, rédigerait superficiellement. Et
le président de la commission d’enquête Philippe BAS,
tricherait parce qu’il connaît bien les « rouages » de
l’Elysée pour en avoir été le secrétaire général… il y a
quinze ans. Les « contre-vérités » repérées par Benjamin
GRIVEAUX sans avoir encore lu le rapport. Et sur l’Europe, toujours aucune initiative d’EM
que les sondages disent gagnant pour un scrutin dévoyé de
son sens : non plus l’Europe, mais revanche présidentielle
sur les sondages et les « gilets jaunes »… – Antidote, l’amour dont je suis entouré. La
« rédaction » de notre fille sur sa grand-mère maternelle.
Edith l’a lue, le texte était sur la table où elle et
notre fille avaient fait, en compagnie d’Alice, un
« brevet » blanc en mathématiques, et me dit qu’elle en a
pleuré. J’avais oublié ce texte que Marguerite m’avait
aussitôt confié, mais avec consigne de ne pas le montrer à
sa mère.
16 heures 55 + Marguerite revenant au Miramar pour compléter son rapport de stage par le
dialogue prescrit avec la responsable de ce stage :
carrière, parcours, fonctions précises. Celle-ci prenant
congé me dit sa satisfaction de Marguerite, qu’elle
souhaite continuer de l'aider y compris pour le brevet :
l’oral sur le stage, car elle-même a été professeur de
français pendant une dizaine d’années. Elle pense même que
si Marguerite est assurée, elle pourrait se passer du bac…
– Pendant ce temps, l’ouvre de Jules BERTAUT, 1848 et la Seconde
République, publié à
la fin des années 1940 : aussitôt, je perçois que c’est un livre
essentiel, ultimement parce qu’il dit pourquoi cette
seconde République est l’un des moments essentiels de
notre histoire, et ligne à ligne des remarques précises,
éclairantes sur l’ambiance et les personnalités des deux
dernières années de Louis-Philippe. Lecture
de début qui me fait bonnement poser la question, et si
avait commencé la révolution de 2019, tous les ingrédients
nationaux de 1830 et de 1848 y sont déjà… la cécité du
pouvoir, la spontanéité du bouche-à-oreille… l’absence de
chef… la création de nouvelles références. Le blocage
devant le suffrage universel en 1848 et aujourd’hui devant la
participation aux décisions, revendiquée clairement (le
R.I.C.) depuis cinq mois, et même un fonctionnement régulier
des pouvoirs publics
(article 5 de notre Constitution, le Président arbitre)
qu’a totalement ignoré EM.
Prier… oui, j’établis mon alliance
avec vous : aucun être de chair ne sera plus détruit par
les eaux du déluge, il n’y aura plus de déluge pour
ravager la terre. 3 On ne peut plus explicitement dire notre
solidarité avec tout le vivant et les animaux avec nous.
Seconde précision capitale : l’homme, son prix est tel car Dieu a fait l’homme à son
image. Fondement du
droit pénal… il est théologique ! Et ultime commandement,
et
vous, soyez féconds. L’évangile n’y fait pas directement écho… mais
nous donne un développement qui me frappe maintenant :
l’alliance rétablie par Dieu entre Lui et l’homme, passe
par le sacrifice rédempteur du Fils. Le Christ ne tient
pas tant à être reconnu comme tel, la profession de foi de
Pierre, mais comme le Rédempteur… et le Ressuscité,
l’identité de Jésus est celle-là : Il commença à leur enseigner
qu’il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup,
qu’il soit rejeté par les anciens, les grands-prêtres et
les scribes, et qu’il soit tué, et que trois jours après,
il ressuscite.
17
heures 30 + Creusant l’affaire Benalla au point où elle en
arrive, j’interroge la notice wikipédia d’Alexis KOHLER. Annexée, une
dépêche sur son probable départ en Mars, succession par un
Jean-Marc REVEL à la tête actuellement de la Caisse
nationale d’assurances de maladie. Mais sa démission… on ne
qualifie pas serait aussi la rupture d’un lien avec
Matignon, camarade de promotion avec PHILIPPE, le même club
rocardien « Opinions », et ainsi de suite. Un édifice
s’écroulant par fuite ou renvois d’éléments divers de la
communication aux grands partages des décisions. Autre
confirmation de ce qu’avait avancé « l’affaire Benalla » :
EM pas connaisseur en hommes et ne suscitant pas des
fidélités vraies. Singulier et rare dans notre histoire :
deux plaies ouvertes et mortelles en cinq mois pour l’élu de
2017, BENALLA et les « gilets jaunes ».
23 heures 44 + Mine d’informations ce soir avec Quotidien qui a « dévissé » hier la tête de liste désignée
pour les européennes par Nicolas DUPONT-AIGNAN. Notamment la présentation d’un livre-enquête d’une
Cécile AMAR (une des lycéennes à 19 ans reçue dans un
« collectif » par FM au moment des manifestations contre
les projets DEVAQUET) et de Cyril GRAZIANI… l’inventeur du
gilet sur le plat bord des voitures, dès le 24 Octobre…
l’absence de curiosité puis de réaction du « pouvoir » à
cette date, et même le 17 Novembre. Evidemment, la haine
qu’ignorait EM. Cyril G. le rencontre en Janvier et lui
fait écrire la lettre qui circule, comme la souhaitable
(source JMC alors) pendant qu’a été mise en ligne celle de
neuf pages illisibles. Aussi un film d’amateurs sur Paris
depuis Novembre… Et maintenant, j’entends off (ma chère
femme, un dialogue- documentaire avec Karl LAGERFELD) un
déluge d’approximations et d’incultures sur nos
institutions : l’exécutif (couple PR/PM), l’Elysée, une
administration… Au Vatican, première journée du « sommet »
autour du Pape, les présidents des conférences
épiscopales, quelques 5.000. On y écoute des victimes,
l’une accepte d’être filmée et et enregistrée, elle
semble un ecclésiastique, elle-même. On persévère dans la lacune : demander pardon,
s’apitoyer sur le passé, très bien, mais l’essentiel est
la prévention, l’avenir, donc la formation des jeunes
clercs, donc le statut des prêtres, leur imprégnation par
le sacré (thèse du Père GILBERT, apôtre s’il en est) et/ou
l’ordination d’hommes mariés, en fait de couples…
1- Le
20/02/2019 à 16:36, Bertrand Fessard de Foucault a écrit à
Alexis Kohler : parallèles pour maintenant
Monsieur le Secrétaire général,
1° un prédécesseur illustre dans votre actuelle fonction et dans le souhait de se voir confier la responsabilité de Renault, Michel Jobert. Répondant ainsi au président Pompidou à propos de ses souhaits après quatre ans à l'Elysée : la Régie, il se vit - "au contraire" - attribuer le Quai d'Orsay. C'est là que se noua pour moi une des plus belles relations de ma vie.
2° le Président a raison de ne pas suivre le Canard enchaîné d'aujourd'hui, dans son assimilation de l'antisionisme à l'antisémitisme. Le chancelier autrichien, Bruno Kreisky - 1970 à 1983 (je dis de mémoire) - juif, se proclamait explicitement anti-sioniste ("je suis un juif antisioniste") au point que ce fut lui qui fit monter sur la scène internationale Yasser Arafat - à l'occasion d'une conférence à Vienne, probablement au titre de l'O.N.U.D.I., ce qui nous conduisit à accepter une représentation du Fatah, chez nous.
Chaleureusement.
Pensées pour ce soir.
2- Le
21/02/2019 à 11:03, Bertrand Fessard de Foucault a écrit
Alexis Kohler : intentions et amalgames
Monsieur le Secrétaire général,
je vous retrouverai l'indication de presse (Le Monde) ces jours-ci indiquant la distinction opérée il y a très peu de temps entre antisémitisme et antisionisme. Elle m'avait réjoui.
Ma femme, alsacienne comme vous et comme Alain Finkelkraut, me fait remarquer que ce dernier a désigné son agresseur verbal : " pas un petit Blanc, mais un Arabe ". Les videos montrent Benjamin Weller, alsacien... lui aussi, clairement pas Arabe, barbe légère rousse.
N'encourageons aucun communautarisme, et n'acceptons pas que le racisme soit à sens unique. Beaucoup ont été choqués - dont Manuel Valls alors Premier ministre - de l'appel du Premier ministre israëlien à nos compatriotes de confession juive d'aller se mettre en sûreté en Israël : c'était le soir-même du plus beau consensus français depuis sans doute la Libération, la manifestation contre les assassins de la rédaction de Charlie Hebdo et de l'épicerie kasher ensuite, ce dimanche-là 11 Janvier 2015. Et Netanyahou était notre hôte parmi tant de chefs d'Etat ou de gouvernement entourant François Hollande, président de la République. Et il était le seul à avoir du être poussé par son entourage à venir à Paris.
Pensées et voeux.
N B La notice wikipédia sur le chancelier Kreisky : alors à notre ambassade à Vienne, j'avais organisé qu'il reçoive Pierre Bérégovoy (1989) venu en Autriche pour dialoguer sur l'adhésion de ce pays passionnant et exemplaire de toutes les richesses et de toutes interrogations. Et le président Mitterrand m'avait demandé le compte-rendu.
3- Genèse IX 1 à 13 ; psaume CII ; évangile
selon saint Marc VIII 27 à 33
mercredi 20 février 2019
mardi 19 février 2019
dimanche 17 février 2019
samedi 16 février 2019
elle fut la mère de tous les vivants - textes de ce jour
samedi 16 Février 2019
08
heures 24 + Brouillard et travail. Ma contribution au « grand
débat national » d’ici ce soir et prêt pour mardi, et notre
contentieux LCL à avoir bouclé avant l’arrivée
de notre
chère Thérèse, le lundi 25. Alors, je respirerai.
18
heures 43 + J’attends le documentaire… et j’écris sur fond de
la télévision qui vient de donner la vie « scolaire »
aux Philippines, les trajets à pied et retour pour l’école, les
parents ayant cherché du travail à Manille, l’épuisement de ces
enfants. Maintenant, Port-au-Prince, dix ans après l’épouvantable
séisme, la situation à l’hôpital public, rien ou presque, la
morti-natalité de plus de 50/1.000 au lieu des 4/1.000 en France ou
en Allemagne, courant électrique intermittente, on opère à la
lueur des téléphones portables, cela déchire le coeur. Les
prématurés, la « spécialité » de mon cher Claude :
que n’a-t-il à sa retraite, il est vrai tardive (7 enfants),
apport concours thérapeutique et aide aussi à des correspondances
avec des hôpitaux français… mais je comprends. La
situation se détend dans « m »on » hôital, les
dialogues entres femmes, médecins et mères, et surtout la « méthode
kangourou » qui semble calmer et soutenir le très prématuré :
hôpital Saint-Damien. Quelle chance divine nous avons reçu avec
notre Marguerite, tandis que mon très cher Vincent et sa fille… la
greffe du rein… les complications multiples depuis des semaines.
Nouvelles
de la mi-journée et de cette fin d’après-midi. Des images
parisiennes donnant une impression de calme et de nombre, ce ne
serait de 10.000 manifestants au lieu de 12.000 samedi dernier. Du
monde aussi à Bordeaux : commentaires « collatéraux »
sur AJ, une désertion surtout avec ce commentaire-testament
de notre situation qui le désespère au lieu de le mobiliser…
Journalistes
et intervenants : le secrétaire
général d’un des syndicats policiers, n’accepte pas qu’on
évoque des violences policières. D’horribles « perles » :
celle de François de CLOSETS, mardi ? Ou mercredi ? La
communauté juive la mieux intégrée de tous les étrangers en
France !
Ce policier, qui ne dit plus « forces de l’ordre » mais
« forces de sécurité », affirme que lesdites forces
sont le rempart de la démocratie.
Roland CAYROL énonce la haine pour EM, l’illégitimité des
institutions, l’élection d’EM par le CAC 40 : je le crois
démarrant une analyse adéquate mais c’est pour la railler. Aucun
point commun ou de ralliement possible avec ces manifestants, aucun
terrain d’entente avec les « gilets jaunes », donc pas
la peine de changer de politique, de faire des concessions, même
d’écouter ! Claude WEILL renchérit et un Blighi NABLI
ajoute qu’il n’est d’opposition que parlementaire :
c’était autour de 18 heures. Un Benjamin professeur de sciences
poltiique à l’Ecole normal (j’ignorais que ce genre de
discipline y avait été introduite), déjà entendu, soutient que
« techniquement » le referendum d’initiative citoyenne
est plus que complexe à organiser (il oublie la révision de 2008…
et se fonde
sur les exemples hongrois et roumain!). Autour de 14 heures, ULRICH
(l’Humanité)
toujours aussi juste et un Wallerand de SAINT-JUST. Pour celui-ci, la
réponse doit être politique, dans les quinze jours d’éclosion
des gilets jaunes, on aurait rétabli l’ISF, supprimé
la taxe carbone et accepté le principe du RIC, rien n’aurait
continué. Il tient donc le pouvoir politique pour responsable des
manifestations et des violences et
juge le « grand débat national » comme un enfumage et
les prestations d’EM à guichets fermés sans effets possibles.
Il
est vrai que la tendance répressive s’installe depuis quelques
semaines, constatée par les Nations Unies et le Parlement européen!
CASTANER reconnaîtrait de dimanche en dimanche qu’il faut changer
de doctrine pour le maintien de l’ordre. La réalité est niée :
d’une part, a négation de os institutions sn’est pas le fait des
« gilets jaunes » mais la pratique autocrayique d’EM
depuis son avènement, d’autre part le maintien de
l’ordre
est l’usage adéquat, adapté, souple de la force – proportionné
disent ces observateurs qui de partout nous condamnent.
En Mai 68, en grande partie de
cette justesse d’emploi grâce
à Maurice
GRIMAUD.
19
heures 30 à 19 heures 47… sur Arte, présentation
comme une fiche de géographie en 3ème, le Kazakhstan. Plus rien ne
correspond à ce que j’ai vécu (Juin
1992-Février 1995),
sauf l’empirement du régime politique que j’entrevoyais déjà
en partant il y a vingt-quatre ans. E ce serait la fille qui
succéderait
au père, elle a déjà été ministre… le réflexe dynastique.
23
heures 24 + Les prix
à Berlin, un Français distingué, Bruno GANZ aussi grand mort que
vivant, les
ailes du désir,
c’était en version originale : le
ciel au-dessus de Berlin,
ce qui est moins bien. Les nouvelles
et leur commentaires sur la même chaîne avec un philosophe, un
Raphaël ENTHOVEN, dont la vie a été davantage jusqu’à présent
celle d’un séducteur de pacotille, la fille de Bernard-Henri LEVY,
et la future Carla SARKOZY. La caricature. La question nucléaire
dans l’ambiance du sommet tenu annuellement à Munich
sur les questions de défense/. Le vice-président américain, de
silhouette et de visage :
Mike
PENCE, sosie de BUSH junior. Le désespérant, est le « dégoisement »
sur la force nucléaire
française dont on suppose que l’Allemagne etc. et pourquoi pas la
faire payer une partie d’un outil qu’elle ne commandera pourtant
pas… Pas un qui ne songe 1° à rattraper par les basques de
l’habit, la Grande-Bretagne, à deux, nous devenons d’échelle,
2° à trouver
une autorité capable de recevoir délégation
des Anglais et des Français, le chef de l’Union européenne, élu
au suffrage direct par tous les Européens. Ce vide est effrayant et
– je l’avoue – voir tous ces gens qui ont droit aux médias et
à la parole
à longueur
d’année et sont
payés proportion
comme aussi les conseillers et penseurs à l’Elysée et au Quai
d’Orsay, et moi à chercher l’échelle de corde ou le porte-voix
depuis le trottoir, en pleine nuit. Aux aurores de demain ;
courriel en ce sens à AK et à Phe. Et un autre lapidaire, cf.
FINKELKRAUT molesté pendant les manifestations à Paris, cette idée
pratiquement
acquise :
Marianne en Simone VEIL sur notre timbre-poste
le plus courant. Une des causes de l’antisémitisme, sans chercher
à débusquer tant de choses,
et notamment la peur de l’autre dans tous les racismes, est bien la
provocation.
Nous
continuons de regarder, Edith et moi Downton
abbey,
les caractères, les vêtements, les fonds de méchanceté,
les attentes d’amour. Une jolie phrase du majordome, Carson :
à
quoi sert de vivre si nous ne laissons pas la vie nous changer ?….
– Josefa reste dormir ici. Marguerite dans la voiture quand je les
emmène vers leur programme vannetais, mène la conversation. Edith
assure que c’est parce que notre trésor a l’assurance d’être
chez elle et l’invitante. Je ne le crois pas. Elle a une assertion
drôlatique : un
truc dans le genre des années 2000.
C’est donc déjà si loin.
Prier…
théologie
du péché
ou psychologie du péché. C’est le sujet aujourd’hui
dont tout dépend, ce concile à objet uniquement pastoral et
pratique que je souhaite tant. Et la racine du péché, c’est notre
appropriation, sans référence
ni distance, du discernement et donc une applications sans
base,
ou sur bases fausses de notre liberté. Et c’est ne pas
compter sur Dieu. Qu’as-tu
fait là ?
Et tout en découle… jusqu’à
ce que tu retournes à la terre dont tu proviens ; car tu es
poussière et à la poussière tu retourneras. 1
Mais l’héroïne est Eve, le péché originel, mais aussi la mère
de tous els vivants. Adam n’aurait pas cédé de lui-même au
serpent, il a confiance en la femme que Dieu lui a donné, et c’est
par celle-ci que la tentation l’a vaincu, lui. Il travaillera, et
Eve sera la fécondité-même. Manger du fruit défendu, et manger
ces pains et ces poissons en quantité telle
que
les gens mangèrent et furent rassasiés. On ramasse les morceaux qui
restaient : cela faisait sept corbeilles. Or, ils étaient
environ quatre mille.
L’abondance surmultipliée des conséquences du péché,
l’abondance encore davantage quand Dieu se mêle de nous : si
je les renvoie chez eux jeun, ils vont défaillir en route, et
certains d’entre eux sont venus de loin.
La
prière au pied du lit de notre fille, qui fut le nôtre et encore
avant, celui de ma chère Maman, mais retapissé
au goût de Marguerite. - Lupa, trépanée,
crâne rasé, suite suspendue, son aspergillose dont nous n’avions
pas la moindre, mais elle souffrait, maintenant la remettre à
l’aise, elle regarde, elle a
eu sa promenade, elle sort pour ses besoins, la collerette enlevée
pour boire et manger.
Notre
pays, notre Vieux Monde : les élections européennes sans objet
que la prétention de se compter, les deux brins de la corde pour
nous pendre en France, c’est-à-dire la course au « pourrissement »
des « gilets jaunes » et à l’exaltation des réunions
d’EM, la course à la délégitimation de l’autre, au lieu du
vrai dialogue. Paroles si belles de la reine Elisabeth II aux
Communes et en vœux de fin d’année.
1-
Genèse III 9 à 24 ;
psaume XC ; évangile selon saint Marc VIII 1 à 10
vendredi 15 février 2019
se cacher aux regards du Seigneur Dieu - textes pour ce jour
Vendredi 15 Février 2019
08 heures 59 + Même
sensation
qu’hier, force et disponibilité. ‘utiliser. Mise au point ce
matin de l’annonce de la réunion de mardi pour une existence
locale de ce « grand débat national ». - AJ et les fins
de vie politique, la présidentielle manquée, AJ plus que
d’autres
incarne ce type d’échec. Papier de JOFFRIN. Les trois anciens
Premiers ministres (AJ, LJ, LF) : "présidentiables", et Michel
ROCARD. D’ici lundi ou
mardi, composer pour Odile
Jacob
et Bernard
de Fallois
le
compendium de mes adresses à EM,en faisant attendre si l’on
prend
mon manuscrit, introduction (les mots et répliques, la
chronologie), conclusion : l'origine du mystère, vulnérabilité
de la personne, ce qui a été formateur. - Anniversaire du
grand début de ma
vie : mon envol (DC4 via Bordeaux…) pour Nouakchott via
Port-Etienne, l’épreuve puis les éclosions : 15 Février
1965 . 9 Avril 1966..
19 heures 14 + Dès dix
heures, l’abordage de la fatigue, j’ai cependant pu déposer
mes
annonces de la réunion de mardi pour le « grand débat
national ». Méfiance et tout ad referendum dans notre mairie,
accueil tranquille à Sarzeau qu organisera quelque chose mais
pas
encore daté. A Theix, ce sera le mardi 5 Mars et Vannes
recommence
le mercredi 6. J’irai à ces réunions mais comme lundi soir à
Vannes, ne prendrai pas la parole. Saint-Harmel, la mairie
comme la
maison chaumière du petit chaperon rouge. On prend mon
affiche, à
la poste de Noyalo aussi, logée dans l’ancienne mairie. Selon
la
postière, les mécontents de la fusion avec Theix sont
minoritaires.
Rien que ce petit moment en fin de matinée puis en début
d’après-midi me confirme la gentillesse et la disponibilité
des
« gens ». Les réunions autour de EM depuis six semaines
devraient le convaincre de la qualité de ces Français dont il
a
reçu la responsabilité depuis bientôt deux ans.
Le signe de cet amour et de
cette attention pur les Français tels qu’ils sont, et pour
l’idée
que chacun – à égalité avec lui, le président, élu de la
nation – porte du pays et d’un idéal de vie possible, n’est
pas
encore donné. « Train-train » des grands sujets qui
concernent le plus les Français et sont traités en ce moment
par
les administrations et ministères compétents, comme si le
« grand
débat national » est un paravent. Ainsi, les agents de la
fonction publique. Pas de jour où ma chère femme ne me
rapporte
anecdotes vécues et état des projets de BLANQUER au mins selon
la
C.G.T. : fusion de classes, diminution du nombre d’heures.
Point commun à toutes les réformes : réduire le nombre des
emplois. A ce prix, les communications, les formations, les
retraites
deviennent privées. La France ne s’est pas faite par économie
et
selon les entreprises. Elle s’est faite par nos rois,
c’est-à-dire
par l’État finalisé par Napoléon. Je réalise aussi que la
division par deux, en quarante huit heures, sans préavis ni
débat,
du nombre de nos régions, ces définitions de grandes
métropoles
sont autant de négations de notre géographie et d’une vraie
conception, d’une vraie pratique d’aménagement du territoire.
-
Pas de jour ne précisant la définition du cours
gouvernemental,
après la grande peur encore plus physique que mental, de
Décembre
dernier : l’autoritarisme, la répression. Eric DROUET
(j’apprends sa profession de chauffeur-router) condamné pour
le
principe : 500 euros et un mois de prison avec sursis pour
avoir
organisé deux manifestations sans autorisation (22 Décembre et
début Janvier). Cela n’empêche ps le redoublement, au moins en
rendez-vous à venir de ces manifestations : le dimanche aussi
et plus seulement le samedi, tandis que de nouveaux thèmes et
acteurs : l’écologie, les lycées, déjà aujourd’hui une
grève et un rassemblement inopiné devant le ministère de la
Transition. Commentaires de celles et ceux qui sont du côté du
pouvoir et s’accaparent la défense de l’intérêt national, de
la République, etc. : épuisement des forces de l’ordre, tout
le temps à présent sous pression.
Affreux et incroyable :
signalement d’abus sexuels (attouchements avec témoins)
qu’aurait
subis un jeune fonctionnaire de la mairie de Paris au début de
ce
moi de la part… du nonce. Ce Mgr. VENTURA que malgré mes
efforts
je n’ai jamais pu rencontrer. Tandis que paraît un
livre-brûlot
sur l’homosexualité au Vatican. Remède radical, le mariage, la
vie quotidienne au travail salarié parmi tous, pour le clergé
en
règle générale. Et évidemment pour la formation initiale pas
seulement la foi et la science, mais le savoir-être au monde
et avec
autrui, sinon soi-même. Il est vrai cependant que tout ce qui
est
avéré et courant, je ne l’ai pour ma part jamais rencontré, ni
subi, ni vu personnellement. Il y a donc deux mondes en un. Ce
que
l’extérieur voit et qui est largement montré, c’est le péché,
le scandale-même dénoncé par le Christ : celui
qui aura… le plus petit d’entre ces petits… mérite qu’on le
jette à la mer, une meule au cou. Et ce qui se vit
intensément, honnêtement mais certainement pas idylliquement.
23 heures 02 + Deux heures
sur
R.M.C. : le camp
de Struthof, puis la mise au point des camps partout,
peut-être
40.000 plus ou moins connu. Ces médecins qui ont échappé à la
corde et ont été rendus à leur profession, des recherches
abominables en Alsace auraient eu des fruits pour la médecine
moderne… Echange off sur la ritualisation des manifestations,
leur
diversification, y compris mardi prochain, celle des forces de
l’ordre. Je sens la montée de la confusion. On discute P.M.A,
on
discute les imprimés pour les parents d’enfants scolarisés :
parent 1 et parent 2 que refusaient TAUBIRA et d’autres
soutiens du
mariage pour tous, il n’y a pas cinq ans, on irait maintenant
à
ces appellations. Un flot… où est le mouvement ? Où est la
restructuration ? Rappel des débats au Parlement européen,
rappel des faits de répression.
Prier… 1
récit du péché original. Ces premières pages de la Bible, leur
théologie. Le processus de la tentation : aller à l’interdit,
le discuter, se donner témoins et tiers pour transgresser.
Sens de
la nudité, honte alors qu’initialement. Se cacher, cacher sa
nudité. Tout en voulant concurrencer Dieu-même. Le péché,
c’est
le paquet de nœuds… Antidote: j’ai
dit : « je rendrai grâce au Seigneur en confessant mes
péchés. » Et toi, tu as enlevé l’offense de ma faute.
Ainsi chacun des tiens te priera aux heures décisives.
Le
discernement du bien et du mal… le fruit défendu le donnant ?
Au contraire, Jésus et le sourd-muet. Nos sens spirituels,
comme
indirectement depuis notre conception humaine, sont de Dieu.
Ouvre-toi !
1- Genèse III 1 à 8 ;
psaume XXXII ; évangile selon saint Marc VII 31 à 37
jeudi 14 février 2019
le règne de Dieu s’est approché de vous - textes pour ce jour
Jeudi 14 Février 2019
09
heures 19 + Courriels premier jet à mon aimée, maintenant partie en
premier service de promenade canine, Lupa dans sa cage étroite à
Vertou… sensation inhabituelle de force et de capacité, ce matin.
Cela durera-t-il ? Se renouvellera-t-il ? Couriellé mes
colères à AK 1
Prier… 2 :
les Actes nous disent
un Paul, s’étant dit avorton et dernier des Apôtres, souverain
comme aucun des Onze, Pierre compris. A l’instar du Christ à
Nazareth ou répondant aux envoyés de Jean le Baptiste, il
s’attribue les Prophètes et les Psaumes :
j’ai fait de toi la lumière des nations pour que, grâce à toi,
le salut parvienne jusqu’aux extrêmités de la terre.
Les Juifs, les fils d’Israël n’ont pas accepté la Bonne
Nouvelle, elle est donc pour le reste du monde. Paul introduit aussi
plus nettement que tout autre – à vérifier – ce qui va ronger
tant d’âges de notre spiritualité dans l’Église : la
prédestination. Tous ceux qui
étaient destinés à la vie éternelle devinrent croyants. Mais
ce n’est pas Paul qui invente la mission.
Parmi les disciples, le Seigneur en désigna encore 72. Le
chiffre s’additionnant aux Douze nous rappelle que les trois ans de
ministère dit public du Christ sont singulièrement peuplés :
les foules à enseigner, mais les compagnons aussi. Et ceux-ci ne
sont pas encore en nombre suffisant : ils reçoivent les
charismes nécessaires pour être partout crédibles, guérissez
les malades, tout en devant prier pour leur propre
multiplication : priez donc
le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson…
La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Jésus
n’apporte pas une analyse du temps présent, Il mobilise pour un
événement changeant tout : le
règne de Dieu s’est approché de vous.
16
heures 30 + Les nouvelles de la mi-journée : EM à la rencontre
des campagnes », c’est l’Indre, des maires pas du tout
« péquenots » au contraire, décrivant très bien la
quadrature du cercle, maintenir la vie, maintenir les paysages
suppose la médecine, le ferroviaire au minimum. La grande question à
la racine des malaises sociaux et de la difficulté de nos cohésions,
c’est l’erreur urbaine. L’un des élus dit qu’il faut choisir
la géographie comme point de départ de toute réflexion pour notre
pays. C’est énorme, et ce n’est pas du tout ce qui se pratique
et se décide : inverser la tendance ? Ce serait herculéen.
L’image est parfaite, le chef de l’ETat faisant partie des deux
ovales réunis dans une petite salle, une grand-mère placide et
secrétaire d’État prend moins de notes que lui (au crayon à
bille), et qui n’a pas tombé la veste. Mais, en regard, au
Palais-Bourbon avant-hier et hier : le chiffre des sanctions dont se
vante le Premier ministre contre les manifestants depuis le 17 Novembre
dernier... cette singulière obligation de formation pour les 16-18 ans,
tandis que la scolarisation serait avancée à l'âge de 3 ans, qu'enfin
les drapeaux français et européen devraient être placés dans chaque classe … et au Parlement européen : 438 voix pour, 78
contre et 87 abstentions, les députés ont « dénoncé
le recours à des interventions violentes et disproportionnées de la
part des autorités publiques lors de protestations et de
manifestations pacifiques »...
tandis que se publient de vives observations d’ « experts »
des Nations Unies sur les restrictions au droit de manifester en France. Dans quel régime, sommes-nous tombés ?
L’autocratie n’était qu’institutionnelle jusqu’en Novembre.
Il y a eu la surprise, la peur, des scandales mais aussi de
l’inclassable. « On » s’est repris et nous entrons
dans un régime de force et
aussi de vérités et démonstrations « choisies ».
Impossible en Mai prochain de jouer les parangons du libéralisme et
de la démocratie politique contre la Hongrie, ou l’Autriche, ou la
Pologne. - Incidemment, nous
apprenons que le garde du corps de Marine LE PEN avait pris langue
avec BENALLA...
Economie :
notre dépendance. Le programme Airbus
A 380 enregistre
la défaillance des Emirats et est abandonné pour compter de 2021.
Nous dépendons de nos
clients. Nous ne pouvons en rien déplaire aux investissements
chinois, pourtant de montant encore modeste (2,6 milliards d’euros),
mais tous de prestige et d’image, pour le moment. Le
Marché dit commun devait enfanter la Communauté politique et
étendre pour chacune des économies participantes tout le champ du
Vieux monde. Ces deux paris, dogmatiques à leur énoncé, n’ont
pas été tenus. Nous sommes incapables d’imaginer une défense
sans les Etats-Unis, nos industries n’ont la permission de
s’allier qu’à des pays tiers : les fusions entre Européens
sont interdites. Trompe-l’oeil ? Ou chance
pour EM : à 8,8 % de chômeurs à la fin de 2018, nous
retrouverions en France le
niveau de 2009.
Les
amies de notre fille, les fleurs de l’amitié et vis-à-vis de nous
de la parfaite éducation. Zoé et Marguerite dans la chambre de
l’invitante sans interruption de l’arrivée hier en début
d’après-midi à ce matin jusqu’à aller ensemble chez notre
orthodontiste à Questembert. Je ne me lasse pas de la halle, et
découvre chaque fois de nouvelles façades, des fenêtres. Mais
aussi à Vannes, en la ramenant à sa mère avant le déjeuner. Et
maintenant Alice pour des « brevets blancs » que lui
donne en même qu’à Marguerite, ma chère femme. - Promenade
canine : mon appareil-photos me manque de plus en plus, journal et regard, participation à ce don si changeant de chaque jour.
23
heures 24 + Les adieux d’AJ à Bordeaux, les commentaires sur sa
retraite dorée au Conseil constitutionnel sont convaincants :
notre déliquescence politique est évidente, tandis que le système
en place s’acharne à faire croire qu’il garde la main. AJ
(première rencontre en Février 1981 sur recommandation de JC, mais
je suis engagé depuis 1977 avec FM et depuis le départ du général
de GAULLE je souhaite que la main passe à d’autres que ses
soi-disant héritiers, ne faisant exception dans mes votes que pour
Maurice COUVE de MURVILLE et Jacques CHABAN-DELMAS), AJ incapable de
testament, de synthèse sur notre époque et même sur une ville
qu’il reçut acquise à qui JCD désignerait comme son successeur.
Coucher
du soleil, regardé ensemble : Valentine et Valentin, ce soir,
ce que nous faisons si rarement, puisque nos promenades à travers
prés vers le Penerf ou les étiers, l’épave du Loch,
sont successives, imposées par les compatibilités ou pas : Sam
et Fonzy. Bonnes nouvelles de Lupa : intervention pour le début
de la thérapie, demain. Nous la reprenons samedi. - Demain matin,
après les deux journaux d’ici (Ouest
France et le
Télégramme,
anciennement dit de Brest), diffusion d’affichettes et proposition
aux mairies environnantes : réunion mardi dans notre
salle-des-fêtes pour le « grand débat national ». Hier
soir, en retenant la salle en mairie, j’ai la surprise d’apprendre
que faute d’initiative de la municipalité et même d’ouverture
d’un « cahier de doléances », il y a déjà un nombre
appréciable de demande que quelque chose soit fait 3.
1-
Le
14/02/2019 à 08:54, Bertrand Fessard de Foucault a écrit au
secrétaire général de l’Elysée : cohérence, perspective,
sincérité.
Pardonnez-moi,
Monsieur le Secrétaire général, de venir souvent à vous :
virtuellement. Quoique, bien sûr, je sois à votre disposition pour
venir vous voir : rarement parisien, je vais l'être la semaine du
18 Mars. Evidemment à celle aussi du Président.
Cohérence
: la taxe carbone a catalysé tout ce qui était ressenti par
beaucoup de Français, et les "gilets jaunes" -
massivement soutenus à leurs débuts, et encore maintenant même si
c'est beaucoup moins, et si énormément est fait pour les
discréditer et amalgamer à tout ce qui es répréhensible (casse,
extrémisme, antisémitisme, etc...) - ont exprimé ce ressentiment.
Voici que 86 députés dont un démissionnaire de la République
en marche, propose son rétablissement mais "en mieux
fléché"... et que sont des députés ? qui ne peuvent faire
une proposition de loi, faire juges leurs collègues dans
l'hémicycle, et au contraire désavouent l'institution
parlementaire en allant à l'opinion publique par les médias...
D'une
manière plus générale, l'écologie : le nucléaire est
certainement l'énergie la moins nuisible, les déchets (un jour
prochain) dans l'espace à des endroits bien marqués (c'est
possible comme toute mise en orbite, zones interdites dans notre
espace immédiat) et s'il y a remplacement ce sont les chutes d'eau
et nos fleuves : orgueil d'EDF des années 30 à 60 de l'autre
siècle, les marées (la Rance, seule de son espèce ?), le solaire
à domicile avec excédents revendus à la commune ou à l'E.D.F.
(ce n'est pas encouragé assez) et surtout l'éolien, mais je n'ai
aucune idée de notre capacité actuelle de production industrielle,
ni d'ailleurs pour les panneaux solaires : la Chine, encore ? C'est
cela, inventaire et industrialisation. Mais ce n'est pas fait. Comme
toujours et comme massivement repoussé par les Français, ce sont
la contrainte et la "pédagogie" : que la population
change ses habitudes, alors l'isolation des maisons et les voitures,
et des résultats évidemment pelliculaires. = Colère.
Sincérité
qui est vérité. Dettinger défendait une femme à terre et
molestée. Cela a été projeté mais ne l'est plus. Ce qui est
montré maintenant, c'est sa boxe, dans le vide en fait, contre un
bouclier transparents. Comble : le jour de sa condamnation, hier, on
encense à Quotidien la sortie d'un film Black
snake, ou quelque chose comme cela, où le scenario
est essentiellement celui de "patates" très fortes
distribuées à la volée, mais entre Africains et ailleurs...
Nicolas
Sarkozy a cédé à l'électorat de Marine Le Pen (à syphonner
depuis 2002...) en Juillet 2010 : le discours de Grenoble, les
Rroms, l'avertissement de Viviane Reding (commissaire à la justice
et aux droits de l'homme) et du pape Benoît XVI = quelle France ? =
Colère. Voici que le Président, commentant d'ailleurs un procès
comme son antéprédécesseur en avait l'habitude, étiquette le
boxeur français et son avocat français et de la façon la plus
anticonstitutionnelle : ce sont des Gitans, des gens du voyage. Les
répliques et les mots du Président, depuis les ouvrières de
Josselin qui en firent les premiers frais, risquent de le marquer
pour l'Histoire, ce qui serait fondé mais bien évidemment plus que
partiel, au regard de sa bonne volonté, de ses talents et de ce
qu'il souhaite que nous menions à bien ensemble : il convient de le
garder d'être en situation médiatique d'en faire. Ce me paraît
vital pour la suite.
Le
"grand débat national" n'est ni une campagne
présidentielle, nous le savons, ni une consultation, mais une
participation aux décisions à venir. Alors continuer à faire
tourner la machine aux lois : l'école, l'hôpital, c'est manquer de
respect aux Français, car ces deux sujets sont sans doute ceux qui
leur importent le plus, et ils sont "réformés" et
décidés sans eux.
Nicolas
Sarkozy, encore lui, avait fait pâlir Simone Veil quand, "tout
à trac" (Georges Pompidou), il déclara au CRIF que désormais
chaque écolier d'aujourd'hui serait chargé du souvenir d'un
écolier juif déporté. Afficher nos drapeaux nationaux et
européens dans chaque classe est une erreur dramatique si cela se
confirme. On avait en 1905 enlevé les crucifix des classes et des
tribunaux. C'est contraindre par des signes, mais ce n'est gagner
aucune âme, et c'est exposer nos emblèmes à la profanation. Les
croix gammées sur des portraits de Simone Veil ont été appelées
par un excès de zèle comparable : la décoration des boîtes aux
lettres. Belle idée, mais exécution excessive. Antisémitisme :
les enquêtes ont montré que la torture d'un jeune juif n'était
pas motivée par l'antisémitisme : Fofana et ses compagnons
torturaient un jeune sans alors savoir sa confession. Caractériser
des Français autrement que Français : gitans, juifs, est la faute.
Enfin,
ces obligations : vg. la formation de 16 à 18 ans. Pourquoi,
pourquoi ? ne réinstituez-vous pas le service national universel
: le vrai, pas le leurre de quelques semaines et pas encore
obligatoire, mais du vrai.
Je le répète, vous le savez, Monsieur
le Secrétaire général, un service de deux ans, garçons et
filles, un an militaire et un an consacré au développement chez
nous ou dans les pays à pauvreté-corruption-dictature (nos
jeunesses seront contagieuses en Afrique et encourageront leurs
classes d'âge là-bas).
Perspective
: l'Europe, il n'y en a pas d'autre et c'est vital, archi-urgent
(à quoi doit maintenant exhaustivement se consacrer
le Président). Choc (et outil pour le réattelage britannique),
l'élection directe de la présidente ou du président de l'Union.
Il me semble qu'une décision du Conseil européen et l'approbation
du Parlement sortant peuvent juridiquement suffire. La suite - ses
prérogatives et le remède à tant de lacunes ou de malfaçons dans
le traité de Lisbonne - sera traitée par le prochain Parlement,
érigé constituante.
Dialectique,
vision. Le Président, dans le désert politique et syndical
français actuel, peut les incarner. Il nous les faut.
Chaleureux
voeux et pensées.
N
B Je vous fais parvenir ma contribution au "grand débat"
(mais elle résume ce que je propose au président de la République
depuis son avènement, avec quelques adjuvants) et j'organise dans
ma commune : Surzur en Morbihan, pas 5.000 habitants mais en vive
croissance, ledit débat, faute que la municipalité en assume la
responsabilité. Je vous en rendrai compte aussi. Les Français
existent. Et sont bien. Les mots de Napoléon et l'écho
toujours soulevé : quittant Lyon en Mars 1815... " Lyonnais,
je vous aime ". Animer les Français, je crois que c'est cela.
Quant aux réformes, il est certain que l'Empereur n'a pas de rival,
sinon de Gaulle mais inachevé quoique payant tellement d'exemple
pour notre démocratie tant directe que "participative".
2-
Actes des Apôtres XIII 46 à
49 ; psaume CXVII ; évangile selon saint Luc X 1 à 9
3-
Quoique la mairie n'organise pas
officiellement à Surzur de participation au " grand débat
national ", déjà animé dans beaucoup de communes et aussi
par le président de la République, nous pouvons nous réunir pour
débattre (diagnostic et propositions pour notre pays) puis rédiger
chacun personnellement ou, à quelques-uns, une contribution
collective.
Totale liberté de parole ou de silence, moyennant respect et écoute mutuels - mais ce moment, en France, peut être une prise de conscience et aussi une certaine recommandation, au plus haut niveau de l'Etat, de décisions qui nous tiennent à coeur.
Mardi 19 Février prochain, salle des fêtes de Surzur - mise à notre disposition par la mairie, que celle-ci en soit remerciée - à partir de 19 heures 15 jusqu'au plus tard 21 heures.
Bertrand Fessard de Foucault, ancien conseiller municipal, se propose en facilitateur et d'adresser aux organismes prévus, le compte-rendu de notre réunion et nos contributions.
Totale liberté de parole ou de silence, moyennant respect et écoute mutuels - mais ce moment, en France, peut être une prise de conscience et aussi une certaine recommandation, au plus haut niveau de l'Etat, de décisions qui nous tiennent à coeur.
Mardi 19 Février prochain, salle des fêtes de Surzur - mise à notre disposition par la mairie, que celle-ci en soit remerciée - à partir de 19 heures 15 jusqu'au plus tard 21 heures.
Bertrand Fessard de Foucault, ancien conseiller municipal, se propose en facilitateur et d'adresser aux organismes prévus, le compte-rendu de notre réunion et nos contributions.
mercredi 13 février 2019
mardi 12 février 2019
lundi 11 février 2019
dimanche 10 février 2019
samedi 9 février 2019
vendredi 8 février 2019
jeudi 7 février 2019
mercredi 6 février 2019
le pape François aux Emirats arabes unis - bilan en audience générale de retour à Rome
PAPE FRANÇOIS
AUDIENCE
GÉNÉRALE
Salle Paul VI
Mercredi 6 février 2019
Mercredi 6 février 2019
Speaker :
Frères et sœurs, le voyage accompli ces jours derniers aux Emirats Arabes Unis a constitué un pas en avant important dans le dialogue interreligieux et l’engagement à promouvoir la paix dans le monde sur la base de la fraternité humaine. Et, en pensant à saint François d’Assise, c’est l’Evangile dans le cœur que j’ai prié le Père pour tous ses enfants, en particulier pour les pauvres, pour les victimes des injustices et des guerres, afin que le dialogue entre le Christianisme et l’Islam soit un facteur décisif pour la paix dans le monde. Les Emirats Arabes Unis sont devenus une "oasis" multiethnique et multi-religieuse et donc, un lieu adapté pour promouvoir la culture de la rencontre. Ainsi, en plus des différents discours prononcés dans le cadre de la rencontre interreligieuse, le Document sur la Fraternité humaine, signé par le Grand Imam d’al-Ahzar et moi-même, réaffirme la vocation commune de tous les hommes et de toutes les femmes à être frères, condamne toutes les formes de violence, en particulier celles invoquant des motifs religieux, et nous engage à défendre dans le monde les valeurs authentiques et la paix. A notre époque où les religions sont souvent considérées comme une source de conflits, nous avons voulu donner un nouveau signe, clair et décisif, qu’il est au contraire possible de se rencontrer, de se respecter et de dialoguer. Et, hier matin, avec des membres de la communauté catholique présente dans ce pays, au cours de la messe, nous avons prié pour la paix et la justice, en particulier au Moyen-Orient et au Yémen. Ainsi ce voyage fait partie des "surprises" de Dieu.
Santo Padre:
Sono lieto di salutare i pellegrini provenienti dalla Francia e dai vari paesi francofoni, in particolare i seminaristi e gli insegnanti del Seminario di Nantes, così come i giovani di Marsiglia e di Parigi. Chiediamo allo Spirito Santo di aiutarci a promuovere una vera cultura dell'incontro, e, in quanto figli e figlie di Dio, a fare crescere la fraternità tra gli uomini, grazie al rispetto, al dialogo e alla preghiera.
Speaker :
Je suis heureux de saluer les pèlerins venus de France et de divers pays francophones, en particulier les séminaristes et les professeurs du Séminaire de Nantes, ainsi que les jeunes de Marseille et de Paris. Demandons à l’Esprit Saint de nous aider à promouvoir une véritable culture de la rencontre, et, en tant qu’enfants de Dieu, à faire grandir la fraternité entre les hommes, grâce au respect, au dialogue et à la prière. Que Dieu vous bénisse !
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mardi 5 février 2019
messe à Abu Dhabi - homélie du Saint-Père
VOYAGE
APOSTOLIQUE DU PAPE FRANÇOIS
AUX ÉMIRATS ARABES UNIS
(3-5 FÉVRIER 2019)
AUX ÉMIRATS ARABES UNIS
(3-5 FÉVRIER 2019)
Zayed Sports City (Abou
Dabi)
Mardi 5 février 2019
Mardi 5 février 2019
Heureux : c’est la parole avec laquelle Jésus commence
sa prédication dans l’Evangile de Matthieu. Et c’est le refrain
qu’il répète aujourd’hui, presqu’à vouloir fixer dans notre
cœur, avant tout, un message de base : si tu es avec Jésus, si,
comme les disciples d’alors, tu aimes écouter sa parole, si tu
cherches à la vivre chaque jour, tu es heureux. Non tu seras
heureux, mais tu es heureux. : voilà la première réalité
de la vie chrétienne. Elle ne se présente pas comme une liste de
prescriptions extérieures à accomplir ou comme un ensemble complexe
de doctrines à connaître. Ce n’est surtout pas cela ; c’est se
savoir, en Jésus, enfants aimés du Père. C’est vivre la joie de
cette béatitude, c’est entendre la vie comme une histoire d’amour,
l’histoire de l’amour fidèle de Dieu qui ne nous abandonne
jamais et veut être en communion avec nous toujours. Voici le motif
de notre joie, d’une joie que personne au monde et qu’aucune
circonstance de la vie ne peuvent nous enlever. C’est une joie qui
donne de la paix même dans la souffrance, [une joie] qui déjà nous
donne un avant-goût de ce bonheur qui nous attend pour toujours.
Chers frères et sœurs, dans la joie de vous rencontrer, c’est la
parole que je suis venu vous dire, heureux !
Maintenant, si Jésus dit heureux ses disciples, les motifs de
chacune des Béatitudes frappent toutefois. En elles nous voyons un
renversement de la pensée commune, selon laquelle sont heureux les
riches, les puissants, ceux qui ont du succès et sont acclamés par
les foules. Pour Jésus, au contraire, heureux sont les pauvres, les
doux, ceux qui restent justes même au prix de faire triste figure,
les persécutés. Qui a raison, Jésus ou le monde ? Pour comprendre,
regardons comment a vécu Jésus : pauvre de choses et riche d’amour,
il a guéri tant de vies, mais n’a pas épargné la sienne. Il est
venu pour servir, non pour être servi ; il nous a enseigné que ce
n’est pas celui qui a qui est grand, mais celui qui donne. Juste et
doux, il n’a pas opposé de résistance et s’est laissé
condamner injustement. De cette façon, Jésus a porté dans le monde
l’amour de Dieu. Seulement ainsi, il a vaincu la mort, le péché,
la peur et la mondanité elle-même : avec la seule force de l’amour
divin. Demandons aujourd’hui, ici ensemble, la grâce de
redécouvrir l’attrait de suivre Jésus, de l’imiter, de ne pas
chercher quelqu’un d’autre que Lui et son humble amour. Parce que
c’est là que se tient, dans la communion avec Lui et dans l’amour
pour les autres, le sens de la vie sur la terre. Croyez-vous à cela
?
Je suis venu aussi pour vous dire merci pour la manière dont vous
vivez l’Evangile que nous avons entendu. On dit qu’entre
l’Evangile écrit et l’Evangile vécu il y a la même différence
qui existe entre la musique écrite et celle jouée. Vous connaissez
ici la mélodie de l’Evangile et vous vivez l’enthousiasme de son
rythme. Vous êtes un chœur qui comprend une variété de nations,
de langues et de rites ; une diversité que l’Esprit Saint aime et
veut toujours plus harmoniser, pour en faire une symphonie. Cette
joyeuse polyphonie de la foi est un témoignage que vous donnez à
tous et qui construit l’Eglise. J’ai été touché par ce que
Monseigneur Hinder a dit une fois c’est-à-dire que non seulement
il se sent votre Pasteur, mais que vous, par votre exemple, vous êtes
souvent des pasteurs pour lui. Merci pour cela.
Vivre en bienheureux et suivre la voie de Jésus ne signifie pas
toutefois être toujours dans l’allégresse. Celui qui est affligé,
qui subit des injustices, qui se dépense pour être un artisan de
paix sait ce que signifie souffrir. Pour vous, ce n’est certes pas
facile de vivre loin de la maison et de sentir bien sûr, en plus de
l’absence de l’affection des personnes les plus chères,
l’incertitude de l’avenir. Mais le Seigneur est fidèle et il
n’abandonne pas les siens. Un épisode de la vie de saint Antoine,
abbé, le grand initiateur du monachisme dans le désert, peut nous
aider. Pour le Seigneur, il avait tout laissé et se trouvait dans le
désert. Là pendant un certain temps, il fut aux prises avec une
âpre lutte spirituelle qui ne lui laissait pas de répit, assailli
par des doutes et l’obscurité, et même par la tentation de céder
à la nostalgie et aux regrets pour la vie passée. Le Seigneur le
consola ensuite après tant de tourments et saint Antoine lui demanda
: « Où étais-tu ? Pourquoi n’es-tu pas apparu avant pour me
libérer des souffrances ? » «Où étais-tu? ». Alors il
entendit distinctement la réponse de Jésus : « J’étais là,
Antoine » (S. Athanase, Vita Antonii, 10). Le Seigneur est
proche. Il peut arriver, devant une épreuve ou dans une période
difficile, de penser être seul même après tant de temps passé
avec le Seigneur. Mais dans ces moments, même s’il n’intervient
pas tout de suite, il marche à nos côtés, si nous continuons à
aller de l’avant, il ouvrira un chemin nouveau. Parce que le
Seigneur est un spécialiste pour faire des choses nouvelles, il sait
ouvrir des voies même dans le désert (cf. Is 43, 19).
Chers frères et sœurs, je voudrais vous dire aussi que vivre les
Béatitudes ne demande pas de gestes éclatants. Regardons Jésus :
il n’a rien laissé d’écrit, il n’a rien construit d’imposant.
Et lorsqu’il nous a dit comment vivre il ne nous a pas demandé
d’élever de grandes œuvres ou de nous signaler en accomplissant
des gestes extraordinaires. Il nous a demandé de réaliser une seule
œuvre d’art, possible pour tous : celle de notre vie. Les
Béatitudes sont alors un plan de vie : elles ne demandent pas
des actions surhumaines, mais d’imiter Jésus dans la vie de tous
les jours. Elles invitent à tenir son cœur propre, à pratiquer la
douceur et la justice malgré tout, à être miséricordieux avec
tous, à vivre l’affliction en étant unis à Dieu. C’est la
sainteté du vivre-au-quotidien, qui n’a pas besoin de miracles et
de signes extraordinaires. Les Béatitudes ne sont pas pour des
superhommes, mais pour qui affronte les défis et les épreuves de
chaque jour. Celui qui les vit selon Jésus rend propre le monde. Il
est comme un arbre qui, même en terre aride, absorbe chaque jour de
l’air pollué et le restitue oxygéné. Je vous souhaite d’être
ainsi, bien enracinés en Christ et prêts à faire du bien à
quiconque vous est proche. Que vos communautés soient des oasis de
paix.
Enfin, je voudrais m’arrêter brièvement sur deux Béatitudes.
La première : « Heureux les doux » (Mt 5, 5). N’est pas
heureux celui qui agresse ou écrase, mais celui qui garde le
comportement de Jésus qui nous a sauvé : doux aussi devant ses
accusateurs. J’aime citer saint François, quand il donne aux
frères des instructions sur la manière de se rendre auprès des
Sarrasins et des non chrétiens. Il a écrit : « Ne faire ni procès
ni disputes, être soumis à toute créature humaine à cause de Dieu
et confesser simplement qu’ils sont chrétiens » (Première
Règle, XVI). Ni procès, ni disputes - et cela vaut
aussi pour le prêtres – ni querelles, ni disputes: à cette
époque, tandis que beaucoup partaient revêtus de pesantes armures,
saint François a rappelé que le chrétien part armé seulement de
sa foi humble et de son amour concret. Elle est importante la douceur
: si nous vivons dans le monde à la manière de Dieu, nous
deviendrons des canaux de sa présence ; autrement, nous ne porterons
pas de fruit.
Le seconde Béatitude : « Heureux les artisans de paix » (v. 9)
Le chrétien promeut la paix, à commencer par la communauté dans
laquelle il vit. Dans le livre de l’Apocalypse, parmi les
communautés à qui Jésus lui-même s’adresse, il y en a une,
celle de Philadelphie, qui je crois vous ressemble. C’est une
Eglise que le Seigneur, à la différence de toutes autres, ne
réprimande en rien. En effet, elle a gardé la parole de Jésus,
sans renier son nom, et elle a persévéré, c’est-à-dire qu’elle
est allée de l’avant, même dans les difficultés. Et c’est un
aspect important : le nom Philadelphie signifie amour entre les
frères. L’amour fraternel.
Donc, une Eglise qui persévère
dans la parole de Jésus et dans l’amour fraternel est appréciée
du Seigneur et porte du fruit. Je demande pour vous la grâce de
garder la paix, l’unité, de prendre ici soin les uns des autres,
avec cette belle fraternité pour laquelle il n’y a pas de
chrétiens de première et de seconde classe.
Que Jésus, qui vous appelle heureux, vous donne la grâce d’aller
toujours de l’avant sans vous décourager, en grandissant dans
l’amour « entre vous et envers tous » (1 Th 3, 12).
SALUT DU SAINT-PÈRE
Avant de conclure cette célébration, qui m’a donné tant de
joie, je désire adresser un affectueux salut à vous tous qui avez
participé : fidèles chaldéens, coptes, grecs-catholiques,
grecs-melchites, latins, maronites, syro-catholiques, syro-malabars,
syro-malankars.
Je remercie vivement Monseigneur Hinder pour la préparation de
cette visite et pour tout son travail pastoral. Un « merci »
chaleureux aux Patriarches, aux Archevêques majeurs, et aux autres
évêques présents, aux prêtres, aux personnes consacrées et aux
nombreux laïcs engagés avec générosité et esprit de service dans
les communautés et avec les plus pauvres.
Je salue et je remercie "eyal Zayid fi dar Zayid /les
fils de Zayid dans la maison de Zayid".
Que notre Mère, la très sainte Vierge Marie, vous garde dans
l’amour de l’Église et dans le témoignage joyeux de l’Evangile.
S’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi.
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