jeudi 11 avril 2019

si quelqu'un garde ma parole, jamais il ne verra la mort - textes pour ce jour


hier, mercredi 10 avril 2019

13 heures 54 + Retour inattendu de Marguerite qui n’a pas collé ni avec la neige, verglacée ou désagréable, ni avec le brouillard aussi.


14 heures 23 + Je collationne pour Malick les articles wikipédia sur les crises de 1924 et de 2008, leur comparaison aussi sur un autre site (prépa.com) et sur le capitalisme. Deux choses, l’une que je ne voyais pas : la crise de défiance vis-à-vis de l’économie a commencé (2008) bien avant la défiance puis la détestation envers l’Europe… et elle est maintenant une crise de défiance politique, partout en Europe, et principalement chez nous, EM loin de l’éradiquer comme on pouvait le croire à son élection, même en lui étant hostile, l’incarne à présent, et en semble de plus en plus le responsable, sauf dans l’officialité. La seconde que je n’avais jamais réfléchie et qui me paraît décisive : les années 30 ont été chez nous celle d’un certain isolationnisme économique et monétaire, du corporatisme et à cela la doctrine sociale de l’Eglise ne serait pas étrangère au contraire. Pie XI… et Jean Paul II, enfant malgré lui du communisme et que je n’aime pas sur ce point, aurait au contraire légitimé le libéralisme. En fait aucun des deux systèmes n’est satisfaisant, mais l’urgence est partout la démocratie. Il y a une crise mondiale, elle est politique, elle empêche tout et n’a pas trouvé encore sa médication. Pour la Chine, évidemment la réelle ouverture à l’étranger et aux minorités. Pas un réseau de ports qu’elle achèterait en annexes et succursales ou comptoirs de ses énormes dispositifs, mais si elle veut commercer avec nous – au sens noble du terme – le train la reliant elle et le Japon qui l’entreprenait quand j’étais au Kazakhstan, avec nous à travers son extrême-Ouest. Le chemin de fer, c’est physique, accessible, il y a des stations, il y aura des voyageurs et donc le flux des idées : Marco Polo n’est pas arrivé par bateau. C’est cela que doit imposer l’Europe : pas ses ports à elle, mais la traversée terrestre des zones sensibles politiquement.. du demandeur.


14 heures 52 + Et je n’avais pas vu que 2008 fut aussi un « choc pétrolier ». Ces éléments de remise en mémoire et de matière à réflexion me confirment le peu de culture de nos dirigeants, en l’occurrence EM et LE MAIRE détesté par le premier, et qui a la possibilité de l’indépendance et du départ, et leur très peu de réflexion personnelle et de consultations vraiment ad hoc.
 
20 heures 50 + Les rencontres… lundi, maison des guides, la grand’rue… Sandrine, à l’E.S.F. pour confirmer les inscriptions de notre fille, me reconnaît et se souvient des éléments de ma carrière. J’ajoute maintenant mon entreprise de convertir EM, que je lui dis l’ayant interrogé sur sa participation au « grand débat national » (question systématique me confirmant que très peu de nous ont contribué), et elle est preneuse de la compilation de mes lettres à l’impétrant. Idem : tout à l’heure, sortant de la pharmacie, je vois un couple assis sur le rebord de la devanture d’un des magasins. Pas de banc, il en faudrait : même âge que moi sans doute, l’altitude (2.300 mètres), le souffle, donc les étapes. Tout de suite, la nécessité de tenir compte de l’avis des gens. Il ajoute : et des lieux. Il est lorrain, côté Metz comme la grand-mère paternelle de ma chère femme, je n’ai pas de peine à dire que les Lorrains sont bien. Gens et lieux  j’en écris à EM mais sans succès. Récri de lui et de sa femme, admirant l’audace ou le courage auxquels je ne prétends pas, tant je suis rodé. Et voilà de nouveaux lecteurs de ma compilation inédite. Beauté de leurs deux-petits-fils, celle déjà de Vadym B. junior : Bastien prié de se souvenir de cette conversation, Romain, et leur mère, pas Blandine aux lions, dommage, mais Blondine. Ils auront l’internet lundi. Je remarque que mon interlocuteur a la Légion d’honneur.. … Comme chaque fin d’après-midi, le rite pris : François-Xavier et une bière ensemble. Toujours son peuple des montagnes, réfractaire à la vietnamisation,  la compréhension qu’il me donne de la « sinité », le culte du travail rendant encore plus heureux mais passif que l’argent reçu en échange, le capitalisme donné à tous pour faire passer la dictature politique. Le système si fort que le christianisme, le bouddhisme sont tolérés. Mais le peuple de Franois-Xavier n’est ni moralement ni ethniquement de cette consistance : ses montagnes, ses forêts, son splendide habitat, ses animaux domestiques, la chasse, une langue différente et la christianisation de très forte emprise à entendre-écouter notre ami. Sa critique du camarade et collègue venu vérifier nos plaques chauffantes à induction, avec qui je me sens en affinités politiques et sociales : il est communiste, alors pourquoi profite-t-il du capitalisme ? ici.
 
Rencontre encore, depuis peu dans ma vie : le dater, dix-quinze ans (après l’ouverture de mes premiers fichiers informatiques et beaucoup de données perdues : le printemps de 1992). Après les transmissions personnelles ou collectives, les acquisitions : cette incontestable capacité de documentation et surtout de dialectique : celle du fil en aiguille, que donnent le numérique et l’internet, indissociables l’un de l’autre et permettant les moteurs de recherche, donc des encyclopédies constamment à jour, mobilisables par le copier-coller. Adolescent, je dressais des chronologies dynastiques des pharaons à nos rois et aux autres régnants... à la main, la composition de nos gouvernements de 1789 à nos années 1960, également. Et je suis tombé cet après-midi sur des articles à propos de Mediapart, donnant des critiques ou références externes : l’Express et Huffington Post, avec la question de sa rentabilité, 6 ou 7 millions de chiffres d’affaires, un bénéfice annuel de 700.000 euros, mais le risque d’un choix de fiscalité, les sacrifices financiers personnels des fondateurs, et pour l’actualité d’aujourd’hui, la démonstration de ce que la République en marche commet en « fake news » pour « gonfler » l’imprésentable Nathalie LOISEAU. Un système de dictature, pas encore totalitaire, c’est je crois impossible maintenant en Europe occidentale, mais capable de fausser les jugements et proportions : les Russes et la campagne présidentielle américaine, peut-être la nôtre. L’ensemble confirmé par avance par les aveux d’EMELLIEN et de NDIAYE : mentir pour protéger le Président, et je le ferai encore,(et elle est, coiffée des oreilles de Mickey, le porte-parole censément du gouvernement mais bien plus, la faiseuse du brouillard présidentiel, elle tuyautait, maintenant – consécration – elle est avidement interrogée oubliant que les journalistes ont de la mémoire pas sur une décennie mais sur cinq ans) « l’affaire Benalla » a bien été un tournant, mais c’est ce quinquennat qui inaugure une toute nouvelle manière de se maintenir au pouvoir : le subliminal des médias. L’effet de peinture et de travesti avait déjà fonctionné en 2017, les ressorts et le cynisme n’ont commencé d’être connus qu’un an plus tard. Gagner par le mensonge pour maintenir un recel du pouvoir, sans précédent chez nous.  

22 heures 27 + Ce soir, en un seul jour… Nadia… Ousmane… et les B. quelques éléments du salut : je ne suis qu’intermédiaire et passeur. Dans ma vocation qui ne fut pas tardive. Les textes de la messe de demain : tu deviendras le père d’une multitude de nations… je fais de toi le père d’une multitude de nations, je te ferai porter des fruits à l’infini, de toi, je ferai des nations… Dieu à Abraham, quand se scelle l’alliance dont l’humanité vit encore : il n’y a pas le moindre ethnicisme dans les deux Testaments et Alliances de la Bible, des Ecritures qui nous font être ce que nous sommes : des gens de certitude et d’espérance. On part de zéro et la foi est couronnée de sa réalisation : venue du Christ, celle-ci puisque la foi est acquise, nous engage dans le cycle nouveau (depuis deux millénaires, mais dans chacune de nos vies, surtout, à chacun de nos éveils et levers). Le soir, comme l’éternité, est action de grâces. 


23 heures 11 + Je me couche, matelas au sol, les levers sont difficiles. Brouillard, neige une partie de la soirée, luminescences fantomatiques. Nos Ecritures : l’Ancien testament est le livre de la foi, et le Nouveau celui de l’espérance. On part de zéro et la foi est couronnée de sa réalisation : venue du Christ, celle-ci puisque la foi est acquise, nous engage dans le cycle nouveau (depuis deux millénaires, mais dans chacune de nos vies, surtout, à chacun de nos éveils et levers). Le soir, comme l’éternité, est action de grâces.


aujourd'hui, jeudi 11 avril 2019


09 heures 48 + Le brouillard toujours, les restes de pâtes : une dizaine, enlevés en moins d’un clin d’œil par autant de choucas. Notre trésor dort encore. – Prier… le dialogue originel, Dieu répond à la foi d’Abraham : alliance, fécondité, fidélité… et le dialogue qui reste contemporain : Jésus et les siens, Son incommensurable identité est refusée, car elle Le supposerait contemporain d’Abraham, menteur ou Dieu 1. Abraham, père biologique de l’Islam par son fils adultérin Ismaël, et père légitime des Judéo-Chrétiens (la preuve par l’enfant Isaac qui lui est donnée, comme la conception de Jean le sera à la Vierge et à sa cousine). Voici l’alliance que je fais avec toi… je serai ton Dieu et le Dieu de ta descendance après toi… Toi, tu observeras mon alliance, toi et ta descendance, après toi, de génération en génération. L’alliance, l’anneau de nos mariages, l’amour induisent des commandements et des règles, corps-même de la fidélité mutuelle, qui est aussi une fidélité à nous-mêmes, à notre identité surnaturelle. Abraham interroge, demande à la fin mais jamais ne discute ni regimbe. Comme, plus tard Pierre, Simon investi à la tête de l’Église, Abram se voit changer de nom à l’initiative de Dieu. Tu ne seras plus appelé du nom d’Abram, ton nom sera Abraham, car je fais de toi le père d’une multitude des nations. Est-ce le sens exégétique ? à chercher. Au contraire, ses descendants lointains discutent, et à mort, avec Jésus. Chacun de ces dialogues, contestations et réfutations – donnés par Jean dans le chapitre VIII de son évangile, aussi dense et capital que le chapitre XVII (discours après la Cène) – tourne à la même double conclusion : l’incrédulité des Juifs et l’affirmation du Christ. Abraham votre père a exulté, sachant qu’il verrait mon Jour. Il l’a vu, et il s’est réjoui. ... Toi qui n’as pas encore cinquante ans, tu as vu Abraham ! … Avant qu’Abraham fût, moi, JE SUIS. Le passage précédent avait pour argument : vous êtes la descendance d’Abraham, et pourtant vous cherchez à me tuer… Si Dieu était votre père, vous m’aimeriez, car moi, c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens. L’argument est maintenant : vous dites : « Il est notre Dieu », alors que vous ne le connaissez pas. Moi, je le connais et, si je dis que je ne le connais, je serais, comme vous, un menteur. Ce que nous allons revivre liturgiquement est décisif : Jésus meurt en humain parce qu’Il s’est dit Dieu, et Il ressuscite parce qu’Il est Dieu, le Fils de Dieu fait homme.

1- Genèse XVII 3 à 9 ; psaume CV ; évangile selon saint Jean VIII 51 à 59

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